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Rue des Vieilles-Étuves-Saint-Honoré

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Anc. 4e arrt
Rue des Vieilles-Étuves-Saint-Honoré
(fusionnée en 1865)
[[Fichier:|280px|Voir la photo.]]
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement Anc. 4e
Quartier Banque-de-France
Début Rue Saint-Honoré
Fin Rue des Deux-Écus
Morphologie
Longueur 79 m
Largeur m
Historique
Création Avant le XIVe siècle
Dénomination Avant le XIVe siècle
Ancien nom Rue Jacques de Verneuil
Rue de Verneuil
Rue Geoffroy-de-Baynes
Rue des Estuves
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue des Vieilles-Étuves-Saint-Honoré (fusionnée en 1865)
Hôtel de Soissons avec, à droite, coin des rues des Deux-Écus et des Vieilles-Étuves, détail du plan Turgot, 1739.

La rue des Vieilles-Étuves-Saint-Honoré est une ancienne rue située dans l'ancien 4e arrondissement de Paris qui est absorbée en 1865 par la rue Sauval[1].

Origine du nom

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Elle porte ce nom car des étuves ou bains y étaient situées depuis les temps reculés[2].

En 1817, la rue des Vieilles-Étuves-Saint-Honoré commençait aux 96-98, rue Saint-Honoré et finissait aux 19-21, rue des Deux-Écus. Elle était située dans l'ancien 4e arrondissement dans le quartier de la Banque-de-France[2],[3].

Les numéros de la rue étaient noirs[2]. Longue de 70 mètres le dernier numéro impair était le no 13 et le dernier numéro pair était le no 16[4].

Construite au début du XIIIe siècle[4], certains historiens comme Jacques Hillairet et Hercule Géraud supposent qu'elle se serait appelée « rue Jacques de Verneuil » ou plus simplement « rue de Verneuil » à la lecture d'un rôle de 1313, tandis que Henri Sauval pense qu'il s'agirait de la « rue Geoffroy-de-Baynes[5],[6] ». L'ensemble de ces historiens s'accordent toutefois sur le fait que cette rue a changé de nom à partir de 1269 et qu'elle se prolongeait alors et jusqu'en 1292 jusqu'à la place Saint-Eustache.

Cette voie est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous la forme « rue des Estuves ».

Elle portait toujours ce nom au début du XIVe siècle avant de prendre au milieu de ce même siècle le nom de « rue des Vieilles-Étuves » en raison de la présence puis de la disparition d'étuves qui y étaient situées[2].

Initialement, cette voie aboutissait à la rue de Nesle.

Catherine de Médicis, devenue propriétaire du couvent des Filles-Pénitentes, fit de nombreuses acquisitions pour agrandir cet emplacement sur lequel elle voulait construire un palais. La partie située entre la rue d'Orléans-Saint-Honoré et la rue des Deux-Écus fut supprimée en 1577 pour agrandir l'hôtel que Catherine de Médicis projetait.

Une décision ministérielle du 3 germinal an X (), signée Chaptal, fixe la largeur de la rue des Vieilles-Étuves à 8 mètres.

Par décret du , la rue des Vieilles-Étuves-Saint-Honoré est fusionnée donnant naissance à la première partie de la rue Sauval.


Notes et références

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  1. Rue Sauval, c. 1868
  2. a b c et d Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
  3. Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 16e quartier « Banque-de-France », îlot no 1, F/31/80/02, îlot no 18, F/31/80/19.
  4. a et b Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
  5. Hercule Joseph Pierre François Géraud, Paris sous Philippe le Bel, p. 213-214.
  6. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris.

Bibliographie

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Articles connexes

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