Relations entre l'Afrique du Sud et la France
Relations entre l'Afrique du Sud et la France | |
Ambassades | |
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Ambassade d'Afrique du Sud en France | |
Adresse | Paris |
Site web | http://www.afriquesud.net |
Ambassade de France en Afrique du Sud | |
Ambassadeur | David Martinon |
Adresse | Pretoria |
Site web | http://www.ambafrance-rsa.org |
Rencontres sportives | |
Football | 3 |
Rugby à XV | 37 |
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Les relations entre l'Afrique du Sud et la France sont des relations internationales s'exerçant entre un État d'Afrique australe, la république d'Afrique du Sud, et un autre principalement européen, la République française. Elles sont structurées par deux ambassades, l'ambassade d'Afrique du Sud en France et l'ambassade de France en Afrique du Sud.
Historique des relations
[modifier | modifier le code]Les relations entre la France et l'Afrique du Sud sont très anciennes. Au niveau diplomatique, elles ont débuté à la formation de l'union d'Afrique du Sud mais des relations pré-existaient avec le Transvaal.
Ainsi, le consulat de France au Cap a été créé en 1803 et la France représentée par un vice-consul du Cap de Bonne-Espérance, et ce, jusqu'à la prise de la ville par les Anglais en 1806. Le vice-consulat fut ensuite érigé en consulat général.
Le premier ambassadeur d'Afrique du Sud en France est Eric Louw en 1934.
Coopération militaire
[modifier | modifier le code]Durant la période d'apartheid et jusqu'au début des années 80, la France a développé d'étroites relations avec l'Afrique du Sud, lui vendant Mirages, hélicoptères, blindés, sous-marins, frégates et le système de missiles sol-air Crotale, alors qu'elle était engagée militairement dans plusieurs conflits régionaux[1].
Coopération nucléaire
[modifier | modifier le code]La France, et d'autres pays occidentaux, participe au programme nucléaire de l'Afrique du Sud durant les années 60 et 70. La centrale nucléaire de Koeberg a notamment été engagée en 1976, par un consortium d'entreprises françaises dans le cadre de la coopération entre les deux pays.
L'Afrique du Sud a aussi pu mettre au point ses 6 bombes nucléaires à la fin des années 70 grâce à la coopération de plusieurs pays occidentaux dont la France mais surtout des États-Unis[2].
Coopération commerciale
[modifier | modifier le code]En 2016, la France est le deuxième fournisseur européen de l'Afrique du Sud.
En 1963, le gouvernement du général de Gaulle passe un contrat d’approvisionnement en uranium avec l'Afrique du Sud. Le minerai provient notamment du Sud-Ouest africain (actuelle Namibie) alors administrée par l'Afrique du Sud en vertu d'un mandat de la Société des Nations. En 1971, La Cour internationale de Justice confirme l'illégalité de la présence continue de l’Afrique du Sud en Namibie après le retrait de son mandat par l’assemblée générale des Nations unies (1966) et mentionne que les États membres devaient reconnaître cette illégalité et s’abstenir de « tous actes qui impliqueraient la reconnaissance de la légalité de ladite présence et de ladite administration »[3],[4].
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Dossier pays sur le site du ministère français des Affaires étrangères
- Rapport d'information du Sénat français (1972) réalisé par la commission des Affaires économiques et du Plan à la suite de visite effectuée par une mission parlementaire française du 19 au 31 janvier 1972
Références
[modifier | modifier le code]- Claude Wauthier, « Jacques Foccart et les mauvais conseils de Félix Houphouët-Boigny », Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques. Archives, no 30, (ISSN 0990-9141, DOI 10.4000/ccrh.512, lire en ligne, consulté le )
- Pourquoi et comment l’Afrique du Sud s’eSt débarrassée de l’Arme nucléaire ?, Pierre-Paul Dika, université de Ngaoundéré, Cameroun
- Décision de la CIJ
- Raphaël Granvaud, L'Empire qui ne veut pas mourir: Une histoire de la Françafrique, Seuil, , p. 748