Maison de La Tour d'Auvergne
La Tour d'Auvergne | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | D'azur, semé de fleurs de lys d'or ; à la tour d'argent maçonnée de sable brochant. | |
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Pays ou province d’origine | Auvergne | |
Allégeance | Royaume de France Royaume de France |
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Fiefs tenus | La Tour en Auvergne, Olliergues, Mongascon, comté d'Auvergne, vicomté de Turenne, duché de Bouillon | |
Demeures | La Tour, Olliergues, Turenne | |
Fonctions ecclésiastiques | Cardinal Archevêque de Tours Archevêque de Vienne |
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Récompenses militaires | maréchal de France | |
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La maison de La Tour d'Auvergne, anciennement « de La Tour », est une famille noble française d'extraction éteinte, originaire de La Tour (qui ne s'appelait pas d'Auvergne avant le XIVe siècle) dont elle possédait la seigneurie et où elle avait sa résidence jusque vers les années 1280, époque où elle s'établit au château de Saint-Saturnin, près de Clermont-Ferrand.
La branche principale de cette famille s'est toujours appelée La Tour, parfois La Tour d'Olliergues à cause de son fief principal. Ce n'est qu'après le mariage en 1389 de Bertrand IV de La Tour, fils de Guy, seigneur d'Oliergues, et de Marie de Roger de Beaufort, avec Marie d'Auvergne, qui l'a mise en possession du comté d'Auvergne, que La Tour d'Auvergne est devenu le patronyme de la branche de Turenne.
Filiation
[modifier | modifier le code]Voir également l'arbre généalogique partial (en Anglais)
Branche principale
[modifier | modifier le code]- Bertrand Ier, seigneur de La Tour marié à Judith de Mercœur (morte en 1208) (fille de Béraud de Mercœur, mort en 1183, et de Judith fille de Guillaume VIII d'Auvergne)
- Bernard II de La Tour, chevalier du comte de Toulouse (mort en 1253)
- Bernard III (mort en 1270), marié à Yolande de N***
- Bertrand III (mort en 1296), marié (en 1275 ?) à Béatrix d'Auvergne dame de Meymont (à Oliergues, cf. St-Gervais et Tours) et d'Ol(l)iergues (vers 1258-1296 ?) : fille d'Alix de Courcelles du Breuil (Courcelles ou d'Escourcelles, un château disparu près du Breuil ; fille de Robert II de courcelles du Breuil et de Philippie de Baffie, petite-fille maternelle de Guigues III de Forez et sœur de Béatrix de Baffie ci-après) et d'Agnon/Agne VII sire de Meymont et d'Olliergues, croisé en 1270, mort avant 1276, lui-même fils > de Béatrix de Baffie — petite-fille maternelle de Guigues III de Forez, et sœur d'Eléonore de Baffie qui épouse le comte Robert V — et d'Agnon VI (peut-être marié vers 1231, Agnon VI mort comme sa femme vers 1252), fils > de Robert de Clermont de Velay (mort après 1221, dernier fils de Guillaume VIII d'Auvergne et frère du comte Robert IV) et d'Iseult de Meymont, morte en 1250, fille > d'Agnon V (ou VI) de Meymont d'Oliergues[1]) (une fille de Robert de Velay et d'Iseult, donc une sœur d'Agnon VI et une grand-tante de Béatrix, Marguerite de Meymont, épouse Héracle de Montboissier ; Agnon VI et cette Marguerite avaient des frères : Pierre, et Étienne seigneur de Meymont qui vendit ledit Meymont en à Guigues IV de Forez, mais Meymont revint ensuite à Agnon VII de Meymont d'Oliergues probablement par sa mère Béatrix de Baffie-Forez ; Agnon VII avait une sœur, autre Marguerite de Meymont ; Alix de Courcelles du Breuil avait un frère, Robert sire du Breuil)
- Bernard IV, seigneur de la Tour et d'Oliergues, marié en 1295 à Béatrix fille d'Henri II de Rodez
- Bertrand V, marié en 1320 à Isabelle de Lévis-(Mirepoix) (fille de Jean Ier de Lévis et Constance de Foix)
- Guy, marié en 1353 à Marthe Rog(i)er de Beaufort fille de Guillaume II Rog(i)er : souche des comtes d'Auvergne et de Boulogne de la maison de La Tour, voir ci-dessous la branche aînée
- Bertrand, évêque de Toul en 1353-1361, puis du Puy-en-Velay en 1361-1382
- Bertrand V, marié en 1320 à Isabelle de Lévis-(Mirepoix) (fille de Jean Ier de Lévis et Constance de Foix)
- Bertrand Ier de La Tour, Seigneur d'Oliergues, marié en 1314 à Marguerite Aycelin
- Deux descendances : l'aînée sera la plus prestigieuse des La Tour (d'Oliergues puis d'Auvergne), Princes de Sedan, vicomtes de Turenne, ducs de Bouillon ; et la seconde fait la branche de La Tour de Murat
- Bernard IV, seigneur de la Tour et d'Oliergues, marié en 1295 à Béatrix fille d'Henri II de Rodez
- Bernard, chevalier, seigneur de Juses, coseigneur de Montauriol, Lauzerville et Montesquiou, marié avant 1357 à Condorce de Châteauneuf :
- Arnaud de La Tour, marié à Antoinette de Mayroles :
- Bertrand III (mort en 1296), marié (en 1275 ?) à Béatrix d'Auvergne dame de Meymont (à Oliergues, cf. St-Gervais et Tours) et d'Ol(l)iergues (vers 1258-1296 ?) : fille d'Alix de Courcelles du Breuil (Courcelles ou d'Escourcelles, un château disparu près du Breuil ; fille de Robert II de courcelles du Breuil et de Philippie de Baffie, petite-fille maternelle de Guigues III de Forez et sœur de Béatrix de Baffie ci-après) et d'Agnon/Agne VII sire de Meymont et d'Olliergues, croisé en 1270, mort avant 1276, lui-même fils > de Béatrix de Baffie — petite-fille maternelle de Guigues III de Forez, et sœur d'Eléonore de Baffie qui épouse le comte Robert V — et d'Agnon VI (peut-être marié vers 1231, Agnon VI mort comme sa femme vers 1252), fils > de Robert de Clermont de Velay (mort après 1221, dernier fils de Guillaume VIII d'Auvergne et frère du comte Robert IV) et d'Iseult de Meymont, morte en 1250, fille > d'Agnon V (ou VI) de Meymont d'Oliergues[1]) (une fille de Robert de Velay et d'Iseult, donc une sœur d'Agnon VI et une grand-tante de Béatrix, Marguerite de Meymont, épouse Héracle de Montboissier ; Agnon VI et cette Marguerite avaient des frères : Pierre, et Étienne seigneur de Meymont qui vendit ledit Meymont en à Guigues IV de Forez, mais Meymont revint ensuite à Agnon VII de Meymont d'Oliergues probablement par sa mère Béatrix de Baffie-Forez ; Agnon VII avait une sœur, autre Marguerite de Meymont ; Alix de Courcelles du Breuil avait un frère, Robert sire du Breuil)
- Raymond
- Arnaud, sans postérité
- Bernard III (mort en 1270), marié à Yolande de N***
- Guillaume de La Tour, chevalier, marié à Braide
- Jean, marié en 1280 à Béatrice de Saint-Julien
- Roger (mort avant 1332)
- Jean, vivant en 1357
- Pons
- Véziate
- Orpaix
- Mabilie
- Raimond, marié à Aleste
- Guillaume II, sans postérité
- Roger
- Pons
- Roger, abbé de Saint-Michel de Gaillac, sans postérité
- Guillaume, vivant en 1294, sans postérité
- Pierre, religieux, sans postérité
- Raymonde, religieuse, sans postérité
- Orpaix, religieuse, sans postérité
- Jean, marié en 1280 à Béatrice de Saint-Julien
- Pons, chevalier et coseigneur de Montauriol (1309)
- Roger, Damoiseau, sans postérité
- Bernard II de La Tour, chevalier du comte de Toulouse (mort en 1253)
Branche aînée des comtes d'Auvergne
[modifier | modifier le code]Bertrand VI ou IV de La Tour, fils de Guy, seigneur d'Olliergues, et de Marthe Rogier de Beaufort ci-dessus, marié en 1389 avec Marie d'Auvergne, comtesse héritière d'Auvergne et de Boulogne, d'où :
- Bertrand VII ou V, comte d'Auvergne et de Boulogne, marié en 1416 à Jacquette du Peschin (fief à Bellenaves) :
- Bertrand VIII (1417-1474), Sire de La Tour, marié en 1444 à Louise fille de Georges Ier de La Trémoïlle :
- Jean IV de La Tour d'Auvergne (1467-1501) marié en 1495 avec Jeanne de Bourbon-Vendôme (1465-1511). Ils ont eu deux filles : Anne ; et Madeleine de La Tour, comtesse héritière d'Auvergne, mère de Catherine de Médicis, reine de France. C'est la fin de la branche aînée, poursuivie dans les derniers rois Valois.
- Bertrand VIII (1417-1474), Sire de La Tour, marié en 1444 à Louise fille de Georges Ier de La Trémoïlle :
Branche cadette des La Tour (d'Oliergues puis d'Auvergne), vicomtes de Turenne
[modifier | modifier le code]La branche cadette des vicomtes de Turenne commence avec le mariage en 1444 d'Anne de Rog(i)er de Beaufort (arrière-petite-fille de Guillaume II Roger, petite-fille de Nicolas Roger, et petite-nièce de Guillaume III Roger), vicomtesse héritière de Turenne[2] avec son cousin germain An(n)et ou Agne(t) IV de La Tour d'Oliergues (1425-1489), seigneur d'Olliergues, fils de Marguerite Rogier de Beaufort (fille de Nicolas Roger, petite-fille de Guillaume II Roger et tante d'Anne Roger de Turenne qu'on vient de rencontrer) et de Bertrand II de La Tour d'Oliergues, lui-même arrière-petit-fils[3] de Bertrand Ier et Marguerite Aycelin ci-dessus ; le nom de cette branche devient lui aussi de La Tour d'Auvergne (de Turenne) après le mariage du petit-fils d'Agnet IV et d'Anne de Beaufort de Turenne — François II vicomte de Turenne, fils du vicomte Antoine et d'Antoinette de Pons-Bergerac, Antoine étant fils d'Annet IV et d'Anne Roger de Turenne — avec sa cousine éloignée Anne de La Tour d'Auvergne-Montgascon, fille de Godefroid II de La Tour d'Auvergne-Montgascon, petite-fille de Godefroid Ier, et arrière-petite-fille de Bertrand V (VII) de La Tour comte d'Auvergne ci-dessus ; le fils de François II et d'Anne d'Auvergne-Montgascon est le vicomte François III, mari d'Éléonore fille aînée d'Anne de Montmorency : parents du maréchal-duc de Bouillon Henri qui suit.
- Quatre générations après, on trouve :
- Henri de La Tour d'Auvergne (1555-1623), vicomte de Turenne, puis prince de Sedan et duc de Bouillon du chef de son premier mariage en 1591 avec Charlotte de La Marck, maréchal de France, marié en secondes noces en 1595 avec Élisabeth Flandrika d'Orange-Nassau qui lui donna deux fils et cinq filles, dont :
- Marie de La Tour d'Auvergne (1601-1665), épouse de Henri III de La Trémoille, duc de Thouars
- Frédéric-Maurice de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon (1605-1652), époux d'Éléonore-Catherine-Fébronie de Wassenaar de Berg
- Godefroy Maurice de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, comte d'Auvergne (1641-1721), époux de Marie Anne Mancini, nièce de Mazarin
- Emmanuel-Théodose de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon (1668-1730), époux d'Armande de La Trémoïlle
- Armande de La Tour d'Auvergne (1697-1717), épouse de Louis de Melun d'Epinoy
- Charles-Godefroy de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon (1706-1771), époux de Marie-Charlotte Sobieska, petite-fille du roi de Pologne Jean III
- Marie-Louise de La Tour d'Auvergne (1725-1793)
- Godefroy Charles Henri de La Tour d'Auvergne (1728 - Évreux 1792), 6e duc de Bouillon de la Maison de La Tour d'Auvergne. Il laissa deux fils sans postérité (dont Jacques-Léopold, 1746-1802, 7e duc de Bouillon en 1792-1794/95), et une fille naturelle. Il adopta :
- Philip(pe) de La Tour d'Auvergne[4],[5],[6],[7],[8] (Elizabeth Castle, Jersey, - Londres 1816), vice-amiral anglais, gouverneur de Jersey, fils de Charles d'Auvergne et d'Elizabeth Le Geyt, reconnu duc de Bouillon en 1814-1815 ; dont (?) :
- Corbet James d'Auvergne[9] (Jersey, 1765-Îles Anglo-Normandes, , demi-frère cadet de Philip, post-capitain anglais en 1811, marié en 1823 à Marie Victoire Adélaïde de Rohan (1779-1836) ; supposée fille naturelle de Ferdinand Maximilien Mériadec de Rohan-Guémené, archevêque de Bordeaux et de Cambrai, et de Charlotte Stuart ; ce serait le deuxième mariage de Marie Victoire Adélaïde, après le premier qu'elle contracta avec un noble polonais, Paweł Antoni Ludwik Nikorowicz (1751-1810) : d'où leur fils Paul Anthony Louis Bertrand de Nikorowicz (1806-1852) ; et avant le troisième, avec un officier français : Jean de Pauw, dont aucune postérité.
- Louis Henri de La Tour d'Auvergne, comte d'Évreux (1679-1753) : il fait construire à Paris l'hôtel d'Évreux en 1718-1722, c'est-à-dire le palais de l'Élysée
- Emmanuel-Théodose de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon (1668-1730), époux d'Armande de La Trémoïlle
- Frédéric-Maurice de La Tour d'Auvergne, comte d'Auvergne (1642-1707), époux de Marie-Henriette-Françoise de Hohenzollern-Hechingen
- Henri Oswald de La Tour d'Auvergne, cardinal d'Auvergne (1671-1747)
- Elisabeth-Eléonore de la Tour d’Auvergne (1665-1746)
- Emmanuel-Théodose de La Tour d'Auvergne, cardinal de Bouillon (1643-1715)
- Godefroy Maurice de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, comte d'Auvergne (1641-1721), époux de Marie Anne Mancini, nièce de Mazarin
- Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne (1611-1675), le maréchal de Turenne.
Rameau de La Tour de Varan et de La Fayette
[modifier | modifier le code]La famille de La Tour, seigneur de Varan et de La Fayette, qui a pris le nom de La Tour de Varan, prétendait être issue de Berlion Ier second fils d'Alber Ier seigneur de La Tour-d'Auvergne[10] (qui ne figure pas dans la généalogie simplifiée plus haut).
Cette branche étant antérieure au mariage en 1389 de Bernard IV de La Tour, seigneur de la Tour en Auvergne, avec Marie d'Auvergne, elle n'a jamais porté le nom de La Tour d'Auvergne. Néanmoins sur les documents d'état civil de Marie-Antoinette-Joséphine, l'une des filles du dernier châtelain Nicolas, le nom de "La Tour d'Auvergne de Varan" est utilisé pour la désigner, même si cette branche a toujours utilisé "La Tour de Varan" ou "La Tour-Varan". Elle s'est éteinte à la mort à Saint-Étienne en 1864 de Jean-Antoine de La Tour de Varan[11],[12].
Rameau de La Tour de Murat, puis de la Tour d'Auvergne d'Apchier
[modifier | modifier le code]C'est un rameau de la branche de Turenne, connue successivement sous les noms de La Tour d'Oliergues, seigneurs d'Olliergues, puis de la Tour de Murat après mariage en 1572 de Jean de La Tour, seigneur d'Olliergues et de Cabanon avec Marguerite de Murat, dame d'Allagnat et de Murat-le-Quaire, puis, de La Tour d'Auvergne d'Apchier après le mariage en 1663 de Jean de La Tour d'Auvergne, seigneur de Murat et de Gibertès (mort en 1676) avec Marie de Châteauneuf d'Apchier, dame d'Apchier et de Margeride. Nicolas-Jules de La Tour d'Auvergne (1720-1790), lieutenant-général des armées du roi, comte d'Apchier, de Montsuc, baron de Thoras, marquis de Margeride, a relevé les titres de Duc de Bouillon et de prince de La Tour d'Auvergne[réf. nécessaire].
Le dernier représentant de cette famille fut Maurice-César de La Tour d'Auvergne d'Apchier (1809-1896), prince de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, comte d'Apchier, marquis de La Margeride son épouse est Aurélie de La Tour d'Auvergne qui racheta une partie du Mont des Oliviers, Maurice-César est mort sans descendance le à Clermont-Ferrand. Dans son testament, il légua son nom, ses titres, ses armes, ainsi qu'une partie de ses biens personnels au Baron de Veyrac (1858-1922), son plus proche cousin[13].
Principales personnalités
[modifier | modifier le code]- Bertrand de La Tour, évêque de Toul en 1353-1361, puis du Puy-en-Velay en 1361-1382.
- Branche des comtes d'Auvergne
- Catherine de Médicis par sa mère Madeleine de la Tour d'Auvergne, épouse de Laurent II de Médicis, duc d'Urbino.
- Branche des vicomtes de Turenne
- Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon (1555-1623), maréchal de France, personnalité des guerres de religion ;
- Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne (1611-1675), fils du précédent, maréchal de France, sans postérité ;
- Godefroy Maurice de La Tour d'Auvergne (1636-1721), neveu du précédent, Grand chambellan de France ;
- Emmanuel-Théodose de la Tour d'Auvergne, duc de Bouillon (1668-1730), fils du précédent ;
- Louis Henri de La Tour d'Auvergne (1674-1753), frère du précédent, comte d'Évreux, gouverneur du Poitou et d'Auvergne, fait construire le Palais de l'Élysée ;
- Henri Oswald de La Tour d'Auvergne dit le « cardinal d'Auvergne » (1671-1747), archevêque de Tours puis archevêque de Vienne, il est élevé au cardinalat en 1740 ;
- Armande de La Tour d'Auvergne (1697-1717), princesse d'Epinoy, duchesse de Joyeuse ;
- Charles-Godefroy de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon (1706-1771) ;
- Godefroy Charles Henri de La Tour d'Auvergne (1728-1792), fils du précédent, duc de Bouillon, pair de France, maréchal de camp, grand chambellan de France, député aux États-généraux, propriétaire du Palais de l'Élysée ;
- Jacques-Léopold de La Tour d'Auvergne (1746-1802), duc de Bouillon, d'Albret, de Château-Thierry, vicomte de Turenne, fils du précédent, mort sans postérité, dernier de cette branche.
Postérité
[modifier | modifier le code]Cette famille illustre, qu'il ne faut pas confondre avec celle des comtes d'Auvergne dont elle avait cependant hérité le titre, est éteinte dans toutes ses branches depuis le début du XIXe siècle.
Son nom a été usurpé par plusieurs familles qui le portent actuellement.
Armes
[modifier | modifier le code]Regarde ici Blasons de maison La Tour d'Auvergne
- De gueules, à la tour d'argent. (av. le XIIIe siècle)[14],[15]
- D'azur, semé de fleurs de lys d'or ; à la tour d'argent maçonnée de sable brochant.[14],[16]
- …
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Seigneurs d'Olliergues et de Meymont, p. 158-163, par Lucien Drouot », sur Recueil des Actes des premiers seigneurs d'Olliergues et de Meymont, Institut d'Etudes du Massif central, Clermont-Ferrand, 1979
- Christophe Justel, Histoire généalogique de la maison d'Auvergne, justifiée par chartes, titres et histoires anciennes et autres preuves authentiques, chez Vve de M. Du Puy, Paris, 1645, p. 190-192 (lire en ligne)
- Le père d'Anet IV, Bertrand II de La Tour d'Oliergues, était le frère cadet d'Agnet III, et le fils d'Anet II et Béatrice de Chalencon-Polignac. Annet II était le fils de Catherine de Narbonne-Talairan — arrière-petite-fille d'Amalric de Narbonne-Lara et Philippa d'Anduze — et d'Annet Ier, lui-même fils de Bertrand Ier de La Tour d'Oliergues et Marguerite Aycelin.[réf. nécessaire]
- Renier Chalon, Le dernier duc de Bouillon (1815), Bruxelles, Emm. Devroye, (lire en ligne)
- Arthur de Marsy et Émile Travers, « Excursion de la Société française d'Archéologie à l'île de Jersey », Bulletin monumental, t. 50, , p. 182 (lire en ligne)
- « Une branche anglaise de la Maison d'Auvergne », Revue d'Auvergne, t. 1, , p. 242-244 (lire en ligne)
- (en) Bernard Burke, Ulster King of Arms, « The story of Philip d'Auvergne, esq. », dans Vicissitudes of families, Londres, Longman, Green, Longman, and Roberts, (lire en ligne), p. 89-106
- (en) « Biographical memoir of Philip d'Auvergne, duke of Bouillon, commodore in his Majesty's service, &c., &c », dans The Naval chronicle for 1805 : containing a general and biographical history of the royal navy of the United kingdom with a variety of original papers on nautical subjects, vol. 13 (janvier-juin), Londres, I. Gold, (lire en ligne), p. 56, 169-191
- (en) John Marshall, « Corbet James d'Auvergne », dans Royal Navy Biography, vol. supplément Part II, Londres, Longman, Rees, Orme, Brown and Green, (lire en ligne), p. 414-415
- Notes sur l'histoire de cette famille
- Notes sur la Rue Jean-Antoine de La Tour de Varan, à Saint-Étienne
- Vente du château de Varan, article dans le journal Le Progrès en 2015
- « Dons et legs », sur Archives départementales du Puy-de-Dôme (consulté le )
- Dictionnaire des anciennes familles de l'Auvergne, p. 390-391
- Ch. Gavard, Galeries historiques du palais de Versailles, t. VI, vol. 1, (lire en ligne), p. 320.
- Ch. Gavard, Galeries historiques du palais de Versailles, t. VI, vol. 1, (lire en ligne), p. 518.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Étienne Baluze, Histoire généalogique de la maison d'Auvergne, 2 vol., 1708, [lire en ligne].
- Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, t. I, Rodez, Imprimerie de N. Ratery, (lire en ligne), p. 358-359.
- Jean-Baptiste Bouillet, Nobiliaire d'Auvergne, t. VI, Clermont-Ferrand, Impr. de Perol, (lire en ligne), p. 336-353.
- Noël Dursapt, Le château de Besque et ses occupants, Le destin d’une famille (Tailhac, d’Apchier, La Tour d’Auvergne) : in Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne).
- Ambroise Tardieu, Dictionnaire des anciennes familles de l'Auvergne, Moulins, Imprimerie Desrosiers, (lire en ligne), p. 390-391.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des familles nobles d'Auvergne
- Armorial des familles d'Auvergne
- Rue Louise-Émilie-de-La-Tour-d'Auvergne, dans le 9e arrondissement de Paris
- Familles de La Tour d'Auvergne