Imperial Trophy
L'Imperial Trophy est la toute première compétition de rugby à XV reconnue (le Tournoi des Cinq Nations ne le sera qu'en 1993), donnant lieu à l'attribution d'une récompense : le Trophée Impérial.
Six équipes militaires le disputèrent sur le sol de Grande-Bretagne, durant un mois, de mars à avril 1919 à travers dix stades. L'Armée de Terre et la Royal Air Force étaient les deux équipes britanniques, et les quatre des dominions du Commonwealth étaient celles des Kiwis néo-zélandais, des australiens, des sud-africains et des canadiens. La Nouvelle-Zélande remporta le trophée... rencontrant dans la foulée pour parachever ses victoires internationales la France (équipe Armée Française de René Crabos et Adolphe Jauréguy)[Note 1] à Twinckenham le (score 20 - 3)[1].
Deux matchs-revanche eurent lieu ensuite sur le sol français, au début de , entérinant définitivement la suprématie néo-zélandaise complète : résultats 10 - 16 à Colombes[2] puis 13 - 14 à Toulouse[3].
Un mois et demi plus tard démarraient les Jeux Interalliés. L'ensemble des matchs interarmées de l'année 1919 ne furent pas officiellement comptabilisés comme sélections par la FFR qui devait naître le , sans réelle explication.
Matchs joués
[modifier | modifier le code]Nouvelle-Zélande | 20 - 3[4],[5] | France | Stade de Twickenham, Londres 18,000 spectateurs | |
Essai(s) : 6 essais Transformation(s) : 1 transformation |
Essai(s) : 1 essai | |||
Nouvelle-Zélande Titulaires |
France Titulaires |
France | 10 - 16[6] | Nouvelle-Zélande | Stade du Matin, Colombes Arbitre : M. A-H. Muhr | |
Essai(s) : 2 essais Transformation(s) : 2 transformations |
Essai(s) : 3 essais Transformation(s) : 2 transformations Pénalité(s) : 1 pénalité | |||
France Titulaires |
Nouvelle-Zélande Titulaires |
France | 13 - 14[7] | Nouvelle-Zélande | Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse Arbitre : M. Magnanou | |
Essai(s) : 3 essais Transformation(s) : 2 transformations |
Essai(s) : 4 essais Transformation(s) : 1 transformation | |||
France Titulaires |
Nouvelle-Zélande Titulaires |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Grâce aux 51 militaires rugbymen de la caserne de Saint-Cloud qui s'entraînaient alors tous les deux jours sur le terrain du Stade français sous la direction de Crabos et Jauréguy.
Références
[modifier | modifier le code]- « Nos champions militaires au vert », Sporting, (lire en ligne)
- « France contre Nouvelle-Zélande », L'Auto, (lire en ligne).
- « Prendrons-nous notre revanche ? », L'Auto, (lire en ligne).
- « L'Armée néo-zélandaise bat l'Armée française », L'Auto, (lire en ligne).
- « La défaite du team de l'Armée française à Twickenham », L'Auto, (lire en ligne).
- « La Nouvelle-Zélande gagne en deuxième mi-temps », L'Auto, (lire en ligne).
- « Pénible victoire de la Nouvelle-Zélande », L'Auto, (lire en ligne).