La topographie de la commune est montagneuse, de grands écarts se lisent dans les altitudes. Le point le plus bas est au zéro, soit le niveau de la mer. Son altitude maximale est de 655 mètres[9]. L'altitude moyenne est de 328 mètres, la mairie de Port-Vendres est à 13 mètres.
Affleurement de schiste cambrien (c 540 Ma), Anse de Paulilles.
De souche géologique principalement siliceuse, le sol est acide, d'où la présence de maquis et non de garrigues, présents sur les sols calcaires.
La commune est située dans la zone axiale de la chaîne de montagnes des Pyrénées, dans son secteur oriental. Les formations géologiques de la commune sont principalement d'âge paléozoïque ou édiacarien (pré-cambrien), c'est-à-dire âgées de 300 à 600 millions d'années environ[10].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[11].
Les inondations et les coulées de boue sont les principales catastrophes survenues dans les vingt dernières années : six événements sont recensés.
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[13].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 757 mm, avec 5,5 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Perthus à 21 km à vol d'oiseau[14], est de 15,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 849,6 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Six ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[27] :
Au , Port-Vendres est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Cyprien[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant quatorze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[I 3],[I 1]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 4],[I 5].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[35]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[36].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
cultures permanentes (36 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,7 %), zones agricoles hétérogènes (18,2 %), zones urbanisées (8,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), eaux maritimes (1,1 %)[37]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
La commune est traversée par la RD 114 en direction de Collioure en passant par la côte, et par la RD 86A plus à l’intérieur, la RD 914 en direction de Banyuls-sur-Mer au sud et la voie rapide vers Elne et Perpignan.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés le sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[40]. Du fait de son exposition marine, la commune est soumise également à un risque d'effondrement de falaise et de submersion marine, due à l'action conjuguée de la montée des eaux par surélévation du plan d’eau lors des tempêtes attaquant la côte et de l’action dynamique de la houle[41].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[42]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[43]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[44].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[45].
Carte des zones inondables.
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[46].
En catalan, le nom de la commune est Port Vendres dans la graphie traditionnelle ou Portvendres dans la graphie normalisée[47],[48].
La plus ancienne graphie attestée date du Ier siècle et indique Portus Veneris[49], qui était, pense-t-on, un port de quarantaine ; ou bien qui signifiait "Port de Vénus" (voir "veneris" ).
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On entend souvent dire que Port Vendres aurait été fondée par les phéniciens pendant le VIe siècle av. J.-C. Et que par conséquent elle aurait été le premier port de commerce du Roussillon, reliant le monde occidental au monde oriental[50]. Cependant, aucune source archéologique n'atteste ce propos qui doit être regardé avec prudence.
On dit aussi que sur l’une des falaises, au bord des flots, les Grecs ont élevé un temple à Vénus au VIIe siècle av. J.-C., identique à tous ceux de la Grèce. Vénus, qui venait d'émigrer aux grèves de la Gaule,serait devenue la Vénus pyrénéenne, hommage rendu aux habitants qui peuplaient le versant nord de ces montagnes. Cette idée n'est pas non plus corroborée par l'archéologie. Seule la toponymie (Portus Veneris, le port de Vénus) tendrait à l'accréditer. Les fouilles subaquatiques de l'épave de Port-Vendres 9 ont mis au jour de nombreux vestiges architecturaux issus d'un temple antique : il est maintenant acquis qu'ils ne proviennent pas de Port-Vendres mais ont constitué le lest d'un navire, et sont issus de la démolition d'un édifice de culte à l'antiquité tardive. Ils ne peuvent donc être regardés comme une preuve de la présence à Port-Vendres d'un temple de Vénus[51].
Les nombreuses fouilles archéologiques subaquatiques, réalisées par l'ARESMAR sur Port-Vendres, démontrent qu'au début de notre ère il ne s'agissait pas d'un port à proprement parler, mais d'un abri situé sur la liaison Tarragone - Empuries - Narbonne. En effet, l'Anse Gerbal, à l'emplacement de la criée actuelle, présentait un havre permettant aux navire rencontrant des difficultés à franchir le Cap Béar de s'abriter. Néanmoins, son entrée est difficile à négocier par forte tramontane et plusieurs navires se sont échoués au pied de la Redoute Béar entre le Ier et le Ve siècle de notre ère[52].
La ville fut abandonnée peu à peu, à cause de sa localisation, mais sans réellement s'éteindre, puisqu'en 1272 on retrouve dans le testament de Jacques Ier le Conquérant une mention de la ville de « Port-Vendre de Collioure », indiquant que Port-Vendres et Collioure étaient réunies en une seule commune, qui se sont ensuite séparées naturellement, car celles-ci étaient géographiquement séparées.
Malheureusement, l'abandon a laissé la ville se dégrader. En 1599, des travaux de rénovations sont lancés durant tout le siècle à l'amélioration du port, perçage de quelques rues, constructions de nouvelles habitations, constructions de quais et de débarcadères plus commodes.
Les Espagnols tentèrent un débarquement en 1690 puis réussissent leur entreprise en 1794, et Port-Vendres tombe en leur pouvoir, ainsi que Collioure anciennement réunis. Ils seront expulsés l'année suivante par les Français. Il y avait durant le Directoire un bureau des douanes désigné pour l'exportation du tabac[53].
La commodité de la rade, ouverte seulement au nord-est, protège le bassin. Elle offre un refuge aux navires menacés par les tempêtes du Golfe du Lion qui ne peuvent pas regagner les ports de Sète ou de Marseille, trop éloignés. Port-Vendres était une bonne position pour une escadre destinée à agir sur les côtes voisines.
Un nouveau port de galère est creusé en 1700, par nécessité d'abriter de nombreux bateaux de guerre, mais après de nombreuses difficultés, la construction fut abandonnée en l'état en 1709, avant d'être reprise et terminée 63 ans plus tard.
Augustin-Joseph de Mailly ré-organise Port-Vendres qu’il veut comme Perpignan la représentation idéale d’une ville maçonnique. Il y fait construire un port profond et à l'abri des vents. Outre le port moderne, en 15 années (1770-1785), il complète la ville, trace et perce quelques petites rues, construit de nouvelles habitations sur un plan uniforme, rectifie des alignements, construit des quais et des débarcadères commodes. Pour marquer d'un symbole la naissance de Port-Vendres, Louis XVI permet à la province de faire ériger à sa gloire le premier monument élevé en France en son honneur, l'obélisque de Port-Vendres, au cours des années 1780.
Port-Vendres fut un des ports d'embarquement prévus en juin 1940 pour le déménagement du gouvernement Reynaud en Algérie, projet qui avorta à la suite des manœuvres du maréchal Pétain qui aboutirent à la création du régime de Vichy.[réf. nécessaire]
À partir du , l’armée allemande occupe Port-Vendres et transforme la côte rocheuse roussillonnaise pour, d’une part, protéger la dynamiterie de Paulilles et la région d’un éventuel débarquement et d’autre part, affirmer Port-Vendres comme port stratégique pour le transit des convois de minerai de fer et de nitrate arrivant d’Espagne[56].
Des murs antichars sont construits sur les plages des Elmes et de Paulilles. Un champ de mines sous-marines est établi autour du Cap Béar. L’occupant truffe les reliefs rocheux escarpés de casemates où sont installées des pièces d’artillerie.
Une flottille de protection du port et des parages est constituée de bateaux de pêche faiblement armés. Les bâtiments les plus importants de la Kriegsmarine sont quelques unités du Groupe F de la 6e Sicherungsflottille, incluant les SG11 ex-Alice Robert et SG21 ex-Amiral Sénès qui font relâche à Port-Vendres entre les missions d’escorte de cargos venant d’Espagne et à destination de Sète ou Marseille. Cette importance stratégique fait de Port-Vendres une cible pour les Alliés.
En 1943 et 1944, plusieurs navires arrivant ou quittant Port-Vendres sont torpillés par des sous-marins anglais de la classe Umpire : le Saint Lucien (par le HMS Unruly), le Saumur (par le HMS Upstart), l’Astrée (par le HMS Untiring) et l’escorteur rapide de la Kriegsmarine SG11 ex-Alice Robert (par le HMS Ultor).
Le , les Allemands fuirent la région alors qu'ils l'occupaient, et firent sauter leurs entrepôts de munitions et d'armes, ne voulant pas les abandonner derrière eux. Le plus gros danger était celui formé par les mines marines qu'ils avaient disposées en prévision d'un débarquement allié. C'est donc ce jour-là, après avoir évacué les habitants, que les Allemands mirent à feu ces mines, détruisant les installations portuaires et les habitations voisines.
En juin 1962, au moment de l’indépendance de l’Algérie, de nombreux Pieds-Noirs sont rapatriés en France métropolitaine, notamment à bord de cargos débarquant à Port-Vendres avec Bertrand ullmann
Reddition de Cornwallis aux Français et aux Américains à Yorktown en 1781.
Depuis 1990, Port-Vendres est jumelée avec Yorktown (Virginie) (66 134 hab.).
Ce jumelage s'explique par des liens historiques. Port-Vendres a été le port d'embarquement de régiments français envoyés par Louis XVI pour aider les insurgés américains face aux Britanniques durant le siège de Yorktown. Un des bas-reliefs de l'obélisque de Port-Vendres fait référence à l'indépendance américaine acquise en 1781 à Yorktown grâce aux troupes parties de Port-Vendres.
Le , le conseil municipal vote à l'unanimité la décision de passer un accord de jumelage avec la commune de Sóller située sur la côte nord-ouest et au pied de la Serra de Tramuntana de l'île de Majorque[65]. Le jumelage devient officiel le [66].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1831. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[68].
En 2022, la commune comptait 3 976 habitants[Note 7], en évolution de −5,04 % par rapport à 2016 (Pyrénées-Orientales : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
L'hôpital le plus proche se trouve à Perpignan, mais la commune dispose de sept médecins généralistes, trois dentistes, deux pharmacies et d'une maison de retraite.
Port-Vendres dispose d'un stade (Paul Cervello) réservé au football et au rugby, de quatre courts de tennis, d'un dojo pour le judo et d’un gymnase. Deux salles au centre-ville sont disponibles pour les clubs de danse et de gymnastique.
Le port de plaisance de Port-Vendres est un centre international de yachting.
Judo : Judo Club Port-Vendres/Collioure, fondé en 1956, regroupant les deux villes. Les cours se déroulent au Dojo Justin Auvergne, au-dessus du stade municipal.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 111 personnes, parmi lesquelles on compte 70,6 % d'actifs (54,4 % ayant un emploi et 16,2 % de chômeurs) et 29,4 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 11]. Elle compte 1 231 emplois en 2018, contre 1 358 en 2013 et 1 504 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 184, soit un indicateur de concentration d'emploi de 104 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,2 %[I 12].
Sur ces 1 184 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 612 travaillent dans la commune, soit 52 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 67,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8 % les transports en commun, 23,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Les équipements spécialisés, la main-d'œuvre qualifiée, et les coûts de passage portuaire compétitifs permettent de traiter plus de 200 000 tonnes de produits par an et de générer 45 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2008. Port-Vendres se déchire entre sa vocation industrielle et des atouts touristiques.
La pêche (halieutique) arrive en tête avec 30 millions d'euros, suivie par l'activité commerciale avec 12 millions d'euros et la plaisance avec 3 millions d'euros. Il génère 610 emplois directs ainsi répartis : 300 pour le commerce, 270 pour la pêche et 40 pour la plaisance[76].
De futures installations permettront d'accueillir tous les bateaux de type navire frigorifique (REEFER) de 155 à 160 mètres de long et d'un tirant d'eau de 8,50 mètres, un tiers de la flotte des porte-conteneurs (FEEDER), qui sont des bateaux transportant des conteneurs, ainsi qu'une partie des rouliers de type Ro-Ro, pour l'embarquement des camions et Ro-pax. Une aire de stationnement pour les remorques d'environ 1 ha a été réalisée, mais le port est toujours en attente d'un troisième quai dans le cadre de la requalification du quai Dezoum à l'anse des Tamarins. L'aménagement d'un port-cité est toujours délicat, d'autant plus que le port est cerné par un relief capricieux et une vaste Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF).
Le fret fruitier
En 2008, le fret fruitier s'est élevé à 350 463 tonnes, soit une augmentation de 19 % par rapport à 2007 (293 696 tonnes) et 181 % par rapport à 2001 (124 675 tonnes).
Les échanges commerciaux avec les pays producteurs de fruits secs de type bananes et ananas, comme le Cameroun ou la Côte d'Ivoire, représentent 90 % du trafic, soit 196 650 tonnes en 2004 (+ 23,76 %). Ces chiffres sont à l'origine de l'agrandissement du Terminal Fruitier International de 17 000 m2, dont 16 000 m2 d’entrepôts réfrigérés, directement accessibles en bord à quai, aménagés en seize cellules à température dirigée, d’une capacité de stockage de 10 000 palettes[75].
Les conteneurs
21 289 mouvements de conteneurs ont été enregistrés dans le port en 2008. L'activité est en augmentation de 67 % par rapport à 2007 (12 708 mouvements) et 297 % par rapport à 2001 où seulement 888 mouvements étaient comptabilisés. Le port s'est équipé d'un outillage de pointe : une grue automotrice 15 T, deux chariots élévateurs de 60 T et 42 T, pour les conteneurs de 20 et 40 pieds, et un de 28 T, pour les conteneurs de 20 pieds[75].
Obélisque de Port-Vendres.Du Mège - Bas-reliefs de l'obélisque de Port-Vendres, 1858-1862
Place de l'Obélisque (Inscrit MH (1995)) : pour marquer d'un symbole la naissance de Port-Vendres, et à la demande des habitants d'alors, Louis XVI permit à la province, en 1780, de faire ériger à sa gloire le premier monument élevé en France en son honneur, l'obélisque de Port-Vendres, qui est aussi le seul monument dédié à Louis XVI qui ait survécu sans trop de dommages à la Révolution. Culminant à cent pieds au-dessus du niveau de la mer (autrement dit, trente-trois mètres), cette œuvre en marbre des Pyrénées surmontée d'un globe terrestre et couronnée d'une fleur de lys, tous deux réalisés en bronze, fut en partie préservée des destructions révolutionnaires mais perdit ses ornements inférieurs : après 1793 ne subsistaient que les quatre tortues de bronze placées aux angles du collet, entre la colonne et le dé soutenant les draperies. Ceci place d'ailleurs Port-Vendres sur la Route des tortues en Catalogne.
Redoute du Fanal (Inscrit MH (1933)) : réalisée par Vauban entre 1673 et 1700 pour assurer la défense du port. Son phare tribord vert marque l’entrée du port.
Phare du cap Béar (Classé MH (2012)) : construit en 1905, c'est un bâtiment de la Marine nationale servant à contrôler le trafic maritime et à établir des prévisions météorologiques.
Place Castellane : une grande place sur le port, avec son couple d’amoureux port-vendrais surnommés « Fenouil et Fenouille » qui ont inspiré un sculpteur qui voulut rendre hommage à leur amour.
Église Sainte-Marie de CospronsLa Tour de l'Horloge est le seul vestige de la redoute de la presqu’île qui faisait partie des trois fortifications dessinées par Vauban.
Un centre culturel, place Castellane, est doté d'un cinéma « Vauban », d'un centre socio-culturel et de salles de conférences, et propose des expositions permanentes de peintures, photos et sculptures.
Une médiathèque intercommunale dépendant de la communauté de communes Albères, Côte Vermeille, Illibéris est implantée à Port-Vendres dans des locaux aménagés à neuf en 2020[79].
Le Musée d'archéologie maritime : les fouilles archéologiques sous-marines conduites depuis une trentaine d'années ont permis de mettre au jour de nombreux vestiges représentatifs du commerce maritime et de la navigation à l'époque romaine. En particulier, une épave de navire antique quasi complète a été fouillée à l'emplacement de la criée. Un trésor monétaire du IIIe siècle a aussi été retrouvé, de même que de nombreux éléments architecturaux transportés dans les navires, ou encore des cargaisons d'amphores, de vaisselle diverse et de nombreux objets de la vie quotidienne à bord des navires. Un projet de musée permettant de présenter ces éléments au public a été lancé, est allé jusqu'à l'étape de la construction et du recrutement du personnel, mais a été abandonné au début des années 2000 à la suite du changement de municipalité et n'a pas encore vu le jour. Un projet de « centre d'interprétation de la mer » a été lancé en 2018 mais n'a pas vu le jour, abandonné dans sa forme complète à la suite des élections de 2020.
Fort Oullastrell (ou Ullastrell). Pour renforcer la sécurité de l’accès au port de Port-Vendres et empêcher tout débarquement sur la plage de Paulilles, ce fort a été construit en 1861. En 1880 il a été vendu à la fabrique de dynamite de Paulilles pour servir d'habitation au gardien des stocks de dynamite[80].
D'azur à la galère antique d'or habillée d'argent, en pointe, surmontée de trois tours mal ordonnées aussi d'or, maçonnées de sable, ouvertes et ajourées du champ[81].
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Cyprien comprend trois villes-centres (Argelès-sur-Mer, Elne et Saint-Cyprien) et onze communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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