Noël Giorgi
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| Noël Giorgi | ||
 Noël Giorgi vers 1943 | ||
| Naissance | à Carabona, Zonza, en Corse |
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| Décès | (à 44 ans) à Fès au Maroc |
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| Allégeance |  France libre
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| Arme | Infanterie | |
| Grade | Lieutenant | |
| Années de service | 1920 – 1944 | |
| Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
| Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneurCompagnon de la LibérationCroix de guerre 1939-1945Médaille militaireCroix de guerre des TOE | |
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| Liste des Compagnons de la Libération | ||
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Noël Giorgi, né le à Carabona près de Zonza en Corse, mort le à Fès au Maroc, est un officier des Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale, Compagnon de la Libération.
Biographie
[modifier | modifier le code]Noël Giorgi s'engage à 20 ans en 1920 comme ouvrier d'aviation. Devenu sergent, il passe dans l'infanterie coloniale en 1927. Il est successivement en poste au Levant, au Sénégal, en Mauritanie et en Afrique-Équatoriale française[1].
Rallie la France libre
[modifier | modifier le code]Au début de la Seconde Guerre mondiale, Noël Giorgi se trouve au Tchad et sert dans le régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad. Refusant l'armistice du gouvernement de Vichy, il contribue activement et avec enthousiasme au ralliement du territoire à la France libre le , et passe dans les Forces françaises libres[1],[2].
Campagne d'Érythrée
[modifier | modifier le code]Nommé au bataillon de marche no 3 (BM 3) en , il prend part à la campagne d'Érythrée. Il s'y distingue aux combats de Kub-Kub les 21 et par sa brillante conduite ; blessé, il refuse son évacuation et continue la lutte[1].
Adjudant-chef, il est nommé Compagnon de la Libération. La Croix de la Libération lui est remise par le général de Gaulle en personne le à Qastina en Palestine, avant le décret officiel du [1].
Campagnes de Syrie et d'Afrique du Nord
[modifier | modifier le code]Il participe ensuite à la campagne de Syrie, à celle de Libye et en Égypte. Promu lieutenant, il est nommé au BM no 14 en . Il sert en Algérie puis au Maroc[1].
Noël Giorgi meurt accidentellement le à Fès au Maroc. Son corps est ramené dans sa patrie et enterré au cimetière de Carabona à Zonza, en Corse[1],[3].
Distinctions
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Chevalier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération par décret du [4]
Médaille militaire
Croix de guerre –, palme de bronze
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire des compagnons de la Libération, 2010. [notice en ligne].
- Guillaume Piketty, « Français en résistance », Robert Laffont, (consulté le ), p. 488, 550 (notes).
- Bertrand Beyern, « Guide des tombes d'hommes célèbres », Paris, Le Cherche-Midi, (consulté le ), p. 51.
- « Noël GIORGI », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Noël Giorgi », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (ISBN 9782356390332, lire en ligne).
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2 et 9782262016067).
- « Les Corses dans l'Ordre de la Libération », dans Paul Silvani, La Corse dans la Seconde guerre mondiale, vol. 2, Editions Albiana, (ISBN 2905124261 et 9782905124265), p. 358.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Noël Giorgi », biographie sur le site de l'Ordre de la Libération.
- Biographie des 1038 compagnons sur le site de l'Ordre de la Libération
