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Neuville, fondée en 1684, est située le long du fleuve Saint-Laurent près de Québec. Petit village historique du comté de Portneuf, sis entre les villes de Donnacona, Pont-Rouge et Saint-Augustin-de-Desmaures, il constitue une destination régionale très prisée pour son histoire, son aspect naturel et son cachet de dernière banlieue cossue de la capitale du Québec. Le territoire était autrefois connu sous le nom de Pointe-aux-Trembles. Elle fait partie du réseau Les plus beaux villages du Québec.
Située stratégiquement à mi-chemin entre Deschambault et la ville de Québec, deux autres lieux témoins de l’époque de la Nouvelle-France, sa réalité historique est palpable sur l’ensemble de son territoire. On y retrouve beaucoup de maisons bicentenaires et le mode de vie agricole, remontant ici aux premiers temps de la colonisation par les paysans et soldats français, est toujours présent, malgré l’intensification récente de ses nombreuses exploitations agricoles.
La fierté de ce petit village repose sur la production du blé d'Inde, jugé dans la sagesse populaire comme le meilleur de la région. Quelques cabanes à sucre méritent aussi d'être visitées.
La municipalité de Neuville est jumelée avec celle de Neuville-de-Poitou, en France, depuis 1984, alors que Neuville fêtait ses 300 ans.
Municipalités
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Petite-Rivière-Saint-François est une municipalité située dans la MRC de Charlevoix. Elle est nommée en l'honneur de François d'Assise, ayant reçu son nom dès 1603 par Samuel de Champlain. La partie habitée de la municipalité est située sur une étroite bande de terre entre le fleuve Saint-Laurent et les Laurentides. Elle est connue en particulier pour abriter la station de sports d'hiver le Massif. En 1675, Claude Bouchard quitte la côte de Beaupré et vint s'y installer; ainsi débutent les activités à Petite-Rivière-Saint-François, le plus vieux lieu de peuplement de Charlevoix. L'économie de Petite-Rivière s'articulait autour de l'agriculture, l'acériculture, la pêche à l'anguille, la coupe et la transformation du bois, et la fabrication des goélettes. Si la montagne est maintenant devenue une source importante de revenus par son centre de ski de calibre international, le fleuve amène encore son lot de travail. Le cabotage est réactualisé par les plaisanciers qui chaque été séjournent à la marina. Le recensement de 2011 y dénombre 744 habitants, soit 5,8 % de plus qu'en 2006. |
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Sainte-Christine-d'Auvergne est une municipalité située dans la MRC de Portneuf. Elle est située sur la rivière Sainte-Anne, à 15 km au sud-ouest de Saint-Raymond. Elle est traversée par la route 354. La ville est nommée en l'honneur de sœur Sainte-Christine, née Clara Deschènes, supérieure générale des sœurs de la Charité de Québec au moment de la création de la mission en 1893. Elle accéda au titre de paroisse en 1895, et la municipalité fut fondée en 1896. Son territoire a été détaché de ceux de Saint-Basile, Saint-Raymond et Notre-Dame-de-Portneuf. Le 14 septembre 1991, la municipalité de paroisse de Sainte-Christine-d'Auvergne est devenue la municipalité de Sainte-Christine-d'Auvergne. |
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Saint-Aimé-des-Lacs est une municipalité située dans la MRC de Charlevoix-Est. Érigée en 1949, elle tire son nom de la paroisse fondée en 1942. L'hagionyme Saint-Aimé est dédié au bénédictin Aimé, évêque au VIIe siècle de Sions, en Suisse, mort en 690 et fêté le 13 septembre. Le territoire de la municipalité occupe la partie nord de la dépression annulaire de l’astroblème de Charlevoix, immense cratère d’impact formé par la chute d’une météorite il y a de cela à peu près 350 millions d’années. Sa limite nord vient s’appuyer au pied de « la Noyée », montagne dont la forme, dans l’imaginaire régional, évoque le profil d’une jeune indienne étendue sur le dos, noyée alors qu’elle traversait le lac Nairne à la rencontre de son bien-aimé, un blanc du hameau voisin. Le recensement de 2011 y dénombre 1 073 habitants. |
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Sainte-Famille est une municipalité de paroisse située dans la MRC de l'Île-d'Orléans. Elle est nommée en l'honneur de la Sainte Famille. Fondée en 1661, Sainte-Famille est la plus ancienne municipalité de l'île d'Orléans et c'est ici que l'on retrouve la plus importante concentration de maisons de pierres datant du régime français, notamment la Maison Drouin (≈1730) qui est une des seules à avoir été épargnée par les troupes du Général Wolfe en 1759. Parmi les premiers colons, on retrouve les frères Baucher : baptisé le 3 octobre 1630 en l'église Saint-Martin à Montmorency en France, Guillaume Baucher (dit Montmorency) émigre en Nouvelle-France où, le 2 avril 1656, une terre de trois arpents lui est concédée à Sainte-Famille où il décèdera le 26 octobre 1687. Ses descendants prirent le nom de Morency. Son jeune frère, René, émigra également au Canada. Le recensement de 2011 y dénombre 851 habitants. |
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L'Ancienne-Lorette est une ville située dans l'agglomération de Québec. Du au , L'Ancienne-Lorette a fait partie de la ville de Québec. Par référendum, les résidents ont décidé de reconstituer l'ancienne municipalité le , avec 61,7 % des votants et 40,9 % des inscrits en faveur de la défusion. Le territoire de la ville est donc maintenant complètement enclavé dans celui de la ville de Québec. L'arrondissement des Rivières le borde du côté est, et l'arrondissement Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge de tous les autres côtés. Le recensement de 2011 y dénombre 16 745 habitants sur un territoire de 7,63 km2. En 1674, le père Pierre Chaumonot, jésuite, y construisit une chapelle pour les Hurons venus se réfugier à la suite d'une guerre contre les Iroquois qui avait presque décimé leur peuple. |
6 | Saint-Gabriel-de-Valcartier est une municipalité située dans la MRC de La Jacques-Cartier. Elle occupe une superficie de 441,17 km2 et est à environ 25 kilomètres du centre-ville de Québec. Les espaces habités se concentrent principalement le long de la rivière Jacques-Cartier et de la route 371. Saint-Gabriel-de-Valcartier est au pied des Laurentides.
Les premiers colons construisirent en 1812 une route qui reliait la rivière Jacques-Cartier à Loretteville. Ils bâtirent leurs résidences, des scieries, des moulins à farine et des églises catholique et protestante. En 1815, quatre hommes d’affaires de Québec soient John Neilson, Andrew Stuart, Louis Moquin et Nicholas Vincent achetèrent une grande partie des terres appartenant aux Pères Jésuites. Saint-Gabriel-de-Valcartier a été reconnue comme municipalité à partir de 1845 et l’érection civile date du 18 mai 1861 quand la municipalité a été divisée afin de former les municipalités de Saint-Gabriel-de-Valcartier et de Saint-Gabriel Ouest. En octobre 1985, soit 124 ans plus tard, ces deux municipalités ont fusionné pour devenir la Municipalité de Saint-Gabriel-de-Valcartier. |
7 | Saint-Louis-de-Gonzague-du-Cap-Tourmente est une petite municipalité de paroisse de la MRC de La Côte-de-Beaupré.
Son nom provient de saint Louis Gonzague, reconnu comme patron de la jeunesse, et du cap Tourmente qui est situé tout près. Cette petite municipalité inhabituelle est née d'une loi adoptée en 1916 qui soustrayait à la municipalité de Saint-Joachim certaines terres et certains bâtiments appartenant au Séminaire de Québec. La loi prévoyait que si le Séminaire se départissait de parties de sa propriété, celles-ci redevenaient sous la juridiction de Saint-Joachim. Ainsi, le territoire de la municipalité est passé de plusieurs kilomètres carrés à l'origine, à 60 hectares (0,6 km2) aujourd'hui. Au journal Le Soleil en 2011, le chanoine Jacques Roberge, procureur du Séminaire, qui gère cette municipalité confie : « Il reste le Petit Cap, avec le manoir construit en 1779, la Maison François-de-Laval, la chapelle, la maison du gardien et le promontoire près du cap Tourmente ». Le recensement de 2006 y dénombre 18 habitants. Il n'y a pas de conseil municipal; la municipalité est dirigée par le Conseil du Séminaire de Québec. |
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Baie-Sainte-Catherine est une municipalité située dans la MRC de Charlevoix-Est. Elle est au confluent du Saguenay et du fleuve Saint-Laurent. Bien que son nom puisse faire référence à Catherine de Sienne, docteur de l'Église, il tire son origine du nauvrage du navire La Catherine survenu en 1686. La municipalité de Baie-Sainte-Catherine existe depuis 1903, mais les premiers habitants de l'endroit sont venus s'installer vers 1850. À l'époque, la population, vivant de chasse, de pêche et d'agriculture, habitait sur la Pointe-aux-Alouettes, maintenant lieu de vacances de quelques prêtres. C'est au début du XXe siècle qu'un moulin à scie s'implante dans le village; cependant il ne fonctionne que pendant neuf ans. Ce n'est que depuis peu, avec les excursions d'observation des baleines, que la municipalité peut s'appuyer sur un secteur économique d'importance. Bien avant que la municipalité soit fondée, des rencontres ayant marqué l'histoire du Canada ont eu lieu. Le 27 mai 1603, au nom du Roi Henri IV, François Gravé du Pont et Samuel de Champlain concluent un traité avec le chef Montagnais Anadabidjou, allié des Etchemins et les Algonquins, leur permettant de peupler leurs territoires en échange d'une protection militaire. Cette alliance est le premier traité Franco-Amérindien du Nouveau Monde, et a permis la colonisation de la Nouvelle-France et de l'Amérique du Nord. Il a eu lieu sur le territoire de la Pointe aux Alouettes à Baie Sainte-Catherine. |
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L'Isle-aux-Coudres est une municipalité située dans la MRC de Charlevoix. Elle couvre l'intégralité de l'île du même nom, située dans le fleuve Saint-Laurent près de Baie-Saint-Paul. Trois villages se trouvent sur l'île : Saint-Bernard, Saint-Louis et La Baleine. Depuis 2000, ils ne forment qu'une seule municipalité. L'île est une destination touristique importante. L'accès se fait par un traversier partant du quai de Saint-Joseph-de-la-Rive (partie des Éboulements). On y trouve également un petit aéroport. Le maire de L'isle-aux-Coudres, Dominic Tremblay, est aussi préfet de la MRC de Charlevoix depuis 2007. Lors de son deuxième voyage en Amérique du Nord en 1535, le navigateur Jacques Cartier baptisa l'île du nom d'un arbuste appelé « couldres » à l'époque, qu'on appellera plus tard le coudrier, puis simplement le noisetier. Avec le temps, l'orthographe de « couldres » devient « coudres ». Avant que les premiers colons ne s'y installent, l'endroit servait de halte pour les navigateurs qui voulaient enterrer des membres de leur équipage, décédés au cours des longs voyages. C'est en 1720 que les premières familles s'installent dans l'île. Vivant d'agriculture et de la pêche, ces paysans devaient trouver tous les moyens pour subvenir à leurs besoins. C'est pour cette raison qu'ils apprirent à naviguer sur le fleuve Saint-Laurent, douze mois par année. Au XXe siècle, les habitants développent le cabotage qui diversifie leur économie. De plus, avec la beauté du paysage, l'industrie touristique connaît un essor marquant. |
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Neuville, fondée en 1684, est située le long du fleuve Saint-Laurent près de Québec. Petit village historique du comté de Portneuf, sis entre les villes de Donnacona, Pont-Rouge et Saint-Augustin-de-Desmaures, il constitue une destination régionale très prisée pour son histoire, son aspect naturel et son cachet de dernière banlieue cossue de la capitale du Québec. Le territoire était autrefois connu sous le nom de Pointe-aux-Trembles. Elle fait partie du réseau Les plus beaux villages du Québec. Située stratégiquement à mi-chemin entre Deschambault et la ville de Québec, deux autres lieux témoins de l’époque de la Nouvelle-France, sa réalité historique est palpable sur l’ensemble de son territoire. On y retrouve beaucoup de maisons bicentenaires et le mode de vie agricole, remontant ici aux premiers temps de la colonisation par les paysans et soldats français, est toujours présent, malgré l’intensification récente de ses nombreuses exploitations agricoles. La fierté de ce petit village repose sur la production du blé d'Inde, jugé dans la sagesse populaire comme le meilleur de la région. Quelques cabanes à sucre méritent aussi d'être visitées. La municipalité de Neuville est jumelée avec celle de Neuville-de-Poitou, en France, depuis 1984, alors que Neuville fêtait ses 300 ans. |
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Beauport est un des six arrondissements de la ville de Québec. Son territoire est celui de l'ancienne ville du même nom, créée en 1976 suite à la fusion de plusieurs municipalités (Beauport, Giffard, Saint-Michel-Archange, Villeneuve, Montmorency, Courville et Sainte-Thérèse-de-Lisieux), et qui exista jusqu'aux réorganisations municipales québécoises de 2002. C'est l'arrondissement situé le plus à l'est de la ville. Sa limite sud-est suit la rive du fleuve Saint-Laurent, des battures de Beauport jusqu'à l'embouchure de la rivière Montmorency près des chutes du même nom. L'arrondissement s'étend vers le nord dans les Laurentides sur une dizaine de kilomètres, jusqu'au Lac-Beauport et à Sainte-Brigitte-de-Laval. L'arrondissement est divisé en cinq quartiers, dont deux seulement ont un nom officiel : Les trois autres quartiers peuvent être décrits sous le nom du district électoral municipal correspondant, en attendant un nom officiel (en parenthèses, la numérotation officielle de la Ville de Québec) :
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Charlesbourg est un des six arrondissements de la ville de Québec. Il est situé au nord de l'arrondissement de La Cité–Limoilou, à l'ouest de l'arrondissement de Beauport et à l'est des arrondissements Les Rivières et La Haute-Saint-Charles. Les origines de Charlesbourg tiennent à la concession aux Jésuites de la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges en 1626. Cette seigneurie s'étend vers le nord à partir de la rivière Saint-Charles, ce qui signifie que sa partie sud constitue l'actuel arrondissement Limoilou tandis que le reste est l'actuel Charlesbourg. C'est en 1665 que le nouvel intendant Jean Talon entreprend d'établir trois villages sur les plateaux situés plus au nord. Cette initiative est la cause de quelques frictions avec les Jésuites, seigneurs du lieu. Le premier de ces villages est constitué par un carré de 25 arpents carrés, au centre duquel un carré de cinq arpents (le trait-carré) est réservé pour l'église, le presbytère et le cimetière. Les maisons des colons sont situées sur le pourtour du trait-carré, et leurs terres de forme trapézoïdale s'étendent en étoile vers l'extérieur. Un second village, limité par manque d'espace à un « demi-cercle », est établi juste au sud à la Petite-Auvergne, et le troisième est établi en 1667 à Bourg-Royal, plus au nord-est. Cette disposition particulière est encore visible du haut des airs et est la marque distinctive de Charlesbourg. |
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Notre-Dame-des-Anges est une municipalité de paroisse enclavée dans le territoire de la ville de Québec. Elle renferme le monastère des Augustines et l'Hôpital général de Québec. L'ensemble de ces édifices a été classé site historique en 1977. Cette petite municipalité insolite, sans administration municipale, occupe une superficie de seulement six hectares (0,06 km2) et possède une population de 427 habitants. Fondée en paroisse civile en 1722, elle fut incorporée en tant que municipalité de paroisse le 1er juillet 1855 dans le but de soustraire des impôts l'Hôpital Général, son unique occupant. Les terrains auprès de la rivière Saint-Charles furent octroyés d'abord en fief à l'ordre des Récollets, qui y fondèrent un couvent. La seigneurie passa ensuite aux Jésuites, qui lui donnèrent le nom Notre-Dame-des-Anges en 1626. Les Récollets la regagnèrent dès leur retour en Nouvelle-France en 1670. En 1692, Mgr de Saint-Vallier, 2e évêque de Québec, l'acheta dans le but d'y fonder l'hôpital, ce qui eut lieu l'année suivante. En 1698, il mit à la tête de l'hôpital quatre religieuses Augustines de l'Hôtel-Dieu de Québec, qui fondèrent ainsi une nouvelle communauté de leur ordre, et qui est toujours en charge de l'hôpital. |
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Saint-François-de-l'Île-d'Orléans est une municipalité située dans la MRC de l'Île-d'Orléans. Le territoire de la municipalité couvre 16 % de la superficie de l'île d'Orléans, à l'est de Sainte-Famille et de Saint-Jean-de-l'Île-d'Orléans. Fondée en 1679, la paroisse a été érigée canoniquement en 1714 sous la dénomination Saint-François-de-Sales. La dénomination retenue célèbre le souvenir de François Berthelot, comte de Jouy et de Saint-Laurent, conseiller de Paris au Parlement et seigneur de l'île d'Orléans (1675) au moment de la création de la paroisse. Cette appellation a été transférée telle quelle à la municipalité de paroisse établie en 1855, laquelle n'est exclusivement identifiée que sous la dénomination abrégée Saint-François. En 2003, la municipalité de la paroisse de Saint-François devenait la municipalité de Saint-François-de-l'Île-d'Orléans. L'église de Saint-François, construite en 1734, était fabriquée en pierre. En 1988, un accident d'automobile déclenche un incendie qui ravage cette église, l'une des plus vieilles de l'île. Elle a été reconstruite en 1992. |
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Clermont est une ville située dans la MRC de Charlevoix-Est. Le recensement de 2006 y dénombre 3 041 habitants. Le nom de Clermont est ainsi donné en hommage au philosophe Blaise Pascal qui était originaire de Clermont-Ferrand. C'est l'auteur et poète québécois Félix-Antoine Savard qui est à l'origine de la fondation de Clermont en 1935. Toutefois, dès le début du XIXe siècle, l'endroit est peuplé par des colons qui pratiquent l'agriculture. À l'époque, la ville de Clermont est appelée Chute Nairne. Avec le temps, des moulins à scie et à farine ont fait une percée sans oublier les commerces grâce à des artisans. Peu à peu, le potentiel hydroélectrique de la région mène à l'implantation de l'usine de pâtes et papiers. En 1909, Rodolphe Forget crée la East Canada Power and Pulp, ce qui permet au marché des pâtes et papiers de connaître un essor marquant. C'est donc le que l'auteur de Menaud, Maître-Draveur, aussi vicaire dans la paroisse de Saint-Étienne-de-la-Malbaie, fonde officiellement la ville de Clermont. Voulant donner un caractère unique à la ville, surtout suite aux demandes des citoyens, Félix-Antoine Savard fait une demande à l'évêque de Chicoutimi, Mgr Charles Lamarche, soit l'érection d'une nouvelle paroisse. La proposition est acceptée et la ville voit le jour. |
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Fossambault-sur-le-Lac est une ville située dans la MRC de La Jacques-Cartier. Elle occupe les terres entourant la partie sud du lac Saint-Joseph. Incorporée en 1949, la ville est surtout connue pour abriter de nombreuses résidences secondaires, mais on y trouve aussi une certaine population permanente. La ville est nommée en l'honneur de Jacques Nau de La Boissière et de Fossambault, conseiller du roi et trésorier des finances en Berry. Le peuplement du lac Saint-Joseph a commencé au début du XXe siècle. Seule une occupation du territoire par quelques agriculteurs irlandais fournit les traces d'une occupation humaine au XIXe siècle. Le phénomène de villégiature apparaît vers 1896, lorsque le notaire Cyprien Labrecque se construit une résidence. Par la suite, des notables occupent les lieux : notaires, greffiers, médecins et marchands, la plupart étant citoyens de Québec. En 1934, Thomas Maher, un homme d'affaires de Québec, achète de la Consolidated Paper Corporation des terres tout autour du bassin supérieur du lac et une partie du bassin sud. Subdivisées, ces terres sont offertes aux villégiateurs venus surtout de Québec. Conscient du caractère pittoresque du site, il inclut dans les contrats de vente des clauses exigeant des nouveaux propriétaires qu'ils construisent des résidences adaptées au contexte naturel environnant. C'est à partir de cette année que le développement du lac Saint-Joseph subit un véritable essor. |
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Saint-Augustin-de-Desmaures est une ville située dans l'agglomération de Québec. Elle a été reconstituée le 1er janvier 2006 après avoir été fusionnée à la ville de Québec le 1er janvier 2002 dans le cadre des Réorganisations municipales québécoises. Par un référendum tenu le 20 juin 2004, les citoyens de Saint-Augustin ont décidé de quitter la ville de Québec et de redevenir une municipalité distincte. Le développement de Saint-Augustin a commencé en 1647 avec la concession d'une seigneurie aux frères Jean Juchereau de Maur et Noël Juchereau Deschatelets. Un moulin banal est construit en 1672 là où la décharge du lac Saint-Augustin se jette dans le fleuve. La paroisse catholique est fondée en 1691. À cette époque le cœur de la seigneurie se situe sur le bord du fleuve puisque c'est là qu'on construit la première église en 1694. Une autre, en pierre, la remplace à l'Anse-à-Maheu en 1723. |
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Cap-Rouge est un des 35 quartiers de la ville de Québec. Depuis le 1er novembre 2009, il est rattaché à l'arrondissement Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge. Il était auparavant l'un des trois qui étaient situés dans l'arrondissement Laurentien. Il est délimité au sud par le fleuve Saint-Laurent. Avant les réorganisations municipales québécoises de 2002, Cap-Rouge était une municipalité distincte; cependant le quartier actuel est plus important puisqu'il s'étend au nord jusqu'à l'autoroute 40. |
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Donnacona est une ville située dans la MRC de Portneuf. Elle s’étend sur une superficie de 20 kilomètres carrés et sa population atteint près de 6 000 Donnaconiennes et Donnaconiens. Cette ville porte le nom du chef Iroquoien Donnacona. L’histoire du développement de la région débute en 1672, quand l'intendant Jean Talon concède à Toussaint Toupin (du Sault-à-la-Puce, Beauport) et à son fils Jean Toupin dit Dussault ce territoire à développer, nommé la Seigneurie de la Pointe-aux-Écureuils. En 1912, l’arrivée de la Donnacona Paper Limited entraîne un développement urbain rapide et, en 1915, la municipalité de Donnacona est fondée, à côté de la paroisse Les Écureuils. |
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Saint-Raymond est une ville située dans la MRC de Portneuf. Elle est nommée en l'honneur de Raymond Nonnat. La ville, située de part et d'autre de la rivière Sainte-Anne, a une population de 9234 habitants. Le territoire municipal s'étend loin au nord et a une superficie totale de 685 km2. La plus grande partie de la municipalité est constituée de forêts où plusieurs chalets sont construits. L'érection canonique fut faite en 1842 mais l'organisation civile ne vit le jour qu'en 1845. La principale industrie locale est celle du bois. Des personnalités célèbres sont nées à Saint-Raymond, tels Louis Jobin, sculpteur, et Luc Plamondon, parolier. Saint-Raymond est connue pour la piste cyclable Jacques Cartier – Portneuf (63 km de longueur entre Shannon et Rivière-à-Pierre) ainsi que pour les nombreuses pistes de motoneige. |
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Château-Richer est une ville située dans la MRC de La Côte-de-Beaupré. Le recensement de 2006 y dénombre 3 563 habitants. La colonisation française du lieu remonte à la création de la seigneurie de Beaupré en 1636 et de celle de l'Île d'Orléans qui lui fait face. Olivier Le Tardif est considéré comme le véritable fondateur du village qui concéda les premières terres aux colons. La paroisse de La Visitation de Notre-Dame de Château-Richer est la plus ancienne paroisse catholique rurale au nord du Mexique. La première mention du nom Château-Richer apparaît dès 1642 sur la carte de l'arpenteur Jean Bourdon pour désigner le promontoire où est érigée l'actuelle église de La Visitation de Notre-Dame. |
22 | Cap-Santé est le chef-lieu de la MRC de Portneuf.
Le nom de Cap-Santé est apparu pour la première fois en 1679, dans le nom de la paroisse de La Sainte-Famille-du-Cap-Santé. Elle devint par la suite la municipalité de la paroisse de Sainte-Famille (1855), puis la municipalité de Cap-Santé (1979) et enfin la ville de Cap-Santé (2000). L'église actuelle a été construite entre les années 1754-1767. L'église révèle une architecture unique avec sa façade monumentale ornée de trois niches et ses deux tours surmontées de clochers, une décoration intérieure réalisée entre 1859 et 1861 par le sculpteur Raphaël Giroux et le maître-plâtrier François Blouin et un retable de forme trapézoïdale. |
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Saint-Joachim est une municipalité de paroisse située dans la MRC de La Côte-de-Beaupré. Le recensement de 2006 y dénombre 1 362 habitants. Saint-Joachim, accessible via la Route de Nouvelle-France, est l'un des plus anciens lieux de colonisation au Canada. L'avenue Royale est bordée de nombreuses maisons ancestrales. Dès 1610 le blé y est cultivé pour la colonie naissante à Québec. Le Séminaire de Québec était le propriétaire des lieux sous le régime seigneurial et y implanta quatre fermes à partir de 1664. L’église actuelle, construite en pierre entre 1777 et 1779, est une des plus anciennes églises conservées au Québec. Le Canyon Sainte-Anne avec sa chute de 74 mètres, gronde entre des gorges vieilles de 1,2 milliard d'années. |
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Stoneham-et-Tewkesbury est une municipalité de cantons unis située dans la MRC de La Jacques-Cartier. Elle est située à la porte de la réserve faunique des Laurentides et sur la route qui relie Québec à la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Depuis 45 ans, la population de la municipalité croît à un rythme constant et atteint 7205 habitants en 2011. La municipalité, sise sur les bords de la rivière des Hurons, est encaissée dans un décor boisé et accidenté, constitué du massif laurentien, à la limite nord de Québec dont elle est distante de 25 km (de son centre-ville). La partie propre à Tewkesbury est parcourue par les eaux de la rivière Jacques-Cartier. De très nombreux lacs parsèment le paysage : lacs Beaumont, des Deux-Truites, Drouin, Durand, Lagon, Marcotte, Saint-Vincent, Saint-Guillaume, Savard, des Ventres Rouges, de même que plusieurs rivières : Jacques-Cartier, à l'Épaule, des Hurons et du Hibou. Au sud, une petite section de la municipalité est riveraine au Lac Saint-Charles et une autre au Lac Clément. Finalement, notons qu'on retrouve sur le territoire de très nombreux monts de 700 à 900 m dont les plus connus sont les monts : Wright, Hibou, à l'Épaule et de la Cachée. |
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Les Éboulements est une municipalité située dans la MRC de Charlevoix. Son nom rappelle un violent tremblement de terre qui ébranla toute la région de Charlevoix en février 1663. Le séisme provoqua le déplacement d'un important morceau de terre, à l'emplacement actuel du village de Saint-Joseph-de-la-Rive, longtemps appelé Les Éboulements en-bas, aujourd'hui fusionné. Le village des Éboulements, initialement nommé L'Assomption-de-la-Sainte-Vierge, obtint son nom officiel en 1859. Au nord-ouest du village se trouve le Mont des Éboulements, point d'impact d'un astéroïde il y a environ 360 millions d'années, créant ce qu'on appelle le Cratère de Charlevoix. Comme ailleurs dans Charlevoix, Les Éboulements est façonné de plusieurs montagnes, plateaux et vallons. 1663: (5 février) Séisme important, possiblement de magnitude 7 sur l'échelle de Richter, qui provoque l'éboulement d'une petite montagne et son affaissement dans le fleuve Saint-Laurent, créant la pointe actuelle où se trouve le quai. Avant 1683: Concession de la partie ouest de la seigneurie des Éboulements à Charles de Lessard, originaire de Sainte-Anne-de-Beaupré, comprise entre la seigneurie du Gouffre et la rivière du Moulin. |
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Saint-Siméon est une municipalité située dans la MRC de Charlevoix-Est. Le recensement de 2006 y dénombre 1 360 habitants. Les hameaux de Port-au-Persil, Rivière-Noire, Baie-des-Rochers et Port-aux-Quilles font partie de la municipalité. La randonnée en forêt, l'escalade en montagne au centre « Les Palissades », l'observation des baleines et la pêche à l'éperlan sont les principales activités pratiquées à Saint-Siméon. La municipalité a été formée en 1869 en se détachant de Saint-Fidèle-de-Mont-Murray (maintenant intégrée à La Malbaie). En 1911, le noyau central du village et la paroisse se séparent, comme il était courant de le faire à cette époque, pour ensuite se refusionner en 2001. À partir de 1940, le village deviendra un plaque tournante des axes de communication du nord du Québec avec une liaison régulière par traversier vers Rivière-du-Loup. |
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Pont-Rouge est une ville du Québec située dans la MRC de Portneuf dans la région de la Capitale-Nationale. Elle est traversée par la rivière Jacques-Cartier. Le recensement de 2006 y dénombre 7 518 habitants. Les premiers efforts de colonisation du secteur remonteraient aux alentours de 1769. Le 15 avril 1867, l'archevêque de Québec Charles-François Baillargeon fonde la paroisse religieuse de Sainte-Jeanne-de-Neuville à partir de portions de Cap-Santé, Saint-Basile et Neuville. Après la séparation de la paroisse en deux en 1911 (le village de Pont-Rouge et la paroisse Sainte-Jeanne-de-Pont-Rouge), la désignation de « Ville de Pont-Rouge » fut décidée à l'occasion du regroupement des deux entités le 3 janvier 1996. Les moyens de transport ont considérablement influencé le développement de la paroisse, notamment ses deux ponts et la construction du chemin de fer du Canadien Pacifique en 1874. Le pont Royal (maintenant Pont Déry) a été reconstruit plusieurs fois, dû à la faible résistance de son tablier. Ce pont servit longtemps à faciliter le transport des lourdes charges et du courrier entre Québec et Montréal |
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