Luyères
Luyères | |
Mairie de Luyères. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes Forêts, Lacs, Terres en Champagne |
Maire Mandat |
Alain Carre 2020-2026 |
Code postal | 10150 |
Code commune | 10210 |
Démographie | |
Population municipale |
461 hab. (2021 ) |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 22′ 59″ nord, 4° 11′ 44″ est |
Superficie | 17,37 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Arcis-sur-Aube |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Luyères est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. Ses habitants sont les Luyons.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le cadastre de 1818 cite au territoire : les Abesses, Chantereine, Montmorel, Saint-Martin, Vacantes[1] et Valois.
La commune est traversée par l'autoroute des Anglais, les D 8 et D 5. La Barbuise y prend sa source.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Barbuise[2],[Carte 1].
La Barbuise, d'une longueur de 36 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Aube à Charny-le-Bachot, après avoir traversé douze communes[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 742 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 644,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Luyères est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,8 %), zones urbanisées (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Histoire
[modifier | modifier le code]La voie romaine Troyes-vallée de la Barbuise passait par le village[16]. Le village est cité comme possession de l'abbaye Saint-Loup de Troyes par un don de Charles le Chauve[17]. En 1164 l'abbaye Saint-Pierre de Montier-la-Celle y avait une grange et y percevait des dîmes[18] ; mais aussi celle de Montiéramey y avait une grange en 1338[19]. Thibaut III de Champagne y avait des droits avant 1201[20]. EN 1249, Gautier sire de Reynel recevait la terre du comte ; elle entrait ainsi dans la maison de Brienne puis dans le duché de Piney. Il existait des nobles portant le nom de Luyères en 1172 et vassal du comte de Champagne sans qu'il soit possible d'affirmer qu'ils tiennent la terre de Luyères ; mais en 1239 Humbert de Luyères, chantre au chapitre Saint-Pierre de Troyes faisait le don d'une dîme à Luyères. En 1241, Barthelemy de Luyères, chevalier vendait une dîme qu'il avait au village à l'abbaye de Saint-Loup. Le la duchesse de Piney vendait le droit d'usage du château avec la gruerie, les droits de jurée de bourgeoisie à Pierre Pithou. Le , Geneviève-Marguerite Desmarets faisait don à son frère consanguin de la terre de Luyères, tout en s'en gardant l'usufruit. Il la vendit en 1769 à Louis Doé secrétaire du roy et receveur des tailles de l'élection de Troyes[21].
En 1789, le village est de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Troyes et du bailliage de Chaumont.
Valois
[modifier | modifier le code]Maisons et granges cités comme appartenant à l'abbaye de Montier en 1478[22].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2021, la commune comptait 461 habitants[Note 4], en évolution de +1,77 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Luyères » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- fermes sur le cadastre
- « Fiche communale de Luyères », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « la Barbuise »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Luyères et Barberey-Saint-Sulpice », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Henri d'Arbois de Jubainville, Répertoire archéologique du département de l'Aube rédigé sous les auspices de la Société d'agriculture, sciences et belles-lettres du département..., Paris, imprimerie impériale, 1861, p. 120.
- Charles Lalore, Collection des principaux cartulaires du diocèse de Troyes, vol. 1, page 1.
- Charles Lalore, Collection des principaux cartulaires du diocèse de Troyes, vol. VI, p. 219.
- Archives départementales de l'Aube, reg. 6H bis, f°5.
- Traité des fiefs, et de leur origine. Auec les preuuer tirees de diuers autheurs anciens et modernes. Des capitulaires de Charlemagne, de Louis le Debonnaire, de Charles le Chauue, & des Ordonnances de S. Louis. Et de quantité d'autres actes MSS. extraicts de plusieurs cartulaires authentiques. Par messire Louis Chantereau le Febvre, TII, p. 16.
- Archives nationales, T125 4, E222.
- Archives départementales de l'Aube, 7H1, anc. f° 215 v°.
- Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599224
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
Lien externe
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Luyères sur le site de l'Institut géographique national