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Montel-de-Gelat

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Montel-de-Gelat
Montel-de-Gelat
Église Saint-Mamert du Montel-de-Gelat.
Blason de Montel-de-Gelat
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans
Maire
Mandat
Claude Bourduge
2020-2026
Code postal 63380
Code commune 63237
Démographie
Population
municipale
417 hab. (2021 en évolution de −7,13 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 56′ 16″ nord, 2° 35′ 01″ est
Altitude Min. 656 m
Max. 735 m
Superficie 25,02 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Ours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Montel-de-Gelat
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Montel-de-Gelat
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Montel-de-Gelat

Montel-de-Gelat est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes, à la limite du département de la Creuse.

Géographie

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Le Montel-de-Gelat se situe à 700 m d'altitude. Sa superficie est de 2 502 hectares. En 2021, la population est de 417 habitants.

Situé sur un plateau entre le Cher et le Sioulet, le Montel-de-Gelat est une région de vastes étangs : Chancelade, étang Neuf, étang de la Ribière, étang du Chevalet, étang de la Courtade, étang de Vergne… à la limite de la Creuse. Ce pays fut sûrement peuplé à l'époque gallo-romaine.

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 950 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auzances_sapc », sur la commune d'Auzances à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 898,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Montel-de-Gelat est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (82,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (72,9 %), forêts (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), eaux continentales[Note 1] (1,7 %), zones urbanisées (1,5 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Communément appelé le Montel-de-Gelat[12].

Le Montelh de Gelat en occitan (nord-occitan).

On trouve le nom du village sous les formes de Le Monteil (1224), Montélium Degelatum (1270), Le Monteilh Degelat (1456), peut-être faut-il voir là le sens de montagne gelée ou dégelée.

La seigneurie

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Le Montel de Gelat était le centre d'une importante seigneurie qui fut qualifiée du nom de baronnie. En 1224 elle appartenait à Guillaume, comte de Clermont. Plus tard on trouve les Ventadour ; en 1356 Bernard de Ventadour vendit le Montel à Guy (ou Guillaume) Aubert. Ses descendants conserveront la seigneurie jusqu'en 1423. Ensuite par des mariages elle échut aux Daillon, puis aux Roquelaure. En 1738, elle passa à Charles Louis de Lorraine par son mariage avec Élisabeth de Roquelaure.

Le château seigneurial existe toujours mais très remanié ; au XVIe siècle une tour a été percée de fenêtres renaissance.

Le hameau de Fréteix (Freytet en 1408) formait une seigneurie distincte, mais vassale du Montel. On y voit une fontaine d'époque médiévale.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune du Montel-de-Gelat est membre de la communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans[8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pontaumur. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes de Haute Combraille[14].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Avant , elle faisait partie du canton de Pontaumur[15].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Ours pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[15].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal du Montel-de-Gelat, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[16] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[17]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les vingt-deux candidats en lice, neuf ont été élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 74,55 %. Les deux conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 70,92 %[18].

Chronologie des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1836? 1841? Jean-Louis Duflocq    
1957 1967 Bernard Cluzel    
mars 2001 mars 2008 Nicole Desmoulin    
mars 2008 mars 2014 Gaël Galhie    
mars 2014 juillet 2020 Mme Nicole Desmoulin[19]    
juillet 2020 En cours
(au )
Claude Bourduge[20]   Retraité[21]

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

En 2021, la commune comptait 417 habitants[Note 2], en évolution de −7,13 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2501 2391 2101 4501 6221 6401 7131 6921 624
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5401 4741 5111 4921 5071 4341 4271 3401 311
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3171 3351 2791 0151 001919909814787
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
750701658563503522512500506
2014 2019 2021 - - - - - -
454427417------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Mamert

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Saint-Mamert du Montel-de-Gelat.

Cet édifice gothique aurait été, selon la tradition, construit à la prière du pape Innocent VI (1352-1362) par son frère Guillaume Aubert, seigneur du Montel-de-Gelat. Le clocher-porche qui lui fut ajouté au XIXe siècle abrite sur le côté nord deux intéressants bas-reliefs représentant l'un le Christ en croix entre la Vierge et saint Jean, l'autre la Vierge allaitant (Classé MH, 1967).

On voit dans une chapelle une très belle Mise au tombeau de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle, groupe de huit personnages, en pierre blanche polychrome dorée (Classé MH, 1955) ainsi qu'une statue en bois polychrome du XVe siècle de la Vierge de Pitié (Classé MH, 1918). Ces œuvres d'art d'une grande qualité pourraient être un don de la famille de La Fayette devenue possesseur de la seigneurie du Montel par le mariage en 1423 de Gilbert, maréchal de France (mort en 1463), avec Jeanne de Joyeuse, héritière des Aubert, Cette hypothèse se fonde en partie sur la présence des armoiries des La Fayette sur deux supports de statues placées de part et d'autre de la Mise au tombeau.

Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Montel-de-Gelat et Auzances », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Auzances_sapc », sur la commune d'Auzances - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Auzances_sapc », sur la commune d'Auzances - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Montel-de-Gelat ».
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  12. « Présentation de la commune - Montel-de-Gelat », sur monteldegelat.fr (consulté le ).
  13. « CC Chavanon Combrailles et Volcans (No SIREN : 200071215) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  14. « CC de Haute Combraille (No SIREN : 246300925) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  15. a et b « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  16. Article L. 252 du Code électoral.
  17. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
  18. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  19. Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 13 juillet 2014).
  20. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 5.
  21. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 30 (édition du Puy-de-Dôme).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.