Monastère Notre-Dame de Seidnaya
Monastère Notre-Dame de Seidnaya | ||
Vue du monastère. | ||
Présentation | ||
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Dédicataire | Marie (mère de Jésus) | |
Rattachement | Patriarcat orthodoxe d'Antioche | |
Géographie | ||
Pays | Syrie | |
Coordonnées | 33° 41′ 59″ nord, 36° 22′ 30″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Syrie
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Le monastère Notre-Dame de Seidnaya (en arabe : دير سيدة صيدنايا) est un monastère orthodoxe antiochien féminin situé sur une hauteur dominant le village de Seidnaya[N 1], à 35 km au nord-est de Damas, en Syrie. Il aurait été fondé par l'empereur byzantin Justinien au VIe siècle. C'est l'un des lieux de pèlerinage chrétien les plus importants du Proche-Orient. Son architecture s'inscrit dans la tradition byzantine la plus pure.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le monastère aurait été fondé au VIe siècle par l'empereur byzantin Justinien, auquel la Vierge était apparue d'abord sous la forme d'une gazelle.
Il fut appelé « Notre-Dame de Sardenaye » dans les Chroniques des Croisades[3].
Au début du XXIe siècle, le monastère abrite une trentaine de moniales et de novices. C'est donc le monastère féminin le plus important en nombre de Syrie. Il a souffert à deux reprises de dommages pendant la guerre civile syrienne[4] : en (à cause d'un incendie du mur arrière dû à une attaque de roquettes) et en (à cause de tirs du front al-Nosra)[5].
Patrimoine artistique
[modifier | modifier le code]Le monastère abrite une des quatre icônes attribuées traditionnellement à l'apôtre Luc, nommée « Shahoura » ou « Shaghoura » en syriaque.
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Croix avec la Vierge et l'Enfant.
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Peinture représentant la Vierge et l'Enfant.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Le nom du village est souvent expliqué comme provenant du mot syriaque signifiant « Notre Dame »[1]. Mais selon Jacques Briend, « le toponyme Saidnaya/ayya : « le(s) Sidonien(s) » » serait l'« indice probable d'un domaine royal particulier concédé à des Phéniciens dans un contexte araméophone[2]. »
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Eric M. Meyers et American Schools of Oriental Research, The Oxford encyclopedia of archaeology in the Near East, , 536 p. (lire en ligne).
- [1], p. 86.
- Virgil Cândea, p. 142.
- (en) Damage to the soul: Syria's cultural heritage in conflict
- (ru) «Джебхат-ан-Нусра» вновь обстреляла Сайданайский монастырь
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Virgil Cândea, Icônes grecques, melkites, russes : collection Abou Adal, Genève (Albert Skira) et Beyrouth (Art et Patrimoine), (lire en ligne).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens internes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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