Saint-Ouen-la-Thène
Saint-Ouen-la-Thène | |||||
L'église de Saint-Ouen-la-Thène. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Saint-Jean-d'Angély | ||||
Intercommunalité | Vals de Saintonge Communauté | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Piolot 2020-2026 |
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Code postal | 17490 | ||||
Code commune | 17377 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Audoniens | ||||
Population municipale |
132 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 52′ 20″ nord, 0° 09′ 42″ ouest | ||||
Altitude | Min. 72 m Max. 138 m |
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Superficie | 7,01 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Matha | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Saint-Ouen-la-Thène est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Audoniens[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par le Briou qui prend sa source aux Fontaines de Charlemagne situées sur la commune de Bresdon.
La vocation agricole de la commune se caractérise par la production de céréales et la viticulture. Il reste un éleveur de bêtes à cornes essentiellement pour la viande.
Localisation
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Ouen-la-Thène est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[3]. Elle est située hors unité urbaine[4] et hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), cultures permanentes (11,2 %), forêts (8,7 %), prairies (4,1 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Saint-Ouen-la-Thène est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Briou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[10],[8].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[11].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 1,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 87 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 5 sont en aléa moyen ou fort, soit 6 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom du bourg provient d'Ouen de Rouen (Audonenus), à qui la paroisse avait été dédiée[15].
Le nom officiel de la commune était Saint-Ouen mais l'appellation Saint-Ouen-la-Thène était aussi usité. C'est depuis le 7 novembre 2013 que la commune porte officiellement le non de Saint-Ouen-la-Thène[16].
Histoire
[modifier | modifier le code]Administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 132 habitants[Note 1], en évolution de +23,36 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Église Saint-Alban
[modifier | modifier le code]- Historique
La construction de la petite église de Saint-Ouen remonte à l'an 1031 sur un petit promontoire surplombant le ruisseau du Briou qui prend sa source à la Fontaine de Charlemagne à quelques encablures en amont. La légende locale dit que ce serait Charlemagne qui aurait fait jaillir cette source pour abreuver son armée de passage ici, pendant la libération de la Saintonge de l'occupation sarrasine.
L'église de Saint-Ouen a survécu plus ou moins bien jusqu'en 1946 date à laquelle la dernière messe a été célébrée. De nombreux témoignages rapportent qu'elle était alors couverte de lierres. En 1960 un projet de restauration fut abandonné, la commune ne pouvant financer seule la restauration. Laissée à l'abandon, en 1972 le clocher s'effondra. Ce fut la perspicacité du maire de l'époque, Guy Voyer et le club Marpen de Tusson qui sauvèrent l'édifice. L'église n'a pas été rendue au culte après sa restauration mais est ouverte au public.
- La renaissance de l'église
L'église de Saint-Ouen-la-Thène, en Pays de Matha, a été sauvée de la ruine dans les années 1980 par le club Marpen de Tusson dans le département de la Charente qui s'est consacré pendant douze ans à sa restauration. Des jeunes de toute l'Europe sont venus prêter main-forte sur le chantier. Le chœur et le clocher furent entièrement reconstruits.
Le travail et la ténacité du club Marpen lui a valu de nombreux prix et encouragements : en 1986 prix du concours de chefs-d'œuvre en péril, en 1987 prix du concours régional des chantiers de jeunesse et en 1994 à la fin des travaux le Club Marpen s'est vu décerner le prix régional des chantiers de jeunesse.
- Caractéristiques
A l'ouest l'église présente une façade formée de deux baies aveugles encadrant un portail à trois voussures. Au chevet, la corniche est ornée de modillons imagés représentant des scènes érotiques, thème surprenant pour un édifice chrétien mais que certains justifient par la formule : « la sainteté à l'intérieur et l'enfer à l'extérieur[21] ». Ces 26 modillons sont des reproductions de modillons présents sur d'autres édifices religieux de la région[22]. Les fenêtres furent ornées de vitraux réalisés par Coline Fabre, maître-verrier à Tusson.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Les gentilés de Charente-Maritime
- Carte IGN sous Géoportail
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Ouen-la-Thène », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Ouen-la-Thène », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)
- Décret no 2008-1 2013-986 du 5 novembre 2013 portant changement du nom de communes.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Sud Ouest : actualités en direct et infos du journal Sudouest.fr », sur SudOuest.fr (consulté le ).
- « ACTUS - », sur clubmarpen.org (consulté le ).