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Jan Liwacz

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Jan Liwacz
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Jan Liwacz, né le à Dukla en Autriche-Hongrie (aujourd'hui en Pologne) et mort le à Bystrzyca Kłodzka, est un forgeron polonais, survivant d'Auschwitz.

L'entrée d'Auschwitz I, avec le slogan Arbeit macht frei et le B retourné.

Jan Liwacz est arrêté le à Bukowsko et emprisonné à Sanok, Krosno, Cracovie et Nowy Wiśnicz. Le il est déporté dans le camp de concentration d'Auschwitz I. À Auschwitz[1], il travaille comme ferronnier et fait notamment des rampes, grilles ou encore des lustres. Dans le camp principal, il est impliqué dans la ferronnerie de la porte d'entrée. La lettre B inversée[2] du slogan Arbeit macht frei est considéré comme un signe de contestation de sa part et un petit acte de résistance[3].

Jan Liwacz est témoin d'un essai de gazage au Zyklon B par le commandant SS Rudolf Höss, son adjoint Karl Fritzsch, le Rapportführer Palitzsch et le SS Lachmann dans l'atelier de serrurerie[4].

Il est condamné deux fois le et le et mis à l'isolement dans le block 11 (surnommé « block de la mort »), lieu de punition et de torture, où il a survécu cinq semaines au total. En , il est transféré au camp de concentration de Mauthausen puis au camp de concentration d'Ebensee avant d'être libéré le .

À la suite du vol du panneau[5] en 2009, retrouvé scindé en trois morceaux, c'est une copie qui est installée à l'entrée du camp, l'original étant conservé au musée national Auschwitz-Birkenau[6].

En 2008, pour le 110e anniversaire de la naissance de Jan Liwacz, une exposition s'est tenue à Bystrzyca Kłodzka présentant sa vie et ses œuvres.

Exposition à Bystrzyca Kłodzka présentant sa vie et ses œuvres.

Notes et références

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  1. (de) « Jan Liwacz Kunsthandwerker », sur exil-archiv.de (consulté le ).
  2. Lavenir.net, « Avec un B inversé », L'Avenir,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  3. (en-GB) « Auschwitz's sign of death and defiance », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Florent Brayard, La « solution finale de la question juive » : La technique, le temps et les catégories de la décision, 2004.
  5. Piotr Smolar, « Indignation après le vol, à Auschwitz, de l'inscription "Arbeit macht frei" », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  6. Nicolas Barotte, « Le vol du portail de Dachau traumatise l'Allemagne », Le Figaro,‎ (lire en ligne).

Liens externes

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