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Renate Jürgens-Pieper

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Renate Jürgens-Pieper
Fonctions
Sénatrice pour l'Éducation et la Science de Brême

(5 ans, 5 mois et 14 jours)
Président Jens Böhrnsen
Prédécesseur Willi Lemke
Successeur Eva Quante-Brandt
Vice-ministre-présidente de Basse-Saxe

(2 ans, 2 mois et 19 jours)
Ministre-président Sigmar Gabriel
Prédécesseur Heidrun Merk
Successeur Walter Hirche
Ministre de l'Éducation de Basse-Saxe

(4 ans, 11 mois et 2 jours)
Ministre-président Gerhard Schröder
Gerhard Glogowski
Sigmar Gabriel
Prédécesseur Rolf Wernstedt
Successeur Bernd Busemann
Biographie
Date de naissance (73 ans)
Lieu de naissance Brunswick (RFA)
Parti politique SPD (1972-1985)
Grünen (1985-1994)
SPD (depuis 1994)
Diplômé de Université technique
Carolo-Wilhelmina de Brunswick
Profession Enseignante

Renate Jürgens-Pieper

Renate Jürgens-Pieper, née le à Brunswick, est une femme politique allemande membre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD).

Après avoir quitté le SPD pour les Verts dans les années 1980, elle est nommée secrétaire d'État du ministère de l'Éducation de Basse-Saxe en 1990, avec l'arrivée au pouvoir de la coalition rouge-verte de Gerhard Schröder, et le reste jusqu'à ce que Schröder en fasse sa ministre régionale de l'Éducation, huit ans plus tard. Elle avait quitté le parti écologiste quatre ans auparavant.

Elle conserve ce poste durant les cinq années de la législature, puis quitte le gouvernement à la suite de la victoire du centre droit aux régionales de 2003. Quatre ans plus tard, elle est choisie comme sénatrice pour l'Éducation du Land de Brême dans la nouvelle coalition rouge-verte de Jens Böhrnsen, poste qu'elle occupe jusqu'en 2012.

Éléments personnels

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Formation et carrière

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Elle passe son Abitur en 1970 à Brunswick, puis suit des études supérieures de biologie et de chimie à l'université technique Carolo-Wilhelmina de Brunswick, où elle obtient cinq ans plus tard son premier diplôme pédagogique d'État, se spécialisant pour l'enseignement supérieur. Après avoir accompli, de 1976 à 1977, la période de stage requise à Wolfsbourg, elle décroche son second diplôme pédagogique d'État.

Malgré le fait que son diplôme l’ait avant tout formé pour le supérieur, elle disposera, de 1977 à la fin de sa carrière, en 1990, d’un poste de professeur de l’enseignement secondaire à Brunswick. En 2003, elle est engagée par la fondation Friedrich-Ebert, où elle travaille pendant quatre ans.

Vie privée

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Mariée, elle est mère de deux enfants.

Parcours politique

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La navette militante

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En 1972, elle adhère au Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD), mais rejoint Les Verts en 1985. Lorsque ceux-ci sont exclus du gouvernement de Basse-Saxe en 1994, elle en démissionne et retourne au SPD.

Carrière en Basse-Saxe

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Elle est élue conseillère municipale de Schwülper, dans l'arrondissement de Gifhorn, en 1985, et n'accomplit qu'un seul mandat de cinq ans. En 1990 en effet, elle est nommée secrétaire d'État du ministère régional de l'Éducation de Basse-Saxe, à la suite de l'arrivée au pouvoir d'une coalition rouge-verte menée par le social-démocrate Gerhard Schröder. À la suite des élections de 1994, le SPD remporte la majorité absolue au Landtag et met fin à son alliance avec les écologistes, ce qui la pousse à rejoindre les sociaux-démocrates afin de conserver son poste.

Renate Jürgens-Pieper est nommée ministre de l'Éducation de Basse-Saxe le , après la troisième victoire du SPD aux régionales. Lorsque Schröder cède son poste au ministre de l'Intérieur, Gerhard Glogowski, le 28 octobre suivant, elle est maintenue en fonction, tout comme quand Sigmar Gabriel prend la succession de Glogowski, le . Il en fait même sa vice-ministre-présidente le .

Contrainte à la démission avec l'arrivée au pouvoir d'une coalition noire-jaune le , elle se présente en 2006 aux élections municipales à Wolfsbourg, comme candidate au poste de maire, soumis à une élection au suffrage universel direct. Lors du premier tour, le 10 septembre, elle 26,2 % des voix, mettant ainsi en ballottage le maire chrétien-démocrate sortant, Rolf Schnelleke. Ce dernier la défait nettement au second tour, quatorze jours plus tard, avec 60,4 % des suffrages.

Arrivée à Brême

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Le , à la suite de la formation d'une coalition rouge-verte dans le Land de Brême par le président du Sénat social-démocrate, Jens Böhrnsen, elle est choisie pour devenir la nouvelle sénatrice pour l'Éducation et la Science, en remplacement de Willi Lemke, promu sénateur pour l'Intérieur. Reconduite dans ses fonctions le , elle démissionne pour des raisons de conflit budgétaire le .

Articles connexes

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Liens externes

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