La Femme de Naniwa
Titre original |
浪花女 Naniwa onna |
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Réalisation | Kenji Mizoguchi |
Scénario |
Kenji Mizoguchi Yoshikata Yoda |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Shōchiku |
Pays de production | Japon |
Genre | Drame |
Durée | 145 minutes |
Sortie | 1940 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
La Femme de Naniwa (浪花女, Naniwa onna ) est un film japonais réalisé par Kenji Mizoguchi et sorti en 1940. Le film est considéré comme perdu.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Quand Ochika, issue d'une famille riche, épouse Danpei, un pauvre joueur de shamisen, elle se consacre complètement à lui et prend en main ses affaires, au point de semer des dissensions au sein de la troupe de jōruri dans laquelle joue son mari[1].
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : La Femme de Naniwa
- Titre original : 浪花女 (Naniwa onna )
- Titre français alternatif : La Femme d'Osaka
- Réalisation : Kenji Mizoguchi
- Scénario : Kenji Mizoguchi et Yoshikata Yoda
- Photographie : Minoru Miki
- Musique : Senji Itō
- Production : Shintarō Shirai
- Société de production : Shōchiku
- Direction artistique : Hiroshi Mizutani
- Pays d'origine : Japon
- Langue originale : japonais
- Format : noir et blanc - 1,37:1 - son mono
- Genre : drame
- Durée : 145 minutes[2] (métrage : 15 bobines - 3 572 m[2])
- Date de sortie :
Distribution
[modifier | modifier le code]- Kinuyo Tanaka : Ochika
- Kōtarō Bandō : Danpei Toyosawa
- Kōkichi Takada : Bunpei
- Ryōtarō Kawanami : Osumi Dayu
- Yoshiko Nakamura : Okuni
- Shinpachirō Asaka : Koshiji Dayu
- Yōko Umemura : Otaka
Autour du film
[modifier | modifier le code]La Femme de Naniwa marque la première collaboration entre Kinuyo Tanaka et Kenji Mizoguchi, arrivé à la Shōchiku l'année précédente[3]. Ce film, considéré comme perdu, se situe dans le monde du jōruri (spectacle traditionnel de marionnettes japonais accompagné au shamisen)[3]. Le cinéaste et l'actrice vont tourner quinze films ensemble[4] et c'est dans l'immédiat après-guerre que le duo va commencer à bâtir son « grand œuvre » qui leur vaudra une reconnaissance internationale[5].
Selon Tadao Satō, le personnage incarné par Kinoyo Tanaka, loin de se sacrifier pour son époux, est au contraire une femme qui réprimande les hommes, les dirige et affirme sa personnalité avec acharnement[1].
Références
[modifier | modifier le code]- Tadao Satō (trad. du japonais), Le Cinéma japonais (tome I), Paris, Éditions du Centre Pompidou, , 264 p. (ISBN 2-85850-919-0), p. 221
- (ja) La Femme de Naniwa sur la Japanese Movie Database
- Noël Simsolo, Kenji Mizoguchi, Paris, Cahiers du cinéma, collection Grands Cinéastes, , 95 p. (ISBN 978-2-86642-497-8), p. 34 et 35
- (en) Jasper Sharp, Historical Dictionary of Japanese Cinema, Scarecrow Press, , 331 p. (ISBN 978-0-8108-7541-8, lire en ligne), p. 240
- Tomuya Endo et Pascal-Alex Vincent, Dictionnaire des Acteurs et Actrices Japonais, Carlotta en collaboration avec GM Éditions, , 269 p. (ISBN 978-2-37797-048-3), p. 230
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'audiovisuel :