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Nymphocoris

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Nymphocoris est un genre d'insectes hémiptères hétéroptères (punaises) énicocéphalomorphes, de la famille des Aenictopecheidae, le seul de la sous-famille des Nymphocorinae, comptant deux espèces endémiques de Nouvelle-Zélande et de Tasmanie.

Description

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Comme tous les Enicocephalomorpha, ces insectes ont une tête allongée, bilobée, avec des antennes et un rostre de quatre articles. Comme chez les autres Aenictopecheidae, le pronotum n'a pas le lobe arrière particulièrement élargi. Par contraste avec les autres sous-familles d'Aenictopecheidae, chez Nymphocoris, les yeux sont réduits à une simple ommatidie, et il n'y a pas d'ocelles. Le rostre est comparativement plus long et plus mince, sur les deux derniers articles. Le lobe postérieur de la tête est nu sur la face ventrale, et le « cou » est pileux; toutes les pattes sont de type fouisseuses. Le pronotum est de forme hexagonale. Le tarse antérieur se replie sur l'apex du tibia qui porte un groupe de soies en forme d'épines, pour pouvoir saisir les proies. La face ventrale des fémurs médians et postérieurs porte des soies épaisses en forme d'épines. Les tarses ne comptent qu'un segment, tant aux pattes antérieures qu'aux médianes et aux postérieures (comme chez les Murphyanellinae, alors que les Aenictopecheinae ont une formule tarsale 1, 2, 2, et les Maoristolinae 2, 2, 2). Ils sont microptères, avec des ailes antérieures en forme d'écailles, transversales, et ne couvrant pas l'abdomen. Leur corps est jaunâtre et mesure entre 2,3 et 2,9 mm de long[2],[3].

Répartition

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Ce genre n'est rencontré qu'en Nouvelle-Zélande et en Tasmanie, dont il est endémique. Nymphocoris maoricus se rencontre uniquement dans l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande, dans les montagnes[4]. N. hilli a été rencontré uniquement au sommet du Kunanyi ou Mont Wellington, au Sud de la Tasmanie, en milieu alpin[5],[6].

La biologie de ces insectes est peu connue. Ils sont terrestres, vivant dans les régions de montagnes, au sol, en milieu ouvert, à la base de touffes d'herbes et dans la litière de feuilles. N. maoricus a été rencontré en décembre et en janvier[4]. Leurs yeux réduits suggèrent un habitat cryptique et sédentaire[7].

Ils sont prédateurs.

Systématique

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Ce genre a été décrit en 1956 par Thomas E. Woodward[3], au sein des Aenictopecheidae. Il est mis à part dans une sous-famille propre, monotypique, par Pavel Štys en 1989[8]. Mais dans une publication de 2013, P. Štys et P. Baňař estiment que cette sous-famille mériterait d'être élevée au rang de famille[9].

Il compte aujourd'hui deux espèces décrites. L'espèce type est Nymphocoris maoricus Woodward, 1956.

Liste d'espèces

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Selon BioLib (8 novembre 2023)[10] :

Notes et références

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  1. a et b Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 8 novembre 2023
  2. (en) Randall T. Schuh et Christiane Weirauch, True bugs of the world (Hemiptera, Heteroptera) : classification and natural history., Manchester, Siri Scientific Press, , 800 p. (ISBN 978-0-9957496-9-6 et 0-9957496-9-8, OCLC 1125224106, lire en ligne), p. 302-312
  3. a et b (en) Woodward, Thomas E., « The Heteroptera of New Zealand. Part II — The Enicocephalidae », Transactions of the Royal Society of New Zealand, vol. 84, no 2,‎ , p. 391-430 (lire en ligne [PDF])
  4. a et b (en) Larivière, Marie-Claude et Larochelle, André, Heteroptera (Insecta: Hemiptera): Catalogue, Lincoln, Canterbury, Manaaki Whenua Press, coll. « Fauna of New Zealand. Ko te Aitanga Pepeke o Aotearoa » (no 50), , 330 p. (ISBN 0-478-09358-6, lire en ligne [PDF]), pp. 44, 225 (photo), 283 (carte)
  5. (en) « Pinnacle Predator », sur List the mountain, (consulté le )
  6. (en) Taylor, Robert J. et McQuillan, Peter B., « Fauna of Mount Wellington », The Tasmanian Naturalist, vol. 116,‎ , p. 10 (ISSN 0819-6826, lire en ligne [PDF])
  7. (en) « Australian Faunal Directory: Aenictopecheidae », sur biodiversity.org.au (consulté le )
  8. (en) P. Štys, « Phylogenetic systematics of the most primitive true bugs (Heteroptera: Enicocephalomorpha, Dipsocoromorpha) », Práce Slovenská Entomologická Spolocnost' SVA, Bratislava, vol. 8,‎ , p. 69-85
  9. (en) Pavel Štys et Petr Baňař, « Eastern Arc Mountains in Tanzania: Hic sunt Aenictopecheidae. The first genus and species of Afrotropical Aenictopecheidae (Hemiptera: Heteroptera: Enicocephalomorpha) », European Journal of Entomology, vol. 110, no 4,‎ , p. 677–688 (DOI 10.14411/eje.2013.091, lire en ligne, consulté le )
  10. BioLib, consulté le 8 novembre 2023

Liens externes

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