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Jean-Claude Naigeon

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Jean-Claude Naigeon
Naissance
Décès
(à 78 ans)
Dijon
Sépulture
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Élève
Mouvement
Distinction
Premier prix de peinture (1770), prix de Rome à Dijon (1780)

Jean-Claude Naigeon né le à Dijon et mort dans la même ville le est un peintre français.

Jean-Claude Naigeon entre à l’école de dessin de Dijon en 1767, où il obtient le premier prix de peinture en 1770[1].

Avant 1780, il séjourne à Paris dans l’atelier de Nicolas Guy Brenet. En 1775 et 1776, il est élève de l’école de l’Académie royale de peinture et de sculpture.

Il remporte le prix de Rome à Dijon en 1780 (La Mort de Socrate, musée des Beaux-Arts de Nancy).

Naigeon séjourne ensuite en Italie et notamment à Rome, de 1780 à 1785, période pendant laquelle il étudie à la villa Médicis, rencontre Bénigne Gagneraux et Renaud, visite Naples, Herculanum et Pompéi. Élève de François Devosge, il côtoie également Jacques-Louis David en Italie (1784) puis à Paris (1794).

Il est reçu à l’Académie des sciences, arts et belles lettres de Dijon en 1802, et succède à Devosge comme professeur de dessin à l’École spéciale de peinture et de sculpture en 1812.

Il épouse M. Blanchot, fille d’un gardien du château de Dijon, en 1787. Leur fille, Aglaé Naigeon, épouse Jacques Masson, négociant, qui deviendra propriétaire du château de Gevrey-Chambertin.

Ses œuvres sont notamment conservées à Dijon au musée Magnin et au musée des Beaux-Arts, ainsi qu'au musée des Beaux-Arts de Nancy.

Œuvres dans les collections publiques

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États-Unis
France
  • Dijon, musée des Beaux-Arts :
    • L'Éducation de l'Amour, vers 1781, huile sur toile, 97 × 135 cm[2] ;
    • L'Hymen brûlant les flèches de l'Amour, d'après Guido Reni, 1781-1784, huile sur toile, 97 × 134 cm[3] ;
    • L'Enlèvement des Sabines, d'après Pierre de Cortone, 1783, huile sur toile, 290 × 422 cm ;
    • Autoportrait, v. 1785, huile sur toile, 46 x 58 cm
    • Le Premier Renard, Portrait de la famille Corbabon dans un paysage, vers 1797-1798, huile sur toile, 115,5 × 90,5 cm[4] ;
    • Le Martyre de saint Pierre de Vérone, d'après Titien, huile sur toile, 101,5 × 74 cm[5].
  • Nancy, musée des Beaux-Arts : La Mort de Socrate.
  • Paris :
  • Orphée charmant Pluton et Proserpine aux Enfers, graphite, plume et encre brune, lavis gris, H. 0,454 ; L. 0,620 m[7]. Paris, Beaux-Arts de Paris[8]. Dans une composition très soignée et originale, Naigeon illustre le livre X des Métamorphoses d'Ovide. Orphée chante et émeut les monstres des Enfers en plaidant le retour à la vie d'Eurydice devant Pluton et Proserpine. Les contorsions des corps dessinés en raccourci sont inspirées du Jugement Dernier de Michel-Ange et la posture apollinienne d'Orphée, de la statuaire antique.

Expositions

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  • « Jean-Claude Naigeon, les dessins d'un artiste du siècle des lumières », galerie Motte Masselinck, Paris, du au [9].

Notes et références

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  1. Les prix de Rome des États de Bourgogne, C. Lamarre, S. Laveissière, mba.d, 2003, pp. 53-58.
  2. « collections du musée des beaux-arts de dijon - Affichage d'une notice », sur mba-collections.dijon.fr (consulté le ).
  3. « collections du musée des beaux-arts de dijon - Affichage d'une notice », sur mba-collections.dijon.fr (consulté le ).
  4. « collections du musée des beaux-arts de dijon - Affichage d'une notice », sur mba-collections.dijon.fr (consulté le ).
  5. « collections du musée des beaux-arts de dijon - Affichage d'une notice », sur mba-collections.dijon.fr (consulté le ).
  6. La Tribune de l'Art.
  7. « Orphée charmant Pluton et Proserpine aux Enfers, Jean-Claude Naigeon, sur Cat'zArts »
  8. Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, de l’alcôve aux barricades de Fragonard à David, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2016, p.168-169, Cat. 55
  9. La Tribune de l'Art, .

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Bibliographie

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Liens externes

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