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Le Diable et les Dix Commandements

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Le Diable et les Dix Commandements

Titre original Le Diable et les Dix Commandements
Réalisation Julien Duvivier
Scénario Julien Duvivier
Maurice Bessy
Musique Georges Garvarentz
Guy Magenta
Michel Magne
Acteurs principaux
Sociétés de production Filmsonor
Mondex Films
Procinex
Incei Films
Álmos Mező
Intercontinental Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Comédie dramatique
Durée 139/145 min
Sortie 1962

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Diable et les Dix Commandements est un film à sketches franco-italien réalisé par Julien Duvivier, sorti en 1962.

C’est le Diable incarné en serpent, avec la voix off de Claude Rich, qui commente les épisodes et sert de fil rouge.

1er épisode : Tu ne jureras point

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Jérôme Chambard, un retraité que les religieuses de Saint-Vincent de Paul ont recueilli et qui assure la maintenance du couvent, jure comme un charretier à leur grand effroi. N’obtenant aucune amélioration de sa part, elles s'apprêtent à s’en séparer. Mais lorsque l’évêque leur rend visite, Jérôme reconnaît en lui son ami d'enfance. Ce dernier lui donne l'absolution à condition qu'en pénitence, Jérôme apprenne les dix commandements.

On les retrouve dans le 8e épisode, épilogue du film.

2e épisode : Luxurieux point ne seras et L'œuvre de chair ne désireras qu'en mariage seulement

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À Paris, Philippe Dancourt, 25 ans, est un client du « Grisbi », une boîte de striptease, et un fervent admirateur du numéro de charme (qu'il a vu 27 fois) de la blonde et évanescente « Tania ». Mais ce soir-là, énormes déception et frustration ! Le numéro de Tania n'est plus au programme. Philippe parvient à obtenir l'adresse personnelle de Tania grâce à trois des collègues de travail de celle-ci. Tania réside dans le 16e arrondissement où il se rend dès le lendemain. L'immeuble cossu correspond, comme il l'imaginait, au standing de sa « belle nébuleuse blonde » ; il s'adresse au concierge et tombe des nues quand il apprend que Tania — nom d'artiste de Mauricette — est la femme du concierge Paulo. Philippe demande à celui-ci s'il pourrait la voir ; Paulo, le prenant pour un impresario, lui propose d'attendre le retour de Mauricette partie faire des courses. Philippe en profite pour relater à Paulo — qui n'a jamais vu le numéro de Tania — l'éblouissante prestation de « La plus belle (des danseuses du Grisbi) » ; il n'a pas assez de superlatifs pour la décrire allant jusqu'à déclarer que « C'est Jeanne d'Arc montant au bucher ». Mauricette arrive avec un cabas rempli de poireaux et de choux. Philippe va de déconvenues en déconvenues : Mauricette n'est ni blonde ni nébuleuse ; dans la vraie vie, c'est un titi parisien avec la gouaille qui lui sied. Philippe, anéanti, désire prendre congé tout de suite, mais Mauricette, qui a reconnu son fervent admirateur du Grisbi, veut absolument avoir son avis sur son prochain numéro : « L'Escargot malicieux », un twist endiablé. Pendant ce temps, Paulo a découvert, subjugué, les photos du numéro de Tania qu'il avait dédaignées jusqu'à présent. Les deux hommes deviennent très pressés : Philippe, de fuir cette Mauricette qui a brisé ses rêves tandis que Paulo ferme illico sa loge pour que sa femme lui fasse immédiatement son fabuleux numéro.

3e épisode : Tu ne tueras point

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La sœur du séminariste Denis Mayeux s’est suicidée par désespoir à cause d’un criminel, Garigny, qui l’a forcée à se prostituer. Denis renonce à ses vœux pour pouvoir venger sa sœur en faisant arrêter le criminel. Craignant que Garigny ne soit condamné qu’à quelques mois de prison, Denis le provoque de façon que celui-ci soit surpris par la police au moment où il le tue d'un coup de fusil.

4e épisode : Tu ne convoiteras point

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Pour obtenir un superbe collier de prix, une pièce unique, Françoise Beaufort trompe son mari Georges, dramaturge en mal de succès, avec le riche et volage Philip Allan, époux de son amie Micheline. Elle dissimule ensuite son collier parmi des bijoux de fantaisie et les met dans un sac qu'elle dépose à la consigne d’une gare. Puis elle dit à son mari qu’elle a trouvé un reçu de consigne et c'est lui qui va retirer l'objet. Lorsque Françoise rentre à son domicile le soir, elle trouve Micheline parée du fameux collier.

5e épisode : Un seul Dieu tu adoreras

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Dieu arrive dans une ferme isolée de la montagne auvergnate, accomplit un faux miracle (le grand-père qui simulait la paralysie), adoucit l'agonie de la grand-mère et s'en va après lui avoir fermé les yeux. Mais il est rattrapé par les infirmiers de l’hôpital psychiatrique d’où il s’est évadé.

6e épisode : Tes père et mère honoreras et Tu ne mentiras point

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Pierre, étudiant de « 20 ans ½ », fils unique des Messager, un couple d'hôteliers de la côte normande, fait part à son père Marcel de son désir de quitter au plus tôt le foyer familial à cause du caractère perpétuellement ronchon de sa mère Germaine et de la passivité paternelle. Marcel lui révèle alors que Germaine, qui l'a élevé, n'est pas sa mère biologique, mais qu'il est le fils de Clarisse Ardant, une célèbre comédienne. Poussé par la curiosité, Pierre part en cachette à Paris et rend visite à Clarisse au théâtre où elle répète La Mégère apprivoisée. Ignorant qui il est, Clarisse le prend d’abord pour un admirateur et joue les enjôleuses, mais après que Pierre lui a dévoilé son identité, Clarisse lui avoue que Marcel Messager n'est pas son véritable père. Pierre, rentrant tardivement à la nuit chez ses parents adoptifs alarmés, redouble d'affection envers eux.

7e épisode : Tu ne déroberas point

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Didier Marin, caissier de banque désinvolte et arrogant, est renvoyé par son patron. Juste avant qu’il ne quitte son guichet survient un braqueur auquel Didier laisse complaisamment dévaliser sa caisse. Il découvre ensuite l'identité du voleur et, en son absence, pénètre par effraction dans son appartement et récupère la valise contenant le magot. Mais les deux voleurs se retrouvent lors d'une confrontation, se disputent le butin et finissent par se mettre d’accord pour se le partager. Quand ils ouvrent la valise, ils n'y trouvent qu'un saucisson et un litre de rouge. La valise a été échangée par mégarde avec celle d'un clochard au bistrot où Didier avait donné rendez-vous à sa fiancée Janine. Le clochard, qui s'apprêtait à casser la croûte, est arrêté par des policiers qui le surprennent alors qu'il reste sidéré devant sa valise remplie de billets.

8e épisode : Les dimanches tu garderas

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On retrouve les protagonistes du 1er sketch. Jérôme est invité chez son ami l'évêque pour le déjeuner dominical. À force de trinquer avec Jérôme, l’évêque, complètement ivre, ne se souvient plus des dix commandements.

Fiche technique

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Distribution

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Sources : IMDb[1] et Ciné-Ressources (Cinémathèque française)[2].

Claude Rich (voix off, non crédité) est le Serpent/le Diable qui commente les sketches.

1er épisode : Tu ne jureras point

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2e épisode : Luxurieux point ne seras et L'œuvre de chair ne désireras qu'en mariage seulement

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3e épisode : Tu ne tueras point

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4e épisode : Tu ne convoiteras point

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5e épisode : Un seul Dieu tu adoreras

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6e épisode : Tes père et mère honoreras et Tu ne mentiras point

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7e épisode : Tu ne déroberas point

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8e épisode : Les dimanches tu garderas

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Thèmes et contexte

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De la comédie débridée donnant la part belle à Louis de Funès et Jean-Claude Brialy[NV 1] grâce à la verve des dialogues de Michel Audiard (Tu ne déroberas point) jusqu’à la désespérance duvivieresque (Tu ne tueras point), les commandements revisités par Julien Duvivier devraient satisfaire tous les goûts avec leur incroyable distribution. En effet, de nombreuses stars françaises des années 1950 et 1960 exécutent ces Dix Commandements. Michel Simon et Lucien Baroux ouvrent et referment le film dans deux sketches rabelaisiens (Tu ne jureras point et Les dimanches tu garderas) tandis que la froide duplicité de Françoise Arnoul est confrontée à la frivolité enjouée de Micheline Presle (Tu ne convoiteras point). On assiste à la réduction en cendres des fantasmes d'Henri Tisot par l'effeuilleuse Dany Saval qu'il avait sublimée quand il la découvre en parigote popote et rigolote. On y voit encore Fernandel gravissant les échelons en troquant son exubérante défroque de Don Camillo (créé par le même Duvivier) pour celle plus retenue de Dieu. Le sketch le plus émouvant est sans doute celui dédié à l’amour filial (ou à l’amour tout court). Le jeune Alain Delon[NV 2], après avoir rencontré son évanescente et superficielle vraie maman Danielle Darrieux (servie par un monologue[CA 1] écrit par Henri Jeanson[CA 2] face à un Delon tétanisé), devrait attendrir les plus insensibles d’entre nous lorsque, débordant d’amour, il rejoint ses faux parents dont la charismatique Madeleine Robinson en maman inquiète (Tes père et mère honoreras).

Critique concernant l'édition vidéo augmentée 2020.
Critique Film[4] : « Le Diable et les Dix Commandements est donc un « film à sketches », genre extrêmement populaire dans les années 50/60 en France et en Italie. D’autant plus populaire quand il aborde le domaine de la comédie de mœurs et des sujets brûlants au parfum de scandale ! Le recours au film à sketches, c’est également l’occasion pour Julien Duvivier de réunir un extraordinaire casting. […] Ils sont venus, ils sont tous là, tous sympathisants d’un cinéma « à papa », à l’ancienne, en opposition à la Nouvelle Vague qui vient de débarquer sur les écrans français, et auquel le film fait d’ailleurs explicitement référence, de façon assez amusante d’ailleurs, puisque c’est le Diable en personne qui en parlera à travers la voix de Claude Rich. […] La saillie est sévère, d’autant qu’elle apparaît à l’image alors que Jean-Claude Brialy entre en scène[Note 2] — lui qui tournait indépendamment pour les anciens et pour la jeune garde du cinéma français… Mais Le Diable et les Dix Commandements n’en est pas pour autant un brûlot destiné à fâcher François Truffaut et les Cahiers du cinéma. Il s’agit en effet avant tout d’une comédie populaire jonglant avec les têtes connues tout autant qu’avec les thématiques gentiment scandaleuses : mœurs, religion, argent tout puissant — sous couvert de sketches ayant trait aux « 10 commandements », Julien Duvivier et son camarade co-scénariste Maurice Bessy s’en donnent à cœur joie dans le but de fustiger les travers de leurs contemporains, avec l’aide de dialogues volontiers misogynes signés René Barjavel, Henri Jeanson, Michel Audiard et Pascal Jardin. Les travers des français évoqués au cœur du film sont parfois triviaux et amusants, mais à l’occasion, ne prêteront plus réellement à sourire — l’épisode mettant en scène Charles Aznavour et Lino Ventura est par exemple franchement dramatique. Ainsi, Le Diable et les Dix Commandements pratique le grand écart en termes de tonalité, même si la tendance générale est à la comédie féroce — presque à l’italienne, cynique, pessimiste, dressant le portrait d’un monde abandonné aux tentations, à l’avidité, aux plaisirs les plus triviaux. Bien sûr, un des défauts du film à sketches en général est son manque d’homogénéité. Inévitablement, Le Diable et les Dix Commandements est inégal, et chaque spectateur y ira de sa préférence pour tel ou tel sketch. La durée du film, rallongée de vingt minutes par rapport à celle que l’on connaissait jusqu’ici, n’aide d’ailleurs pas spécialement le film de Duvivier à trouver son équilibre. Cela dit, les huit sketches s’avèrent solides et comptent tous leur petit moment de bravoure qui les rendent indispensables : la danse de l’escargot de Dany Saval, la découverte du sac de bijoux par Françoise Arnoul, le face à face entre Aznavour et Ventura, l’ambulance emmenant Fernandel, la tentative de séduction de Danielle Darrieux sur Alain Delon ou encore le tapissage de suspects opposant Brialy à un Louis de Funès en très grande forme. Un excellent moment. »

Autour du film

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  • Le quatrième sketch, avec Françoise Arnoul, présente des similitudes avec le sketch intitulé Françoise (toujours avec Françoise Arnoul) dans le film Les Parisiennes réalisé par Claude Barma et sorti en France huit mois auparavant.
  • Toujours dans le quatrième sketch, on peut reconnaître le musicien brésilien Sivuca qui joue de l'accordéon dans le groupe musical animant la soirée organisée par Philip Allan (Mel Ferrer). Sivuca interprète l'un des thèmes musicaux du film, Notre Samba, composé par Guy Magenta.
  • Dans le 7e sketch (Tu ne déroberas point), on retrouve un élément du décor du 6e sketch : une affiche pour la pièce La Mégère apprivoisée dans laquelle joue Clarisse Ardant (Danielle Darrieux).

Édition vidéo

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Le Diable et les Dix Commandements sorti en 2020 en digibook DVD/Blu-ray chez Coin de Mire Cinéma. Restauration 4K à partir du négatif son français. Blu-ray : film 145 min, séance complète 165 min. DVD : film 139 min, séance complète 158 min. Livret illustré 24 pages[Note 3].

Notes et références

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  1. C'est l'adresse qui est donnée à Philippe Dancourt. Si l'immeuble est effectivement situé sur ce boulevard, l'exactitude du numéro communiqué n'est pas vérifiée.
  2. Voir note NV1 sur la Nouvelle Vague.
  3. Le digibook sur Coin de Mire Cinéma

Notes sur l'actrice « Clarisse Ardant »

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  1. En forme d'apologie tout à la fois de l'égoïsme, de la vanité et du narcissisme. Extrait : l'actrice Clarisse Ardant, après avoir tenté de séduire le jeune homme qu'elle prenait pour un admirateur et qui se révèle être son fils de « 20 ans ½ », dit à celui-ci : « Tu es beau comme un dieu, toi. C'est fou comme tu me ressembles... » Et un peu plus tard, à ce fils qu'elle n'a jamais plus revu depuis sa naissance : « Maintenant, on ne va pas se quitter comme ça, nous allons dîner ensemble en amoureux, ce soir... (elle consulte son agenda), ah non, ce soir c'est plus possible, dame ! Tu tombes comme mars en carême... Voyons, demain qu'est-ce que je fais ? Non, non, non, non, demain je répète en costume... Après ce sont les couturières, vendredi la générale... Samedi... dimanche... ».
  2. Le monologue de l'actrice Clarisse Ardant n'est pas que la quintessence de la frivolité, Jeanson écrit une véritable et subtile partition pour Danielle Darrieux. L'actrice Clarisse Ardant, trop occupée à jouer les coquettes avec son âge, fait qu'elle le donne sans s'en rendre compte quand elle demande à son fils qui a 20 ans ½ « Quel âge me donnes-tu ? », il lui répond adroitement, connaissant déjà son âge (il le sait par son père) « L'âge d'être ma mère », elle lui précise alors « 16 ans ? J'avais 16 ans quand j'ai été ta mère pour la première fois ». Elle avoue donc avoir « 36 ans ½ ».

Notes sur la Nouvelle Vague

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  1. Par l'intermédiaire de la voix du Diable, Julien Duvivier épingle la Nouvelle Vague lors de la transition du dernier plan sur Alain Delon du sketch 6 avec le premier plan du sketch 7 où apparaît Jean-Claude Brialy. « Le Diable » dit à ce dernier : « J'aime la Nouvelle Vague, moi. Tous ces gaillards qui pensent que la vie est un voyage et qu'il vaut mieux le faire en 1re classe, qui louchent un peu sur l'argent du voisin... »
  2. « Le Diable » ou Duvivier fait des prédictions à Delon : « Toi, avec ta belle petite gueule, je te retrouverai. Parce que ta génération est très prometteuse… ». Effectivement, Duvivier mettra Delon en vedette dans son dernier film à nouveau diabolique : Diaboliquement vôtre (1967).

Références

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  1. IMDb Full Cast & Crew
  2. a b c et d Ciné-Ressources (Cinémathèque française)
  3. Lieux de tournage sur L2TC.com
  4. Critique de Mickaël Lanoye publiée le 10 septembre 2020 sur le site Critique Film FR

Liens externes

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