Pic de Tarbésou
Pic de Tarbésou | |
Le pic vu depuis le port de Pailhères. | |
Géographie | |
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Altitude | 2 364 m[1] |
Massif | Massif du Donezan (Pyrénées) |
Coordonnées | 42° 42′ 50″ nord, 1° 58′ 15″ est[1] |
Administration | |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Géologie | |
Roches | Roche métasédimentaire |
Type | Pic pyramidal |
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Le pic de Tarbésou (2 364 m) est un sommet des Pyrénées françaises situé dans l'Ariège.
Le sommet appartient à un petit massif peu individualisé, parfois désigné par l'appellation de « massif du Donezan », prenant le nom de l'entité historique et géographique se trouvant sur son versant oriental et correspondant à l'ancien canton de Quérigut, partie isolée du reste du département de l'Ariège.
Géographie
[modifier | modifier le code]Administrativement, le sommet se trouve à la limite des territoires communaux d'Ascou (versant ouest) et de Mijanès (versant est)[1].
Le pic de Tarbésou appartient au petit massif du Donezan, qui sépare le Donezan à l'est, de la haute vallée de l'Ariège à l'ouest. Son ascension peut se faire par le biais du GR de pays du Tour du Donezan et du GR7B, au départ du port de Pailhères, situé à 2,5 km au nord-est. Au sud, le chemin se poursuit vers le col de l'Egue, qui permet de rejoindre la vallée d'Orlu, le roc Blanc et le refuge d'en Beys.
Sur son versant sud, le Tarbésou domine les étangs de Rabassoles (Rabassoles noir, Rabassoles bleu, Rabassoles bas). À l'ouest, il surplombe les pistes de la station d'Ascou-Pailhères.
Topographie
[modifier | modifier le code]Le massif du Tarbésou (ou du Donezan) constitue le prolongement dans sa partie nord du massif du Carlit, dont il se détache pour s'écarter de la zone axiale pyrénéenne[2].
Géologie
[modifier | modifier le code]Le pic de Tarbésou se trouve juste au-delà de la bordure nord-ouest du pluton hercynien du Quérigut, composé de granite, de gabbro et d'autres roches ignées intrusives[3]. Le pic fait partie de l'encaissant du pluton. Il repose sur des métasédiments (schistes, etc.) du groupe de Jujols d'âge cambrien (c. 500 Ma)[4].
Notoriété
[modifier | modifier le code]Dessiné en 1971 par le peintre ariégeois Ryton Cazenave, l'insigne national des Unités de montagne de la Gendarmerie nationale (comprenant les Pelotons de gendarmerie de haute montagne et les pelotons de gendarmerie de montagne) intègre de manière stylisée le pic de Tarbésou et la dent d'Orlu[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Lucien Goron, « Les unités topographiques du Pays ariégeois : Le rôle des cycles d'érosion tertiaires et des glaciations quaternaires dans leur morphologie », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
- J.B. Aurejac et al., « Le complexe granitique de Quérigut (Pyrénées, France) ré-examiné par la technique de l'ASM : un pluton syntectonique de la transpression dextre hercynienne », Bull. Soc. Géol. Fr., no 175, 2004 [lire en ligne].
- J.-J. Lagasquie et al., « Cartographie géomorphologique du Quérigut et du Madrés, Pyrénées-orientales », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, vol. 53, no 2, 1982, p. 221-232 [lire en ligne].
- Denis Slagmulder, « Un Ariégeois auteur de l'écusson des gendarmes de montagne de toute la France », La Dépêche du midi, (lire en ligne)