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Parc national de Congaree

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Parc national de Congaree
Géographie
Pays
État
Coordonnées
Ville proche
Superficie
106 km2
Administration
Nom local
(en) Congaree National ParkVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Catégorie UICN
II[1]
WDPA
Création
Patrimonialité
National Natural Landmark (1974)
 Réserve mondiale de biosphère (1983, Plaine côtière de l'Atlantique Sud)
 Site Ramsar (2012)[2]
Visiteurs par an
120 166
Administration
Informations
Harry Hampton Visitor Center (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Localisation sur la carte de la Caroline du Sud
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Localisation sur la carte des États-Unis
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Le parc national de Congaree (Congaree National Park) est un parc national américain situé en Caroline du Sud, dans l'est des États-Unis. Le parc a reçu sa désignation officielle en 2003. 98 % de la superficie du parc est inaccessible par voiture et constitue un sanctuaire naturel protégé. Le parc conserve la plus grande étendue de forêt de feuillus inondable subsistant aux États-Unis[3]. Les arbres luxuriants qui poussent dans sa forêt de plaine inondable sont parmi les plus hauts de l'est des États-Unis, formant l'un des plus hauts couverts forestiers de feuillus tempérés qui subsistent au monde. La rivière Congaree traverse le parc. Il est possible de se promener sur une rampe en bois, de faire le tour du parc en canoë et d'observer les oiseaux de la région.

Les Indiens Congaree chassaient et pêchaient dans la plaine inondable avant l'arrivée des Européens. L'explorateur espagnol Hernando de Soto décrivit la région dans son journal de bord. Vers 1700, les Congarees furent décimés par la variole introduite par les colons. Après l'indépendance, les paysans tentèrent de drainer la plaine pour la rendre cultivable. Au XIXe siècle, la forêt fut exploitée pour son bois. En 1905 la Santee River Cypress Lumber Company, appartenant à Francis Beidler, acquit la plus grande partie du parc actuel. Le 18 octobre 1976, une loi a été adoptée pour créer le Congaree Swamp National Monument[4]. Un plan d’expansion a été présenté par Hollings et Thurmond en 1988, agrandissant le monument à 89 800 hectares (soit 89,8 km²). Puis l'exploitation du bois fut abandonnée. En 2003, il devint le 57e parc national des États-Unis. A cette occasion le Congrès a rebaptisé le monument Congaree National Park le 10 novembre 2003, abandonnant le terme trompeur de « marais » du nom, et a simultanément étendu sa limite autorisée d’environ 18,5 km², établissant sa superficie totale à 105,3 km².

En 1983, l'Unesco désigne le parc réserve de biosphère sous l'appellation Plaine côtière de l'Atlantique Sud[5]. Le , le parc est reconnu site Ramsar[6].

Description

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S'étendant sur près de 11 000 hectares, Congaree est la plus vaste forêt ancienne de feuillus en terres basses encore intacte aux Etats Unis. Le parc est constitué en grande partie de marais et d'eaux stagnantes, d'où émergent les énormes cyprès chauves, arbres aquatiques parfaitement adaptés à leur milieu naturel. Le long de la Congaree River, de nombreuses rivières serpentant à travers la forêt alimentent ces riches écosystèmes.

Les grands animaux que l’on peut observer comprennent des lynx roux, des cerfs, des cochons sauvages, des chiens sauvages, des coyotes, des tatous, des ratons laveurs, des opossums et des loutres. Ses eaux contiennent des créatures intéressantes comme l’alligator, des amphibiens, des tortues-boîtes, des serpents et de nombreux types de poissons, notamment le poisson-chat. De nombreuses espèces d'oiseaux y vivent, notamment les dindons sauvages[7].

Le parc national Congaree comprend des emplacements de camping sauvages et propose des activités telles que la randonnée, le canoë, le kayak et l’observation des oiseaux. Le parc est également un endroit populaire pour observer les spectacles de lucioles les soirs d’été. Les sentiers de randonnées comprennent le Boardwalk Loop Trail, promenade en planches surélevée de 3,9 km à travers l’environnement marécageux qui protège les champignons délicats et la vie végétale au niveau du sol, et le Sims Trail. Le Lac Weston est un site populaire.

Avec 145 929 visiteurs en 2018, le se classe au 10e rang des parcs nationaux les moins visités des États-Unis[8].

Articles connexes

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Références

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  1. « Protected Planet | Congaree National Park » [archive du ], sur Protected Planet (consulté le )
  2. « Congaree National Park » [archive du ], sur Ramsar Sites Information Service (consulté le )
  3. Olson, D. M, E. Dinerstein et al., « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11,‎ , p. 933–938 (DOI 10.1641/0006-3568(2001)051[0933:TEOTWA]2.0.CO;2 Accès libre)
  4. Elizabeth J. Almlie, « A Place of Nature and Culture: The Founding of Congaree National Park, South Carolina », Federal History Journal, no 3,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  5. (en) « UNESCO - MAB Biosphere Reserves Directory », sur www.unesco.org (consulté le )
  6. (en) « Congaree National Park | Service d’information sur les Sites Ramsar », sur rsis.ramsar.org (consulté le )
  7. Joe Kegley, « Congaree National Park » [archive du ], (consulté le )
  8. (en) Shannon Reed, « The Least-Visited National Parks — and Why They're Worth a Look » [archive du ], sur www.farandwide.com, (consulté le )

Liens externes

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