Jean-Grégoire Pénavaire
Naissance | |
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Décès |
(à 67 ans) 4 rue du Sergent-Hoff, 17e arrondissement de Paris |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise[1], Division 82, avenue Transversale n°3, 9ème ligne |
Activité |
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Instrument |
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Jean Grégoire Pénavaire, né le [2],[3] à Lesparre-Médoc et mort le 13 septembre 1906 dans le 17e arrondissement de Paris[4], est un violoniste, chef d'orchestre, chef de chœur en France et à l'étranger, professeur[5], compositeur de nombreuses musiques[6], symphoniste[7] et librettiste[8].
Biographie
[modifier | modifier le code]La plupart des journaux de son époque donnent de nombreuses dates de naissance erronées, cependant, Jean Grégoire Pénavaire, fils d'artisan[9], voit bien le jour le à Lesparre-Médoc, date confirmée par document administratif[3]. Très tôt, il montre d’excellentes prédispositions pour la musique et le chant. Il chante les soli de soprano parmi les enfants de la maitrise, à la cathédrale de Marseille[10]puis commence à étudier dans de grands conservatoires de province. Á 13 ans, il entre au conservatoire Impérial de Paris et en ressort avec un 1er Grand prix de violon[11], à 17 ans, il fait partie de la classe instrumentale du conservatoire de musique de Marseille[12]. Á 18 ans, les journaux du midi écrivent de nombreux articles élogieux sur ses qualités de violoniste et de brillant élève de M. Millont. Il éblouit déjà le public et les journalistes dans les salles comme violoniste, à Marseille, Nîmes[13].
Il participe à de nombreux concerts en solo de violon un peu partout en France et en province dans les soirées et les concerts de nombreuses salles ou théâtres[14], concerts donnés dans la salle de la société philharmonique Quai Saint-Antoine, Salle des Concerts Herz[15], Théâtre des Champs-Élysées[16] comme soli et Chef d'orchestre, Cirque d'Hiver (Paris). Á 26 ans il est Membre de la Société des travaux littéraires et Artistiques, compositeur de plusieurs œuvres et violoniste à Lyon[17].
Il part pour Anvers en 1865 à 27 ans nommé comme Second Chef d'orchestre au Théâtre royal[18] d'Anvers pour y jouer aussi de ses créations. En 1866, Il laisse de côté les bâtons de chef d’orchestre à l’étranger pour retourner à Paris, et prends un engagement pour une position meilleure[19]à l’orchestre du Théâtre impérial italien . Il habite dans le 9e à Paris au 21 rue notre dame de Lorette puis à partir de 1903 jusqu’à la fin de ses jours au 25 rue Victor massé. Il se déclare alors compositeur et professeur de musique.
Achille Millien entreprend la collecte systématique des contes, légendes et chansons populaires du Nivernais pendant en vingtaine d'année et cherche à les mettre en musique. Il demande alors en 1977[20] à son amis Jean-Grégoire Pénavaire avec qui il échange avec lui de nombreuses lettres[21] si il peut se charger de collecter les mélodies. Jean Grégoire Pénavaire à 39 ans accepte la proposition de son ami et passe alors pendant une douzaine d'année une partie de ses vacances annuelle à Beaumont-la-Ferrière avec ou sans sa compagne Francesca[22] d'Andrade[23], et se charge de transcrire la partie des chants en notations musicales avec des mises au point soignées à Paris à la suite de toutes ses collectes.
Á 44 ans en 1882, il est Membre de la société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique[24], et continue à participer à des concours musicaux[25]. En 1884 à 46 ans, il est 2eme chef d’orchestre de la société des Concerts modernes, Orchestre Pasdeloup. En 1885, à 48 ans il joue à Anger, et reçoit les palmes académiques[26], 1895 à 57 ans il est membre stagiaire de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques comme compositeur[27].
En 1901, il a 63 ans et Il est membre de la société d’histoire et d’archéologie Le Vieux Montmartre. En 1904 il reçoit la rosette Officier de l'Instruction publique. Tout le long de sa vie, il compose pour violon, violoncelle, piano, chant, et collabore avec les personnalités de son époque, Achille Millien son grand ami[28], mais aussi Lionel Bonnemère et bien d'autres.
Il décède au 4 Rue du Sergent-Hoff dans le 17e arrondissement de Paris d'une hémorragie interne à la suite d'une opération au foie, dans la maison de santé du docteur Rouss le 13 septembre 1906. Ses obsèques ont lieu le 15 septembre 1906 en l'Église Notre-Dame-de-Lorette de Paris et il est enterré temporairement au Cimetière parisien de Pantin car ses élèves se cotisent pour un terrain au Cimetière du Père-Lachaise, ou il repose désormais, division 82, avenue Transversale n°3, 9ème ligne[29].
Liste des œuvres
[modifier | modifier le code]Cette liste regroupe les œuvres de Jean Grégoire Pénavaire.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- appl, « Cimetière du Père Lachaise - APPL - PENAVAIRE Jean Grégoire (1840-1906) », sur Cimetière du Père Lachaise - APPL, (consulté le )
- « Jean-Grégoire Pénavaire (1838-1906) », sur data.bnf.fr (consulté le )
- Date de naissance confirmée dans les listes électorales de Paris et de ses environs, France, 1891 (15 septembre 1938) il habitait au 21 rue notre Dame de Lorette à Paris.
- Archives de Paris Acte de décès no 2281 dressé le 14/09/1906
- Société des travaux littéraires artistiques et scientifiques Auteur du texte, « Journal des arts, des sciences et des lettres / publié par une société de littérateurs... », sur Gallica, (consulté le )
- « Jean-Grégoire Pénavaire (1838-1906) », sur data.bnf.fr (consulté le )
- « Le Progrès artistique : journal des artistes musiciens instrumentistes et choristes : paraissant le jeudi », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Progrès artistique : journal des artistes musiciens instrumentistes et choristes : paraissant le jeudi », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Courrier de l'Aude : journal politique, administratif, littéraire, commercial et agricole », sur Gallica, (consulté le )
- « Journal de Fourmies : hebdomadaire (non politique) ["puis" hebdomadaire indépendant], littéraire, scientifique, industriel et commercial... », sur Gallica, (consulté le )
- « La Chronique : journal de l'arrondissement de Libourne », sur Gallica, (consulté le )
- « La France musicale / rédaction : Escudier frères », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Courrier du Gard : journal politique, administratif et judiciaire », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Progrès artistique : journal des artistes musiciens instrumentistes et choristes : paraissant le jeudi », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Progrès artistique : journal des artistes musiciens instrumentistes et choristes : paraissant le jeudi », sur Gallica, (consulté le )
- « Gazette des étrangers : guide général et officiel dans Paris », sur Gallica, (consulté le )
- Société des travaux littéraires artistiques et scientifiques Auteur du texte, « Journal des arts, des sciences et des lettres / publié par une société de littérateurs... », sur Gallica, (consulté le )
- Arthur Robarts - University of Toronto, L'historique complet du Théâtre royal d'Anvers, 1834-1913, Anvers De Vos & van der Groen, (lire en ligne)
- Société des travaux littéraires artistiques et scientifiques Auteur du texte, « Journal des arts, des sciences et des lettres / publié par une société de littérateurs... », sur Gallica, (consulté le )
- Millien, Achille, Chants & Chansons Millien Achille Tome 1, Paris, ERNEST LEROUX, ÉDITEUR,, , 371 p., p. VII
- « PÉNAVAIRE (Jean-Grégoire), musicien (1838-1906) : 302 lettres. », sur archives.nievre.fr (consulté le )
- « ANDRADE (Fr. d'), compagne de Jean-Grégoire Pénavaire : 46 lettres. », sur archives.nievre.fr (consulté le )
- sciences et arts Auteur du texte Société nivernaise des lettres, « Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Progrès artistique : journal des artistes musiciens instrumentistes et choristes : paraissant le jeudi », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Progrès artistique : journal des artistes musiciens instrumentistes et choristes : paraissant le jeudi », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Progrès artistique : journal des artistes musiciens instrumentistes et choristes : paraissant le jeudi », sur Gallica, (consulté le )
- Société des auteurs et compositeurs dramatiques (France) Auteur du texte, « Annuaire de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques », sur Gallica, (consulté le )
- « PÉNAVAIRE (Jean-Grégoire), musicien (1838-1906) : 302 lettres. », sur FranceArchives (consulté le )
- Lettre du 16 Septembre 1906 de Fr. d'Andrade compagne de J.G. Pénavaire à M. Achille Millien. (Archives départementales de la Nièvre)
- « La France chorale : moniteur des orphéons ["puis" et des sociétés instrumentales] », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Temps », sur Gallica, (consulté le )
Liens externes
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- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux beaux-arts :