Rue de la Licorne
Anc. 9e arrt Rue de la Licorne
(supprimée) | ||
Situation | ||
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Arrondissement | Anc. 9e (4e) | |
Quartier | Cité | |
Début | Rue des Marmousets-Cité[1] | |
Fin | Rue Saint-Christophe | |
Historique | ||
Dénomination | Avant 1269 | |
Ancien nom | Vicus nebulariorum Rue près le chevet de la Madeleine Rue des Oubloyers Rue as Oubloiers |
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Géolocalisation sur la carte : Paris
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La rue de la Licorne est une ancienne rue de Paris, aujourd'hui disparue. Elle était située dans l'ancien 9e arrondissement (actuel 4e arrondissement) quartier de la Cité.
Situation
[modifier | modifier le code]Cette rue commençait rue des Marmousets-en-la-Cité[1] et finissait rue Saint-Christophe. Elle était située dans l'ancien 9e arrondissement[2], puis dans le 4e arrondissement après 1859.
Les numéros de la rue étaient noirs[1]. Le dernier numéro impair était le no 17 et le dernier numéro pair était le no 20.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]La rue doit son nom à une enseigne, de la Licorne, connue dès 1307.
Historique
[modifier | modifier le code]D'abord nommée vicus Nebulariorum, elle était nommée en 1269 « rue près le chevet de la Madeleine » parce qu'elle passait derrière le chevet de l'église de la Madeleine[1].
En 1300 et antérieurement, elle s'appelait « rue des Oubloyers », du nom des pâtissiers, faiseurs d'oublis que l'on écrivait de diverses manières : « oublayers », « oblayers », « oublieurs », etc.
En 1310, Jehan Pitard y fait creuser à ses frais un puits pour l'usage du public à proximité de sa maison. Une plaque fut apposée sur sa maison avec cette inscription : « Jean Pitard, en ce repaire ; chirurgien du roi fit faire ; Ce puits en mil trois cent dix, Dont Dieu lui doit son paradis[3]. »
Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris, de Guillot de Paris, sous la forme « rue as Oubloiers ».
Elle est citée sous le nom de « rue de la Licorne », dans un manuscrit de 1636.
En 1702, la rue, qui fait partie du quartier de la Cité, possède 25 maisons et 4 lanternes[4].
Cette rue disparait lors des transformations de Paris sous le Second Empire afin de permettre la reconstruction de l'Hôtel-Dieu de Paris sur son site actuel[5].
Références
[modifier | modifier le code]- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1812.
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 35e quartier « Cité », îlots nos 16 et 17, F/31/90/07, îlots nos 23 et 24, F/31/90/10, îlot no 36, F/31/90/18.
- Auguste Surville, « Histoire de Domfornt », Le Pays Bas-Normand, no 1, , p. 9.
- Jean de la Caille, Description de la ville de Paris.
- Reconstruction de l'Hôtel-Dieu. Réduction du plan exposé à la mairie du 4e arrondissement, Paris, impr. de Fourmage [lire en ligne].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1844.
- Guillot de Paris, Le Dit des rues de Paris, avec préface, notes et glossaire par Edgar Mareuse.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.