Marcel Guillot
Marcel Guillot | ||
Marcel Guillot en décembre 1945 | ||
Nom de naissance | Marcel Jean Marie Guillot | |
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Naissance | Chasselay (Rhône) |
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Décès | (à 70 ans) Hyères (Var) |
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Allégeance | France libre | |
Arme | Cavalerie puis infanterie | |
Grade | Lieutenant | |
Années de service | 1933 – 1945 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneurCompagnon de la LibérationCroix de guerre 1939-1945Médaille militaire | |
Liste des Compagnons de la Libération | ||
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Marcel Guillot, né le à Chasselay dans le Rhône, mort le à Hyères dans le Var, est un officier des Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale, Compagnon de la Libération.
Biographie
[modifier | modifier le code]Marcel Guillot est le fils d'un négociant en soieries[1].
Il devance l'appel et s'engage à 19 ans, en 1933. Il sert au 3e régiment de dragons portés, jusqu'à sa démobilisation en . Il est alors maréchal des logis de réserve[1].
Il entreprend ensuite des études de commerce. Mais il les interrompt et s'engage dans la Légion étrangère à Marseille, en , sous un fausse identité et sous couvert de nationalité russe, comme légionnaire de 2e classe. Caporal en 1937, il est nommé au Maroc, au 3e régiment étranger (3e RE). il y est encore au début de la Seconde Guerre mondiale[1].
Il regagne alors la France et participe en avril- à la campagne de Norvège. Il prend part aux combats de Narvik et de Bjervik, puis revient en France en , et passe en Angleterre avec son unité. Comme la moitié de ses camarades, il décide de s'engager dans les Forces françaises libres du général de Gaulle[1].
Sergent-chef, il participe aux premiers combats de la France libre : l'expédition de Dakar en , le débarquement au Cameroun, la campagne du Gabon en novembre. Il combat ensuite en Érythrée contre les Italiens. À Port-Soudan, il se fait remarquer par son esprit de décision en poursuivant et capturant les mineurs qui avaient arrêté sa progression par des explosions[1].
Il est nommé Compagnon de la Libération par le décret du [1].
Marcel Guillot est mort le [2] à Hyères dans le Var[1].
Décorations
[modifier | modifier le code]- Commandeur de la Légion d'honneur
- Compagnon de la Libération par décret du [3]
- Médaille militaire
- Croix de guerre – avec quatre citations
- Médaille de la Résistance française par décret du 30 mars 1947[4]
- Médaille coloniale avec agrafes « Erythrée », « Libye », « Bir-Hakeim »
- Silver Star Medal (États-Unis)
- Officier du Nichan Iftikhar (Tunisie)
- officier de l'ordre de l'étoile noire (Bénin)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Marcel Guillot », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (ISBN 9782356390332, lire en ligne).
- Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2 et 9782262016067).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Marcel Guillot », sur ordredelaliberation.fr, Ordre de la Libération.
- « 1038 Compagnons de la Libération », sur ordredelaliberation.fr, Ordre de la Libération.