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Jamel Madani

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Jamel Madani
Jamel Madani lors de la cérémonie d'ouverture des Journées cinématographiques de Carthage 2018.
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
جمال المدانيVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Fratrie
Autres informations
Films notables

Jamel Madani (arabe : جمال المداني), né en à Tunis[1], est un acteur tunisien.

Il est le frère de l'acteur Mohamed Ali Madani.

Il suit ses études primaires à Bab Saadoun puis secondaires au lycée Ibnou-Dhiaf de La Manouba ; il les interrompt pour devenir artiste[1].

Fou de littérature et de musique, il participe à des ateliers culturels organisés à la maison de jeunes de son quartier[1]. En 1981, à l'âge de 18 ans, il rejoint la maison de la culture Ibn-Rachiq pour faire du théâtre sous la direction de Mustapha Chérif et avec Jamel Sassi, devenu lui aussi comédien[1]. Deux ans plus tard, il rejoint l'Association des anciens de l'école du théâtre arabe et ses ateliers de théâtre, avant de se lancer dans la troupe Al Amal Al Masrahi aux côtés de Mohamed Gharbi, réalisateur, et Ikram Azzouz, l'une des figures du théâtre tunisien[1].

Entre 1988 et 1990, il rejoint le Théâtre national tunisien sous la direction de Mohamed Driss et assure la régie pour la pièce Al Aâouada (L'Orchestre) de Fadhel Jaziri et Fadhel Jaïbi[1]. Ce dernier le propulse sur scène dans sa pièce Comédia où il interprète le rôle d'un infirmier dans un asile psychiatrique[1]. En 1991 et 1992, il reprend quelques petits rôles, dans Dom Juan de Molière et Le Cadavre encerclé de Kateb Yacine sur une mise en scène de Mohamed Drira, avec Driss en tant que comédien, ce qui le prédispose au poste de comédien permanent au Théâtre national qu'il quitte en 1997 pour devenir indépendant[1].

En 1999, il joue dans la pièce Bahja et, en 2000, dans Mharem, toutes deux mises en scène par Mohamed Mounir Argui ; il joue ensuite dans L'Univers du Théâtre Echiraâ de Tunis et dans Cent et une étoiles de Mohamed Mounir Argui. En 2010 et 2011, il monte son premier one-man-show, Khouya Libre ?!.

Télévision

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En 1993, il joue dans le feuilleton Warda réalisé par Hamadi Arafa puis dans Amwaj de Slaheddine Essid en 1994.

En 2002, il joue dans Itr Al Ghadhab de Habib Mselmani et, en 2004, dans Hssabet w Aqabet avant de jouer dans Maktoub[1], Chobbik Lobbik et Pour les beaux yeux de Catherine.

Filmographie

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Longs métrages

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Courts métrages

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  • 1998 : Festin de Mohamed Ali Damak
  • 2004 : Visa d'Ibrahim Letaïef
  • 2006 : Conversations de Mohamed Kais Zaied
  • 2007 :
    • Essket de Faten Hafnaoui
    • Nuit de l'Aïd d'Achraf Laamar
  • 2008 :
    • Borderline de Sonia Chamkhi
    • La Danse des cimetières de Moncef Ben Mrad
  • 2009 : Le Dernier wagon de Sarra Abidi
  • 2012 : Late Spring de Zachary Kerschberg
  • 2015 :
    • La Maison mauve de Selim Gribâa
    • Crédit mouche d'Amir Gueddiche

Télévision

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Téléfilms

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Notes et références

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  1. a b c d e f g h et i Mohamed Bouamoud, « Portrait : Jamel Madani - Le « malfrat » au cœur d’or »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur culture.webmanagercenter.com.

Liens externes

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