Séisme de 1988 en Arménie
Séisme de 1988 en Arménie | ||
Date | à 11 h 41 UTC+4 | |
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Magnitude | env. 6,9 | |
Épicentre | 40° 59′ 13″ nord, 44° 11′ 06″ est | |
Régions affectées | Spitak, Arménie | |
Victimes | entre 20 000 et 30 000 morts, officiellement 15 524 blessés | |
Géolocalisation sur la carte : Arménie
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Le séisme de 1988 en Arménie est un séisme d'une magnitude de 6,9 qui dévaste la région de Spitak, en Arménie (alors en Union soviétique), le 1988 qui a duré 2 à 3 minutes.
Déroulement
[modifier | modifier le code]En moins de huit secondes, une faille s'est ouverte sur une longueur de 20 kilomètres. Les deux blocs de fracture en présence ont instantanément coulissé l'un sur l'autre, en biseau. Le phénomène a atteint une amplitude de 1,6 mètre.
Selon les estimations, entre 25 000[1] et 30 000 personnes sont mortes, pour la plupart sous les décombres des bâtiments non conçus pour résister à un tel séisme. Les sauveteurs n'ont pu sauver que 80 personnes prisonnières des décombres. Il y a officiellement 15 524 blessés et 530 000 sans-abri.
Sous l'impulsion de la diaspora arménienne dans le monde, les organisations humanitaires de tous pays ont porté assistance aux sinistrés.
Immédiatement après ce tremblement de terre, la centrale nucléaire de Metsamor fut arrêtée par mesure de sécurité.
Des artistes français, menés par Charles Aznavour, d'origine arménienne, ont enregistré une chanson, Pour toi Arménie, pour venir en aide financièrement aux victimes de la catastrophe. Outre-Atlantique, la chanteuse et actrice Cher est venue apporter son soutien au peuple arménien à travers son don à la Croix-Rouge. L'écrivain soviétique Valentin Pikoul reverse l’intégralité de son prix littéraire Maxime Gorki reçu pour le roman Croiseurs (1985) au peuple d'Arménie.
Le 23 novembre 2008, un gala souvenir est organisé en la cathédrale Sainte-Croix-des-Arméniens, dans le troisième arrondissement de Paris, pour commémorer les vingt ans du tremblement de terre. Plusieurs artistes dont la soprano Hermineh Yerissian, la mezzo-soprano Hélène Cospen et le baryton basse Mourad Amirkhanian, participent avec l'orchestre de chambre Euridys dirigé par Dominique Sourisse, à cette manifestation.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « URSS Le tremblement de terre en Arménie aurait fait 30 000 morts », Le Monde, (lire en ligne).
- « Après le séisme en Arménie. Des équipes de secours françaises et britanniques se rendent sur place », Le Monde, (lire en ligne).
- Bernard Guetta, « Épicentre du séisme en Arménie Spitak, ville-tombeau », Le Monde, (lire en ligne).
- Daniel Schneidermann, « Noël en Arménie : le goût de revivre. Treize mois après le tremblement de terre, d'Erevan à Leninakan les rescapés vivent entre le fatalisme et l'espoir », Le Monde, (lire en ligne).
- José Alain Fralon, « 7 décembre 1991 : Trois ans après le séisme en Arménie La grande misère des sinistrés de Leninakan », Le Monde, (lire en ligne).
- Pierre Gallerey, « 1988, 100 000 morts en Arménie », Le Figaro, (lire en ligne).
- Marc Elie, « "Au centre d’un double malheur". Le séisme du 7 Décembre 1988 en Arménie et l’expulsion des sinistrés azéris de Spitak », dans Revue d’études comparatives Est-Ouest, (présentation en ligne), p. 45-75.
- Laurence Mildonian, « Il y a 30 ans, l'Arménie balayée par un séisme », La Provence, (lire en ligne).
- « Séisme de 1988 en Arménie : la catastrophe qui a fait bouger les choses », sur redcross.ch.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Association Française du Génie Parasismique (AFPS), « Le séisme de Spitak (R.S.S. d'Arménie) du 7 décembre 1988 : Rapport préliminaire de la mission AFPS qui s'est rendue en Arménie du 26 décembre 1988 au 6 janvier 1989 » [PDF], sur afps-seisme.org