Jacques Bompaire
Président Société de l'histoire du protestantisme français | |
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François Méjan (d) | |
Président Université Paris-Sorbonne | |
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Helléniste, philologue classique, byzantiniste |
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Marianne Bompaire (d) |
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Distinction |
Jacques Bompaire, né le à Angers, mort le au Chesnay (Yvelines), est un helléniste et un professeur des universités de langue et littérature grecques de la période romaine et byzantine.
Biographie
[modifier | modifier le code]Ancien élève de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm (promotion 1943), il s'engage en 1944 pour le restant de la Deuxième Guerre mondiale.
Reçu premier à l'agrégation de lettres classiques en 1947, il est membre de l'École française d'Athènes en 1948. Il consacre sa recherche doctorale à Lucien de Samosate, et soutient en 1956 une thèse d'État intitulée Lucien écrivain. Imitation et création[1]. Sa thèse complémentaire, soutenue la même année, est consacrée quant à elle aux Praktika de Xéropotamou, il y édite et commente des actes de recensement concernant le domaine foncier du couvent Xéropotamou au Mont Athos à l'époque byzantine[2].
L'année suivante, il est élu professeur de philologie classique à l'université de Rennes. Il est ensuite nommé recteur de l'académie de Nantes, puis recteur-adjoint de celle de Paris, après un passage de deux ans par celle de Nancy où il fait face à Mai 68, en particulier les événements des 5,6 et , au cours desquels les étudiants occupent les bâtiments des filles de la résidence universitaire. À sa demande, les policiers les empêchent d’accéder aux locaux et leur demandent d’évacuer les lieux sur le champ[3].
Il devient professeur à l'université Paris IV, dont il préside l'Institut de grec à partir de 1973. De 1981 à 1988, il est président de cette université, en succession de Raymond Polin. Il appartient à l'équipe « archives de l'Athos » du Centre de recherche d'histoire et civilisation de Byzance (chaire 23 du Collège de France/UMR 8167 du CNRS).
Il préside l'association Guillaume-Budé de 1989 à 1996, puis en devient le président d'honneur, jusqu'à sa mort. Il est président de la Société de l'histoire du protestantisme français de 1982 à 1990.
Membre fondateur de l'Union nationale inter-universitaire, il a été membre du GRECE et du comité de patronage de Nouvelle École[4].
Ouvrages
[modifier | modifier le code]Ouvrages en tant qu'auteur
[modifier | modifier le code]- 1974 : La paléographie grecque et byzantine, introduction en collaboration avec Jean Irigoin, Colloques internationaux du CNRS, no 559, Paris, 21-
- 1981 : « Photius et la Seconde Sophistique, d'après la Bibliothèque », dans Travaux et Mémoires, t. VIII, p. 79-86.
- 1993 : « Diplomatique et rhétorique à l'époque de Michel VIII Paléologue, 1258-1282 », dans Jean-Pierre Bardet et Madeleine Foisil (sous la direction de), La vie, la mort, la foi, le temps, mélanges offerts à Pierre Chaunu, Presses universitaires de France, p. 671-681
- (fr) Lucien écrivain. Imitation et création (trad. du grec ancien), Paris, Éditions Robert Laffont, (1re éd. 1958), 1248 p. (ISBN 978-2-221-10902-1)
- 2000 : Lucien écrivain. Imitation et création, Les Belles Lettres
Ouvrages en tant qu'éditeur scientifique
[modifier | modifier le code]Œuvres de Lucien de Samosate
[modifier | modifier le code]- Œuvres, texte établi et traduit en français par Jacques Bompaire, Paris, Les Belles Lettres, Collection des universités de France:
- Tome 1, 2003, (contient Phalaris A, Phalaris B, Hippias, Dionysos, Héraclès , À propos de l'ambre ou des cygnes, Éloge de la mouche, Nigrinos, Vie de Démonax et La salle).
- Tome 2, 2003, (contient Éloge de la patrie, Les « longue-vie », Histoires vraies A, Histoires vraies B, Qu'il ne faut pas croire à la légère à la calomnie, Le jugement des voyelles, Le banquet ou les Lapithes, Le pseudosophiste ou le soléciste, La traversée pour les enfers ou le tyran et Zeus confondu).
- Tome 3, 2003, (contient Zeus tragédien, Le songe ou le coq, Prométhée, Icaroménippe ou l'homme qui va au-dessus des nuages et Timon ou le misanthrope).
- Tome 4, 2008, (contient Charon ou les observateurs, Les vies des philosophes à l'encan, Les ressuscités ou les pêcheurs et La double accusation ou les tribunaux).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Thèse de lettres, notice Sudoc, consultée en ligne le 3.07.15.
- Thèse complémentaire de lettres, notice Sudoc, consultée en ligne le 3.07.15.
- "Ce feu qui brûle encore: Itinéraire d'un enfant du Pays-Haut lorrain" par Marc Zamichiei, Éditions de l'Atelier, 2019 [1]
- « Quand l’extrême droite se met en culture (suite) », sur samizdat.net (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Opôra, la belle saison de l'hellénisme: Études de littérature antique. Études de littérature antique offertes au recteur Jacques Bompaire, Presses de l'université Paris-Sorbonne, Paris, 2001 (bibliographie complète insérée).
- Patrick Cabanel, « Jacques Bompaire », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 359-360 (ISBN 978-2846211901)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressources relatives à la recherche :
- Personnalité de la Nouvelle Droite
- Écrivain français du XXe siècle
- Helléniste français
- Élève de l'École normale supérieure
- Agrégé de lettres
- Enseignant à l'université Rennes-II
- Président de l'université Paris-Sorbonne
- Membre de la Société de l'histoire du protestantisme français
- Voyageur au mont Athos
- Recteur d'académie
- Chevalier d'honneur de l'ordre de Saint-Jean (Bailliage de Brandebourg)
- Naissance en janvier 1924
- Naissance à Angers
- Décès en mai 2009
- Décès au Chesnay-Rocquencourt
- Décès à 85 ans