Mort de Joyce Echaquan
Naissance |
Manawan, Québec, Canada |
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Décès |
(à 37 ans) Saint-Charles-Borromée, Québec, Canada |
Nationalité | Canadienne (Attikamekw) |
Famille |
Jemmy Echaquan Dubé (cousine) |
Le , Joyce Echaquan, une femme atikamekw de 37 ans (Atikamekw de Manawan), meurt à l'hôpital de Saint-Charles-Borromée au Québec, Canada[1]. Avant sa mort, elle enregistre un Facebook Live dans lequel on entend une infirmière et une préposée aux bénéficiaires tenir des propos dégradants à son endroit[2].
La mort de Joyce Echaquan est considérée par la coroner Géhane Kamel comme une preuve de l'existence d'un racisme systémique anti-autochtone dans les institutions québécoises[3],[4].
Une pétition en ligne dénonçant la mort de Joyce est lancée par des universitaires canadiens[5].
Justin Trudeau, premier ministre du Canada, dans un discours à la Chambre des communes, reconnaît ce racisme systémique.
Faits
[modifier | modifier le code]Joyce Echaquan, une mère de sept enfants de Manawan (193 km de Joliette), est admise le pour des maux d'estomac[6]. Elle avait souffert de problèmes cardiaques dans le passé et avait un stimulateur cardiaque[7]. Elle fait alors un trajet de 200 kilomètres en ambulance de Manawan à Saint-Charles-Borromée[8]. Sa cousine Pamela Dubé, également souffrante, est admise le même jour qu'elle à l'hôpital de Saint-Charles-Borromée[8].
Parce qu'elle ne fait pas confiance au personnel médical et qu'elle ne parle pas couramment le français, elle enregistre des Facebook Live pendant les visites et un cousin l'aide pour traduire[6]. Un autre cousin dit qu'elle lui parle souvent du personnel qui semble « en avoir assez » d'elle et qui ne fait que s'assurer qu'elle n'a pas mal au lieu de réellement la soigner[9].
Le lundi , elle reçoit de la morphine malgré son insistance à ne pas se faire administrer le médicament. Elle diffuse en direct une vidéo vers midi de sept minutes sur Facebook sous le nom de « JoyceCarol Dube ». Dans l'enregistrement, elle appelle à l'aide alors que deux travailleurs non identifiés l'insultent[N 1],[8]. Joyce Echaquan est alors attachée à son lit, comme elle l'avait demandé, parce qu'elle en était tombée d'elle-même pendant son traitement[10].
Enquête et conclusions
[modifier | modifier le code]Deux audiences publiques ont lieu entre le et le [11]. La tenue de l'enquête par Géhane Kamel, coroner chargée de l'enquête, est critiquée en par l'ancien coroner de 1979 à 2004 Denis Boudrias, selon qui elle manquerait à son devoir de réserve durant la procédure[12].
Le rapport d'enquête est déposé le [11]. Géhane Kamel rapporte que Joyce Echaquan est morte « des suites d'un œdème pulmonaire provoqué par un choc cardiogénique dans un contexte de cœur malade (cardiomyopathie préexistante vraisemblablement rhumatismale) associé à des manœuvres possiblement délétères telles que le maintien en décubitus dorsal sous contentions sans surveillance adéquate »[13]. Elle déclare que « Mme Echaquan a bien été ostracisée, et sa mort aurait pu être évitée »[14].
Parmi les recommandations rédigées par la coroner dans son rapport, figure le fait que le gouvernement québécois devrait reconnaître « l’existence du racisme systémique au sein de [ses] institutions » et qu'il devrait « [prendre] l’engagement de contribuer à son élimination »[11].
Le , sa famille annonce qu'elle amorcera des procédures judiciaires[15].
La famille et l'entourage de Joyce Echaquan accueille le rapport de la coroner comme un « premier pas » vers la reconnaissance d’un racisme systémique au Québec, et montre leur désaccord avec le premier ministre du Québec[16].
Diagnostic médico-légal
[modifier | modifier le code]Le rapport du coroner a révélé que les attitudes racistes manifestées dans la vidéo ont directement contribué à sa mort, une affirmation soutenue par des preuves accablantes. Echaquan avait été admise à l'hôpital pour des douleurs abdominales et a été l'objet d'un diagnostic erroné fondé sur des préjugés raciaux. Les professionnels de la santé ont présumé, sans preuves, que son agitation était due au sevrage de cannabis et d'opioïdes. Cependant, les seuls médicaments présents dans son système étaient ceux prescrits par des médecins à des fins thérapeutiques[17].
La déshumanisation d'Echaquan n'était pas un incident isolé. En 2018, des membres de la Nation Atikamekw avaient dénoncé des traitements discriminatoires dans ce même hôpital lors d'audiences sur le traitement des peuples autochtones dans les institutions du Québec. Malgré ces antécédents, le Premier ministre du Québec, François Legault, a à plusieurs reprises rejeté l'existence de racisme systémique dans la province, centrant le débat public sur des questions sémantiques plutôt que sur la discrimination flagrante et persistante[17].
Ce déni gouvernemental du problème a éclipsé ce qui aurait dû être un moment de réflexion et de changement. Au lieu de cela, la discussion s'est polarisée autour de la question de savoir s'il faut utiliser le terme "racisme" ou "racisme systémique", masquant le véritable problème : la présence de préjugés profondément ancrés dans les institutions publiques pouvant avoir des conséquences fatales[17].
Le cas de Joyce Echaquan souligne l'urgence de traiter ces questions et de mettre en œuvre des réformes garantissant un traitement équitable pour tous les citoyens, indépendamment de leur origine ethnique ou culturelle. Il est impératif que les autorités du Québec, et du Canada dans son ensemble, abordent ces défis avec le sérieux et la compassion que le problème et ses victimes méritent[17].
Fait précédent
[modifier | modifier le code]D'après Jennifer MacDonald, une préposée aux patients dans un centre local d’Alzheimer, et présente à l'hôpital pour aider son père le mois précédent, Joyce Echaquan aurait déjà été maltraitée à la fin du mois d' par des membres du personnel[18]. MacDonald aurait entendu Echaquan crier dans un cubicule situé près d'elle, et l'aurait entendu exprimer ses inquiétudes quant à son traitement. Mac Donald décrit les assistants médicaux d'Echaquan comme étant « indifférents et agressifs verbalement » et affirme qu'ils ignoraient ses supplications. Elle affirme également avoir entendu une infirmière se demander si Echaquan allait finir par se taire. En tentant de s'approcher d'Echaquan pour l'aider, le personnel lui aurait dit de se « mêler de ses affaires ». Mac Donald ignorait alors que la femme dont il était question était Joyce Echaquan, et elle ne la reconnut que lorsqu'elle visionna la vidéo du Facebook Life[18].
Réactions
[modifier | modifier le code]Au niveau fédéral (Canada)
[modifier | modifier le code]Le , dans un discours devant la Chambre des communes, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, considère que « Ce qui s’est passé, c’est la pire forme de racisme quand quelqu’un avait le plus besoin d’aide. C’est un exemple, un autre exemple de racisme systémique qui est tout simplement inacceptable au Canada »[19].
Québec
[modifier | modifier le code]La famille de Joyce Echaquan demande que des caméras soient installées dans les urgences des hôpitaux, qu'il y ait un monument à l’honneur de Joyce Echaquan à l’hôpital de Saint-Charles-Borromée et que le , date du décès de cette dernière, soit reconnu comme le jour de Joyce Echaquan[20].
Le , le premier ministre François Legault déclare que le traitement de Joyce Echaquan par le personnel de l'hôpital était « inacceptable » et « raciste »[21],[2]. En revanche, il ne croit pas que le racisme systémique soit lié à cet incident[22]. Il annonce également le renvoi de l'infirmière qui est sur la vidéo. L'enquête suit son cours et une autopsie va être pratiquée[2],[21].
Le , à l'Assemblée nationale, Legault présente ses excuses à la famille d'Echaquan, à ses proches et à sa communauté. Avant et après son discours, une minute de silence est observée à l'Assemblée nationale[23].
Marc Miller, le ministre des Services aux Autochtones du Canada, rencontre le le fils de Joyce Echaquan, Thomas-James, et s'excuse auprès de la famille[24].
La chanteuse inuk Elisapie Isaac déclare à propos de François Legault (le tutoyant pour faire tomber le décorum) : « Récemment, tu as dit qu'il n'y avait pas de racisme systémique au Québec. Je me suis dit : « T'es né où ? Comment peux-tu dire quelque chose comme ça et ne pas reconnaître l'histoire de ton peuple qui est arrivé en bateau dans une culture millénaire » »[25].
Pascale Bréaud, médecin dans la région de Lanaudière, témoigne : « Je ne peux me détacher de l'idée que sans la vidéo, personne n'aurait vraiment cru la version des victimes. Et c'est inconfortable pour moi de l'admettre, moi qui aime me voir comme une alliée, mais sans la vidéo, je doute que j'aurais fait autrement qu'à mon habitude. J'aurais rassuré, expliqué[26],[27]. »
Principe de Joyce
[modifier | modifier le code]Le Principe de Joyce[28],[29],[30] est une série de propositions énoncées sous la forme d'un mémoire par Paul-Émile Ottawa, chef du Conseil des Atikamekw de Manawan, et Constant Awashish, Grand chef de la Nation Atikamekw, en . La déclaration se lit comme suit :
« Le Principe de Joyce vise à garantir à tous les Autochtones un droit d’accès équitable, sans aucune discrimination, à tous les services sociaux et de santé, ainsi que le droit de jouir du meilleur état possible de santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle. Le Principe de Joyce requiert obligatoirement la reconnaissance et le respect des savoirs et connaissances traditionnelles et vivantes des Autochtones en matière de santé. »
En , Suzy Basile, professeure à l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, et Carole Lévesque, professeure à l'Institut national de la recherche scientifique, mettent sur pied une Bourse d'études de niveau maîtrise destinée à une étudiante autochtone dont les travaux de recherche vont dans le sens du Principe de Joyce[31].
En [32], les chefs composant l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL) votent à l’unanimité pour l'adoption d'une résolution concernant le Principe de Joyce.
Portrait
[modifier | modifier le code]Joyce Echaquan est décrite par sa famille et son conjoint comme une personne et une mère aimante et rieuse[33],[34],[35]. Elle est également décrite comme une femme très joviale, joyeuse, malgré tous ses problèmes : « Elle aimait le monde et était très affectueuse. » À Montréal, elle a laissé derrière elle un excellent souvenir. « Joyce souriait tout le temps, elle portait si bien son nom », se souvient Amélie Villeneuve qui l'a accompagnée pour sa maternité « Elle était très pieuse, très croyante [...] Elle aimait lire la Bible et nous demandait de prier pour elle, ça l’apaisait quand elle était anxieuse. » Amélie Vileneuve[Qui ?] rapporte que: « C’était vraiment une belle femme, pleine de douceur. Je ne comprends pas comment on a pu la maltraiter ainsi. C’est d’autant plus paradoxal qu’elle disait merci tout le temps, elle était tellement reconnaissante des soins qu’elle recevait. »[36] Joyce Echaquan est aussi décrite comme adorant la nature « C’était une femme hypersensible. Elle pleurait lorsqu’elle voyait un arbre qu’on coupait. Ça l’affectait beaucoup de lire sur la déforestation. Les coupes à blanc ça l’affectait beaucoup », se souvient Manon Ottawa « matante »[37] de Joyce[36]. Elle se souvient encore d'une « artiste » (« Elle faisait des dessins, elle faisait de la peinture. Elle aimait dessiner avec ses enfants… C’est comme ça qu’elle s’exprimait »)[36].
Contexte social
[modifier | modifier le code]Une personne de l'hôpital de Saint-Charles-Borromée témoigne sous pseudonyme[38] : « C’était pire avec les Autochtones. Il y avait ces préjugés selon lesquels ce sont tous des « alcoolos » et des « BS »[N 2] qui passent leur temps à faire des enfants. C’était pire encore avec ceux qui avaient de la difficulté à s’exprimer en français, les infirmières chialaient : ils pourraient-tu parler notre langue ? »
Selon le Huff Post Québec, la mort de Joyce Echaquan s'inscrit dans un contexte de discrimination à l'égard des autochtones qui se manifeste notamment par le nombre disproportionné de meurtres et de disparitions de femmes autochtones au Canada[39].
Ghislain Picard, chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, déclare sur Radio-Canada : « Dans cette vidéo, on entend clairement les infirmières insulter Joyce parce qu’elle est Atikamekw, parce qu’elle est Autochtone. On y reconnaît des préjugés crasses qui continuent d’exister aujourd’hui »[40].
Hommages
[modifier | modifier le code]Une messe a lieu en l'honneur de Joyce Echaquan à Joliette le [41].
Jasmin Lafortune[42], un marcheur pèlerin, en hommage à Joyce Echaquan a parcouru 200 kilomètres depuis Saint-Ambroise-de-Kildare avec son chien husky jusqu’à la communauté atikamekw de Manawan, une réserve autochtone située à 80 kilomètres au nord de Saint-Michel-des-Saints dans la région administrative Lanaudière (en Nitaskinan, pays atikamekw). Il a témoigné : « La communauté est ébranlée par la mort de Joyce et elle a envie de savoir que des gens bons existent et que ce n’est pas tout le monde qui est raciste. Soixante personnes m’attendaient à mon arrivée. Le chef m’a fait un beau discours. J’ai reçu une plume d’honneur et une tonne de cadeaux. Quand je pense que le premier ministre [du Québec] n’était pas le bienvenu pour les funérailles de Joyce, mettons que je me sentais privilégié »[43],[44].
Le , elle se fait décerner à titre posthume la Médaille d'honneur de l'Assemblée nationale du Québec[45].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Death of Joyce Echaquan » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]- Les insultes sont dites en français québécois. On peut les lire dans : "L'OIIQ radie l'infirmière qui a insulté Joyce Echaquan, Agence QMI: Journal de Québec, ou Journal de Montréal, ou qub radio, ou encore TVA Nouvelles, mais cette fois-ci sous le titre : L'infirmière qui a insulté Joyce Echaquan radiée, 28 septembre 2021.
- BS fait référence à bien-être social, Le petit guide des insultes québécoises en ligne
Références
[modifier | modifier le code]- « Une femme autochtone meurt à l'hôpital de Joliette dans des circonstances troubles | Le décès de Joyce Echaquan », sur Radio-Canada, (consulté le )
- (en) « Joyce Echaquan: Outcry in Canada over treatment of dying indigenous woman », British Broadcasting Corporation, (consulté le ). « Radiation d'un an pour l'infirmière qui a insulté Joyce Echaquan », Radio Canada, par Isabelle Maltais, 28 septembre 2021. « L'infirmière qui a insulté Joyce Echaquan, radiée pendant un an », La Presse, par Alice Girard-Bossé, 28 septembre 2021. « L'infirmière qui a insulté Joyce Echaquan radiée par son ordre », Le Devoir, par Marie-Michelle Sioui et Marie-Ève Cousineau, 28 septembre 2021.
- Pierre Saint-Arnaud, La Presse Canadienne, « La mort de Joyce Echaquan a démontré l'existence du racisme systémique », sur L’actualité, (consulté le )
- Le Devoir, « En direct | La coroner présente son rapport sur la mort de Joyce Echaquan », sur Le Devoir, (consulté le )
- « Pétition : Reconnaissance du racisme et de la discrimination systémiques envers les Autochtones dans les institutions publiques au Québec - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
- (en) « Indigenous Peoples Fear Racism in Hospitals. Joyce Echaquan's Death Made It Worse », sur www.vice.com (consulté le )
- (en-CA) Kristy Kirkup et Tu Thanh Ha, « Indigenous woman records slurs, taunts of Quebec hospital staff before her death », The Globe and Mail, (lire en ligne, consulté le )
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- « Racism at Quebec hospital reported long before troubling death of Atikamekw woman », sur CBC,
- Zone Justice et faits divers- ICI.Radio-Canada.ca, « Joyce Echaquan : « On va avoir la paix, elle est morte », aurait entendu une témoin | Le décès de Joyce Echaquan », sur Radio-Canada, (consulté le )
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- par Émilie Bergeron // Joyce Echaquan: Le ministre Miller a eu une rencontre déchirante avec sa famille dans TVA Nouvelles du 6 octobre 2020 (consulté le 8 novembre 2022)
- T'es né où, François ? par Mario Girard sur www.lapresse.ca
- « Le système c'est moi aussi » La Presse 10 octobre 2020 (consulté le 7 février 2021).
- Télé-Journal de 18 heures Mort troublante d'une femme autochtone à l'hôpital de Joliette (attention certaines images peuvent heurter).
- Doc du Principe de Joyce
- Site Web du Principe de Joyce
- Le Principe de Joyce, en 5 questions / Geneviève Abran 2 octobre 2021 sur www.24heures.ca (consulté le 7 février 2022)
- « Deux nouvelles bourses d'études destinées aux étudiantes autochtones en mémoire de Joyce Echaquan », sur Fonds de recherche du Québec - Société et culture, (consulté le )
- « L’APNQL adopte le Principe de Joyce », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le )
- Joyce Echaquan, une mère aimante et rieuse, reportage de Jessica Nadeau
- « Mme Echaquan a bel et bien été ostracisée, et sa mort aurait pu être évitée » www.tvanouvelles.ca, 5 octobre 2021 (consulté le 5 février 2021)[pas clair]
- Mort de Joyce Echaquan : son conjoint a témoigné à l’enquête de la coroner dans le journal en ligne L'actualité (consulté le 5 février 2022).
- Alexis Riopel, « Joyce Echaquan, une mère aimante et rieuse », sur Le Devoir (consulté le )
- diminutif cf. Oncle et tante de Joyce#Diminutifs
- Traitement des Autochtones à l'hôpital de Joliette: qui peut encore fermer les yeux ? / Jessica Nadeau et Magdaline Boutros 1er octobre 2020(consulté le 10 février 2022)
- « La mort d'une autochtone au Québec réveille le débat sur le racisme systémique », sur Le HuffPost, (consulté le )
- Écouter Ghislain Picard sur Radio-Canada (consulté le 5 février 2022)
- Cérémonie en honneur à Joyce Echaquan à Joliette 28-11-2020
- Site web de Jasmin Lafortune
- Elizabeth Ménard, 22 octobre 2020 dans le journal en ligne L'Actualité] (consulté le 5 février 2022)
- Jasmin Lafortune /J'ai fait un pèlerinage jusqu'à Manawan et voici ce que j'ai appris / sur le HuffPost du 23 novembre 2020
- Marie-Laure Josselin, « La médaille d’honneur de l’Assemblée nationale pour Joyce Echaquan », Radio-Canada, (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Racisme au Québec
- Manawan
- Premières Nations
- Autochtones du Québec
- Commission Écoute, réconciliation et progrès
- Syndrome méditerranéen
- Meurtres et disparitions de femmes autochtones au Canada
- Principe de Jordan (en)
Liens externes
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