Le Grand Paris
Le Grand Paris | ||||||||
Auteur | Aurélien Bellanger | |||||||
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Pays | France | |||||||
Genre | Roman | |||||||
Éditeur | Gallimard | |||||||
Collection | Blanche | |||||||
Date de parution | ||||||||
Nombre de pages | 480 | |||||||
ISBN | 9782070197620 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Le Grand Paris est le troisième roman d'Aurélien Bellanger, paru le aux éditions Gallimard.
Résumé
[modifier | modifier le code]Alexandre Belgrand, descendant d'Eugène Belgrand, a grandi à Colombes. Alors qu'il a été reçu à l'ESSEC, il abandonne rapidement l'école pour rédiger une thèse sous la direction de Machelin, l'un de ses professeurs. Ce faisant, Belgrand suit une formation d'urbaniste. Machelin l'initie d'une part à l'histoire de Paris et de sa banlieue, d'autre part aux intrigues politiques auxquelles lui-même commence à se mêler en tant que conseiller occulte du Prince, personnage fictif sans doute inspiré par Nicolas Sarkozy[1], dans sa candidature à l'Élysée, dans les mois qui précèdent l'élection présidentielle de 2007. Alexandre Belgrand intègre le cabinet du Prince une fois ce dernier élu et se trouve à la tête du projet du Grand Paris, auquel il propose d'intégrer le Grand Paris Express. Sa disgrâce le mène dans l'est parisien, pauvre et peuplé d'immigrés, à l'opposé de la boucle de la Seine cossue où il est né.
Réception critique
[modifier | modifier le code]Les critiques des médias sont globalement positives. Ainsi dans Télérama, Nathalie Crom définit le livre comme un « tableau percutant de la France des années 2000 »[2]. Hubert Artus du magazine Marianne voit « le roman-chaos du temps présent », il écrit notamment : « Limpide et cynique en sa première partie, le roman devient possédé et déroutant en progressant : une fiction moderne et pamphlétaire »[3].
Pour Philippe Vallet, de France info, « Aurélien Bellanger publie (...) un étrange roman sur le pouvoir, les illusions et l’abandon de la modernité »[4].
Si Ziad Gebran trouve, lui aussi, que le « roman, comme ses prédécesseurs, présente une valeur inestimable en termes de production littéraire. Celle de réussir à capter l’esprit du moment, à refléter une époque, comme le faisaient au XIXe siècle, les auteurs naturalistes », il regrette néanmoins que « de trop longues descriptions plombent parfois le rythme de ce roman » et que certaines digressions et explications « débouche[nt] en réalité sur une impasse dans l’histoire »[5].
Enfin, Matthieu Baumier de Causeur estime que « le Grand Paris d’Aurélien Bellanger enchantera sans aucun doute nombre de lecteurs parisiens, et d’autres qui reconnaîtront des tranches de leurs propres vies »[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sibylle Vincendon, « Pamphlet - «Grand Paris», le pari du Prince », Libération, 11 janvier 2017.
- Nathalie Crom, « Aurélien Bellanger, romancier des passions françaises », Télérama, 5 janvier 2017.
- Hubert Artus, « "Le Grand Paris" d'Aurélien Bellanger : fiction moderne et pamphlétaire », Marianne, 7 janvier 2017.
- Philippe Vallet, « Le livre du jour - "Le Grand Paris" d'Aurélien Bellanger », France info, 3 février 2017.
- Ziad Gebran, Le Grand Paris d'Aurélien Bellanger, Esprit Critique, jean-jaures.org, 3 mars 2017.
- Matthieu Baumier, Sous les pavés, le «Prince» », Causeur, 12 février 2017.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Pauline Hachette, « Redonner un génie aux lieux dans Le Grand Paris d’Aurélien Bellanger », sur Revue critique de fixxion française contemporaine, 15 décembre 2019.