Mourad Zimu
Nom de naissance | Mourad Zimu |
---|---|
Naissance |
Achallam, Ifigha, Azazga, Tizi-Ouzou, Algérie |
Activité principale | Chanteur, écrivain, sociologue |
Genre musical | Musique kabyle, poésie |
Instruments | Guitare |
Années actives | 1997 - présent |
Labels | Tafsut Edition, Belda Diffusion, Izem Pro |
Site officiel | www.mouradzimu.net |
Mourad Zimu (arabe :مراد زيمو ), né le [1] à Achallam, dans la commune d'Ifigha (daïra d'Azazga, wilaya de Tizi-Ouzou, Algérie), est un chanteur, écrivain et sociologue kabyle. Titulaire d'une licence en sociologie de l'université d'Alger et d'un DEA en socio-anthropologie de l'université de Paris VIII, il est également doctorant à Paris, où il réside depuis 2001[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Mourad Zimu est né à Achallam, en Kabylie. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1989 à Azazga, il poursuit des études de sociologie à l'université d'Alger. Il obtient ensuite son magistère au département de langue et culture amazighes de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou. Il s'installe à Paris en 2001 pour y poursuivre des études doctorales en sociologie.
Carrière musicale
[modifier | modifier le code]Zimu entame sa carrière artistique en 1997 avec l'album « Ijeggigen n tsusmi (Les fleurs du silence) », suivi par « Salupri (Saloprie) » en 2001, « Maɛlic Tant pis (pas grave, tant pis !) » en 2004, « Apipri kan (à peu près) » en 2007 et « Nnaqus (Cloche) » en 2011. Son style musical est influencé par divers artistes tels que Si Moh, Ameziane Kezzar, Georges Brassens, Mohia et Renaud[2].
Carrière littéraire
[modifier | modifier le code]Mourad Zimu est le fondateur du magazine culturel « Tira », entièrement rédigé en langue kabyle. Il a également été membre du comité de rédaction de la revue culturelle « Anadi »[3]. En tant qu'écrivain, Mourad Zimu a publié deux recueils de nouvelles en tamazight : « Tikli (La marche) » (HCA, 2004)[1] et « Ameddakel (Le compagnon) » (Tira, 2009), ainsi qu'un roman : « Kawitu »[4],[5].
« Tikli est considéré comme l'un des dix premiers textes représentatif du genre Tullizt/Tullist (nouvelle) qui commence en 1998 dans la littérature kabyle[6].
Contributions et reconnaissances
[modifier | modifier le code]Zimu a été membre du comité de rédaction de la revue d'études amazighes ANADI et a collaboré à la revue Tamazight Tura. Il a également été producteur et animateur d'émissions culturelles[1] à la radio Chaîne II. Il a marqué la scène artistique par son approche originale et son engagement dans la promotion de la culture kabyle. Son roman « Kawitu » a reçu le prix Mohamed-Dib du roman Amazigh en 2020[3],[7].
Discographie
[modifier | modifier le code]- 1997 : Ijeggigen n tsusmi (Les fleurs du silence)
- 2001 : Salupri (Tafsut Edition)
- 2004 : Maɛlic Tant pis (Belda Diffusion)
- 2007 : Apipri kan (Izem Pro)
- 2011 : Nnaqus (Izem Pro)
Publications
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- https://www.lexpressiondz.com/culture/tamazight-en-force-au-pavillon-central-323150
- « Mourad Zimu : biographie. Musique kabyle », sur www.music-berbere.com (consulté le )
- « « Kawiṭu » de Mourad Zimu lauréat du prix Mohamed Dib du roman Amazigh », sur VAVA innova, (consulté le )
- « Murad Zimu | Casbah Editions », sur www.casbah-editions.com (consulté le )
- "L'artiste et écrivain Murat Zimo revient vers ses lecteurs à Kawaito" , (ar) Algeriatoday, « "الفنان والكاتب مراد زيمو يعود إلى قرائه بكاويتو". الجزائر اليوم », sur Algeriatoday, Algériatoday, (consulté le )
- (en) Saida Mohand Saidi et Tegan Raleigh, « The Onomastics of Characters in the Kabyle Tullist Genre », Review of Middle East Studies, vol. 56, no 2, , p. 341–352 (ISSN 2151-3481 et 2329-3225, DOI 10.1017/rms.2023.10, lire en ligne, consulté le )
- Nisreen Ahmed Zawawi, «Abdel Moneim Ben Al-Sayeh, Mourad Zimo et Mustafa Ben Fodil remportent le Prix « Mohammed Deeb »», (ar) « عبد المنعم بن السايح، مراد زيمو ومصطفى بن فوضيل يتوجون بجائزة “محمد ديب” », sur الحياة العربية (consulté le )
- « Kawitu - Roman amazigh | Casbah Editions », sur www.casbah-editions.com (consulté le )
- Hassiba Benaldi et Mokhtar Boughanem, « La langue d’écriture dans le champ littéraire algérien : le rôle glottopolitique des institutions littéraires », Akofena, vol. 1, no 6, , p. 69-84 (ISSN 2708-0633, DOI https://doi.org/10.48734/akofena, lire en ligne [PDF])
Liens externes
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