Saint-Martin-du-Bois (Maine-et-Loire)
Saint-Martin-du-Bois | |||||
L'église Saint-Martin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Segré | ||||
Commune | Segré-en-Anjou Bleu | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Nicolas Cheré 2020-2026 |
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Code postal | 49500 | ||||
Code commune | 49305 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Boscovien | ||||
Population | 963 hab. (2014) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 42′ 24″ nord, 0° 44′ 27″ ouest | ||||
Altitude | 62 m Min. 17 m Max. 83 m |
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Superficie | 21,73 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Segré | ||||
Historique | |||||
Fusion | 15 décembre 2016 | ||||
Commune(s) d'intégration | Segré-en-Anjou Bleu | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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Saint-Martin-du-Bois est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Elle est depuis le [1] intégrée à la nouvelle commune de Segré-en-Anjou Bleu.
Géographie
[modifier | modifier le code]Commune angevine du Segréen, Saint-Martin-du-Bois se situe à l'est d'Aviré, sur les routes D 216, Andigné, et D 78, Aviré / Chambellay[2].
Son territoire se trouve sur l'unité paysagère du Plateau du Segréen[3].
La rivière l'Oudon marque sa limite sud-ouest.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village se développe autour de son église, le long des routes de Chambellay et de Montreuil-sur-Maine. Les maisons actuelles les plus anciennes datent des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. La première église du village a été construite au XIe siècle.
À la Révolution, Saint-Martin-du-Bois est instituée chef-lieu de canton. Celui-ci comprend les communes Chambellay, La Jaille-Yvon, Louvaines, Montguillon et Saint-Martin-du-Bois, rejointes en 1791 par Aviré et Saint-Sauveur-de-Flée. En 1801, ce canton disparait, et la commune fait ensuite partie du canton de Segré[4].
Jusqu'en 1985, une carrière de granite était exploitée près du château de Danne.
Les communes d'Aviré, du Bourg-d'Iré, de La Chapelle-sur-Oudon, de Châtelais, de La Ferrière-de-Flée, de L'Hôtellerie-de-Flée, de Louvaines, de Marans, de Montguillon, de Noyant-la-Gravoyère, de Nyoiseau, de Sainte-Gemmes-d'Andigné, de Saint-Martin-du-Bois, de Saint-Sauveur-de-Flée et de Segré se regroupent le pour former la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu[1].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Administration actuelle
[modifier | modifier le code]Depuis le Saint-Martin-du-Bois constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu et dispose d'un maire délégué[1].
Administration ancienne
[modifier | modifier le code]Ancienne situation administrative
[modifier | modifier le code]La commune était membre de la communauté de communes du Canton de Segré[10], elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen, jusqu'à son intégration dans Segré-en-Anjou Bleu.
Population et société
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 963 habitants, en évolution de +11,72 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (49,8 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 49,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 26,6 %, 15 à 29 ans = 15,1 %, 30 à 44 ans = 22,4 %, 45 à 59 ans = 15,9 %, plus de 60 ans = 20,1 %) ;
- 50,2 % de femmes (0 à 14 ans = 22,3 %, 15 à 29 ans = 15,8 %, 30 à 44 ans = 22 %, 45 à 59 ans = 11,1 %, plus de 60 ans = 28,8 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Sur 79 établissements présents sur la commune à fin 2010, 43 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 4 % du secteur de l'industrie, 4 % du secteur de la construction, 41 % de celui du commerce et des services et 10 % du secteur de l'administration et de la santé[17].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Château du Percher
[modifier | modifier le code]Situé à mi-chemin entre le bourg et la Mayenne, le château du Percher est composé d'un bâtiment principal en équerre, construit entre 1495 et 1515 à l'emplacement d'un château plus ancien, par Pierre et Guillaume de Tinténiac. Ses façades lui ont valu un classement au titre des Monuments Historiques dès 1922, suivies par sa toiture et sa chapelle[18]. Il appartient à la même famille depuis 1752[19].
47° 42′ 42″ N, 0° 42′ 17″ O
Château de Danne
[modifier | modifier le code]Le château de Danne est construit en 1826 sur les plans de l'architecte Leblond pour les bâtiments et sur ceux de J. Chevalier pour les jardins. Il est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1980. Selon Célestin Port, il succède à un manoir plus ancien, situé près de l'actuel colombier. Il est rasé au XVIIe siècle et remplacé par une demeure plus grande. Il ne reste plus de cette seconde époque de construction que le colombier[20].
47° 41′ 37″ N, 0° 45′ 13″ O
Autres monuments
[modifier | modifier le code]- Le bourg de Saint-Martin présente des maisons des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles.
- L'église Saint-Martin-de-Tours date de 1878, à la place d'un précédent édifice détruit en 1875, dont la construction s'échelonna du XIe au XVe siècle et dont ne subsiste que le clocher du XIVe siècle[21]. Le presbytère a conservé des parties plus anciennes, peut-être du XVe siècle, repris plus tard aux XVIIe et XVIIIe siècles[22].
- La demeure Saint-Nicolas, du XVe ou du XVIe siècle, et remaniée au XVIIIe[23].
- Le château de la Lizière est construit au XIXe siècle à l'emplacement d'un manoir du XVe[24].
- Le manoir du Ponceau date du XVe ou XVIe siècle, et a été remanié au XXe[25].
- Le manoir de la Chartenay est construit dans le deuxième quart du XVIe siècle par la famille Richaudeau. Il possède une chapelle Sainte-Croix datée de 1539. C'est aujourd'hui une ferme d'élevage bovin[26].
- Le logis du Coudray est un manoir des XVe et XVIe siècles, remanié les siècles suivants. La chapelle pourrait être plus ancienne. Le logis comprend une tourelle d'encorbellement et un campanile[27].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- René Goupil (1608-1642), né à Saint-Martin-du-Bois au logis de l'Oncheraie, canonisé par l'Église catholique[28].
- Jean Arthuis, homme politique, y est né le [29].
- Robert de Roux, mort pour la France, est arrêté en 1943 à Saint-Martin-du-Bois en représailles d'une fusillade de FFI qui tua un officier allemand et son ordonnance. Alors qu'il va prévenir le maire de la commune, il est arrêté par des soldats allemands qui ont trouvés un tract de la résistance sur un paquet qu'il transporte en vélo. Robert de Roux est déporté au camp de concentration de Willemshaffen en Allemagne où il décède à 17 ans.[réf. nécessaire]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : S-Z, t. 4, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 35857376, lire en ligne), p. 177-180.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- « Arrêté no DRCL-BCL-2016-126 en date du 28 septembre 2016 », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 67, (lire en ligne [PDF]).
- IGN et BRGM, Géoportail Saint-Martin-du-Bois (49), consulté le 24 octobre 2012.
- Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 158 — Données consultables sur WikiAnjou.
- Présentation de la commune de Saint-Martin-du-Bois, Notice no IA49001946, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Conseil municipal », sur Mairie de Segré-en-Anjou Bleu (consulté le ).
- « Segré-en-Anjou Bleu. Les 15 maires délégués connus », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
- Célestin Port 1996, p. 178, liste des maires jusqu'en 1995.
- Ouest-France, André Bellier, réélu dans une ambiance sereine, article du 2 avril 2014.
- Saint-Martin-du-Bois sur Le Monde, consulté le 9 novembre 2016.
- Insee, Composition de l'EPCI du Canton de Segré (244900593), consulté le 17 septembre 2013.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Évolution et structure de la population à Saint-Martin-du-Bois en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
- Insee, Statistiques locales du territoire de Saint-Martin-du-Bois (49), consultées le 20 mai 2013.
- Notice no IA49001962, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Château du Percher sur le site du ministère de la Culture.
- Notice no IA49001963, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA49001948, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA49001951, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA49001952, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA49001964, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA49001961, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA49001966, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA49001965, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Célestin Port 1996, p. 179.
- « Jean Arthuis », sur Ministère de l'Économie (France), 2021-2022 (consulté le ).