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Lorenza Correa

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Lorenza Correa
Portrait possible de Lorenza Correa (vers 1803), en rapport avec un Portrait de dame avec éventail, à mi-corps du recensement des biens de Goya rédigé en 1828[1]. Quelques catalogues l'attribuent à l'école de Goya[2],[3].
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Lourença Nunes CorreiaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Conjoint
Manuel García Parra (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture

Lorenza Correa (née Lorenza Núñez Correa, à Málaga en 1773 et morte après 1831 sans doute à Madrid) a été une chanteuse d'opéra espagnole[4],[5],[Notes 1], active entre 1790 et 1810, les théâtres les plus importants de Madrid, Naples, Paris et Milan[7].

Selon Stendhal dans sa Vie de Rossini, il s'agissait d'une « des plus belles voix féminines apparues dans les quarante dernières années ».

Fille des acteurs Petronila Moraux et Roque Núñez, Lorenza Correa a pris le nom d'artiste de son parrain, l'acteur José Correa. Quelques sources fixent ses débuts à l'âge de douze ou quinze ans dans des œuvres populaires et des opéras italiens[4]. La première référence dans la presse apparaît dans une chronique du samedi 16 juin de 1787 dans le journal El Correo à propos d'un spectacle donné au Colisée des Caños du Peral, à Madrid.

En 1794, elle se marie avec l'acteur Manuel García Parra. En 1803, accompagnée par son mari, elle voyage en Italie, où elle est l'élève de Carlo Marinelli, puis à Paris[8],[9]. En 1805, elle chante au Théâtre Regio de Turin dans l'opéra Sofonisba de Vincenzo Federici. Elle débute en 1811 à La Scala de Milan, puis en 1813 dans le Tamerlano de Simone Mayr. En 1813, elle crée Aureliano in Palmira de Gioacchino Rossini[4].

A partir de 1818, elle retourne en Espagne où elle chante Le Barbier de Séville au Teatro del Príncipe. En 1831, elle obtient une pension du roi Ferdinand VII.

On ignore la date et le lieu de sa disparition.

Le nom de Lorenza Correa a été donné à des rues de Málaga et de Madrid.

Références

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  1. La obra completa de Goya 1746-1828 (III), Barcelone, Origen, , 93 p. (ISBN 8439511442)
  2. "El arte español entre Roma y París (siglos XVIII y XIX)" pag. 316
  3. Enrique Lafuente Ferrari: Breve historia de la pintura española, Volumen 2.
  4. a b et c Núñez Correa (1775–1832?) Personajes ilustres
  5. « Personajes malagueños en la Biblioteca Virtual de la Provincia de Málaga », Biblioteca Provincial Cánovas del Castillo. Diputación de Málaga (consulté le )
  6. Illustração Portugueza, Nr. 322, 22. April 1912 (página 519, en portugués, consultado el 16 de noviembre de 2011; PDF; 11,1 MB)
  7. Karl J. Kutsch y Leo Riemens: Großes Sängerlexikon. Cuarta edición ampliada y actualizada. Múnich, 2003. Volumen 2: Castori-Frampoli, S. 910a (ISBN 3-598-11598-9)
  8. Allgemeine Musikalische Zeitung Nr. 29, 18 de abril de 1804
  9. Allgemeine Musikalische Zeitung Nr. 35, 30 de mayo de 1804
  1. Dans un numéro d'avril 1912 de la Illustração Portugueza, il est fait mention d'une Lourença Nunes Correia, en tant que soprano portuguaise, bien que sans apporter de références[6]. La date de naissance varie également selon les différentes références, entre 1773 et 1775. Dans le Diccionario Biográfico de Baltasar Saldoni, elle figure comme ayant été baptisée en 1775 (?) en la paroisse de San Juan, de Málaga.

Liens externes

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