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John Teariki

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John Teariki
Illustration.
Fonctions
Député français

(5 ans, 8 mois et 16 jours)
Élection 26 juin 1960
Réélection 25 novembre 1962
Circonscription Polynésie française
Législature Ire et IIe (Cinquième République)
Groupe politique RPCD (1961-1962)
CD (1962-1967)
Prédécesseur Marcel Pouvanaa Oopa
Successeur Francis Sanford
Maire de Moorea-Maiao

(11 ans)
Successeur Franklin Brotherson
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Afareaitu (Polynésie française)
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès Papeete (Polynésie française)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique MRP, RDPT, Here ai'a
Profession Exploitant agricole
Propriétaire foncier
Armateur

John Teariki, né le à Afareaitu et mort accidentellement le à Papeete, est une personnalité politique de Polynésie française, ancien député, de 1961 à 1967 (deux mandats).

Lors de son premier mandat à l'Assemblée nationale, du au , il remplace Marcel Pouvanaa Oopa décédé et, il siège avec les Républicains populaires et centre démocratique puis, du au , au Centre démocratique. En 1967, il est battu par Francis Sanford soutenu par l'Union pour la nouvelle République.

Le 7 septembre 1966, il prononce un discours lors de la visite de Président Charles de Gaulle en Polynésie à l'occasion d'essais nucléaires :

« Puissiez-vous, Monsieur le Président , rembarquer vos troupes, vos bombes et vos avions. Alors, plus tard, nos leucémiques et nos cancéreux ne pourraient pas vous accuser d'être l'auteur de leur mal. Alors, nos futures générations ne pourraient pas vous reprocher la naissance de monstres et d'enfants tarés. »

— Cité par Jean-Marie Collin et Patrice Bouveret in « Sous le sable, la radioactivité ! », Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires France (Ican) et Observatoire des armements, Fondation Heinrich Böll, juillet 2020

En 1965, Jean Rostand, cofondateur et président d'honneur du Mouvement contre l'armement atomique, signe avec Albert Schweitzer et le député John Teariki une Protestation solennelle contre le sort que le Gouvernement français a décidé d'imposer aux habitants de la Polynésie française et autres territoires du Pacifique par les essais nucléaires français à Moruroa[1].

De 1969 à 1980, il préside l'Assemblée territoriale à de nombreuses reprises.

Il meurt lors d'un accident dans sa ferme agricole en octobre 1983. Ses funérailles sont suivies par plus de 2 000 personnes[2].

Notes et références

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  1. « 33 ans d'actions et de réflexions... Du MCAA au MDPL », Alerte atomique,‎ mars 1997., p. 21
  2. John French Teariki Pacific Islands Monthly, December 1983, p65

Articles connexes

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Liens externes

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