Pierre (archevêque de Lyon)
Archevêque de Lyon Archidiocèse de Lyon | |
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Évêque de Viviers Diocèse de Viviers | |
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Gaucherand de Montaigu (d) |
Naissance |
Date inconnue |
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Décès | |
Activité |
Ordre religieux |
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Pierre, mort le , à Antioche, est un prélat du XIIe siècle, succéssivement évêque de Viviers, sous le nom de Pierre II, puis archevêque de Lyon, sous le nom de Pierre Ier.
Biographie
[modifier | modifier le code]Si les origines familiales de Pierre ne sont pas précisément connues, il semble originaire de Bourgogne[1]. Roche (1894) indiquait cependant qu'il était parent d'Aldebert d'Uzès, évêque de Nîmes[1].
Il commence sa carrière religieuse comme moine clunisien[1],[2],[3].
Vers 1125, il monte sur le trône épiscopal de Viviers[1][1],[2],[3]. Son épiscopat est court et laisse peu de traces[1],[2]. En 1129, il participe avec les évêques de Die et de Grenoble à pacifier les querelles entre l'abbaye de Romans et Silvion de Clérieu[1],[2] (le Regeste dauphinois mentionne l'année 1132[4]). L'année suivante, le pape Innocent II fait appel à luia fin de rétablir l'accord entre les abbés de Saint-Tibéry et de la Chaise-Dieu[1],[2].
En 1131, il est transféré à Lyon[5],[2],[3]. Ce transfert lui vaut une lettre de félicitation de son ancien supérieur lorsqu'il était à Cluny, Pierre le Vénérable[5],[2].
En 1132, Innocent II demande aux évêques d'Autun, de Viviers, de Grenoble et à l'abbé de Savigny de faire détruire les châteaux de Lissieu et de l'Illié, qui sont à l'origine de l'archevêque de Lyon et de Guichard, sire de Beaujeu[2],[6].
Au cours de son archiépiscopat, il soutient la création de plusieurs abbayes : celle du Miroir, l'abbaye du Joug-Dieu et celle de la Bénisson-Dieu[3].
Il est également légat pontifical[7],[3]. En 1139, il est ainsi envoyé en mission en Syrie à Antioche[7],[3]. Il tombe malade dans cette ville et meurt le [7],[3].
Références
[modifier | modifier le code]- Roche 1894, p. 143.
- Régné 1921, p. 30.
- Archevêque de Lyon, p. 48
- Ulysse Chevalier, Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349. Tome 1, Fascicule 2, Impr. valentinoise, 1912-1926 (lire en ligne), p. 587-588, Acte no 3471.
- Roche 1894, p. 144.
- Ulysse Chevalier, Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349. Tome 1, Fascicule 2, Impr. valentinoise, 1912-1926 (lire en ligne), p. 591, Acte no 3495.
- Roche 1894, p. 145.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bernard Berthod, Jacqueline Boucher, Bruno Galland, Régis Ladous et André Pelletier, Archevêques de Lyon, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , 191 p. (ISBN 978-2-84147-228-4, BNF 43719523).
- Jean Régné, Histoire du Vivarais (2): Le développement politique et administratif du pays, de 1039 à 1500, Marseille, (lire en ligne).
- Auguste Roche, Armorial généalogique et bibliographique des évêques de Viviers. Vol.1, (lire en ligne), p. 143-145.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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