Aller au contenu

Philipp Jarnach

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Philipp Jarnach
Description de l'image defaut.svg.
Nom de naissance Philippe Raphaël Jarnach
Naissance
Noisy-le-Sec, Drapeau de la France France
Décès (à 90 ans)
Börnsen, Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
Activité principale Pianiste, compositeur
Maîtres Édouard Risler, Albert Lavignac
Élèves Kurt Weill, Otto Luening, Wilhelm Maler, Bernd Alois Zimmermann, Jürg Baur, Eberhard Werdin, Nikos Skalkottas, Colin Brumby

Philipp Jarnach est un pianiste et compositeur allemand, d'origine française, né à Noisy-le-Sec le et décédé à Börnsen, près de Hambourg, le [1].

Son père était le dessinateur-sculpteur d'origine catalane Esteban (Etienne) Jarnach, entre autres célèbre pour sa participation au Carnaval de Nice. Il fit ses études à Paris auprès d'Édouard Risler (piano) et d'Albert Lavignac (harmonie). Durant la Première Guerre mondiale, Jarnach, marié à une Allemande, répudia la nationalité française[2] et se réfugia en Suisse où il enseigna la composition à Zurich. Il y rencontra Ferruccio Busoni avec qui il se lia d'amitié, et, lorsque celui-ci mourut en 1924, il acheva son opéra Doktor Faust, créé à Dresde l'année suivante. À partir de 1927, il fut professeur à Cologne, puis directeur de la Musikhochschule de Hambourg de 1949 à 1959, tout en y enseignant la composition jusqu'en 1970.

Parmi ses élèves figurent Kurt Weill, Otto Luening, Wilhelm Maler, Bernd Alois Zimmermann, Jürg Baur, Eberhard Werdin et Nikos Skalkottas.

Il est le père de l'acteur Wolfgang Jarnach et du musicien et comédien Franz Jarnach. Il est également le frère de la comédienne Simone Jarnac.

Œuvres (sélection)

[modifier | modifier le code]
  • Quintette à cordes (1920)
  • Sinfonia brevis, opus 14
  • 3 pièces pour piano (Ballabile, sarabande, burlesca) (1924)
  • Quatuor à cordes, opus 16 (1924)
  • 2 sonates pour violon et piano
  • Sonatine pour violoncelle et piano
  • Sonatine pour flûte et piano
  • Musik zum Gedächtnis der Einsamen, pour quatuor à cordes et orchestre à cordes (1952)

Cet article a été rédigé d'après l'article en anglais de Wikipedia et le dictionnaire de la musique de Marc Honegger (Bordas, 1986)

Références

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]