Iam lucis orto sidere, WAB 18
Iam lucis orto sidere WAB 18 In S. Angelum custodem | |
L'église de l'Abbaye de Wilhering | |
Genre | Motet |
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Nb. de mouvements | 8 versets |
Musique | Anton Bruckner |
Texte | Robert Riepl |
Langue originale | Latin |
Durée approximative | 6 minutes |
Dates de composition | / |
Dédicataire | Adolf Dorfer |
Commanditaire | Schutzengelbruderschaft, Abbaye de Wilhering |
Partition autographe | Österreichische Nationalbibliothek (copie) |
Création | Abbaye de Wilhering Autriche |
Versions successives | |
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Iam lucis orto sidere (Dès le lever du jour), WAB 18, est un motet composé par Anton Bruckner en 1868.
L'œuvre est aussi connue sous le nom In S. Angelum custodem (Sous la garde de l'ange gardien). Bruckner en révisa la composition en 1886.
Historique
[modifier | modifier le code]Bruckner composa ce motet durant l'été de 1868 pour la Schutzengelbruderschaft ("Confrérie de l'Ange gardien") de l'Abbaye de Wilhering. Bruckner dédicaça l'œuvre à Adolf Dorfer, l'abbé de l'abbaye[1]. Bruckner y mit en musique un texte écrit par Robert Riepl, l'un des prêtres de l'abbaye[2]. Le motet y fut exécuté la même année.
Le texte de Riepl est une adaptation du texte utilisé par Orlande de Lassus[3]. Le manuscrit original de Bruckner, qui avait été stocké à l'abbaye, est perdu. Une copie en est conservée dans les archives de l'Abbaye de Kremsmünster et deux autres se trouvent à l'Österreichische Nationalbibliothek. Le motet a été publié en 1868 par l'Abbaye de Wilhering[1],[4].
En 1886, Bruckner fit une nouvelle version du motet pour chœur d'hommes, qui a été publiée dans le journal An den schönen blauen Donau, volume 1, n° 8, p. 240, F. Mamroth, Vienne[5].
La Bruckner Gesamtausgabe a édité les deux variantes de la version 1868 dans le Volume XXI/24, et la version 1886 dans le Volume XXI/35[6].
Musique
[modifier | modifier le code]La première version en mi mineur (mode phrygien), que Bruckner a composée en 1868, est un choral harmonisé de 24 mesures. Deux variantes en sont connues : une première avec les huit versets du texte de Riepl pour chœur mixte a cappella, et une seconde avec un seul verset d'un texte différent pour chœur mixte et orgue[4]. Le motet est une pièce simple, d'inspiration modale et homophone dans sa totalité[1].
Texte de la première variante (Robert Riepl)
[modifier | modifier le code]Iam lucis orto sidere |
Dès le lever du jour, |
Texte de la deuxième variante
[modifier | modifier le code]Iam lucis orto sidere |
Dès le lever du jour, |
Une nouvelle version du motet en sol mineur, que Bruckner composa en 1886, utilise les versets 1, 2, 7 et 8 du texte de Riepl et est conçue pour chœur d'hommes (TTBB) a cappella[5].
Note : En plus du texte latin, il existe, dans un hymnaire d'orientation probablement protestante[7], une une transcription en ut mineur sur un texte allemand de Margarete Hemleben intitulé Du Herr der Herren :
Du Herr der Herren, Jesus Christ, |
Jésus Christ, Seigneur supême, |
Une exécution peut être écoutée sur YouTube : Chœur Nomen Nescio Arnhem – Du Herr der Herren
Discographie
[modifier | modifier le code]Le premier enregistrement a eu lieu en 1976 :
- Mathias Breitschaft, Limburger Domsingknaben, Bruckner: 9 Motets/Palestrina: 8 Motets – LP : Carus FSM 53118 (1er verset de la version 1868, 1re variante)
Version 1868
[modifier | modifier le code]Première variante
[modifier | modifier le code]Quelques autres enregistrements, qui s'écartent tous de la partition originale :
- Balduin Sulzer, Chor des Musikgymnasiums Linz[2], Musik aus der Stifterstraße – LP : Extempore AD-80.01/2, 1980 (versets 1, 2 & 3)
- Robert Jones, Chœur la St. Bride's Church, Bruckner: Motets – CD : Naxos 8.550956, 1994 (les 8 versets)
- Lionel Sow, Choeur de Filles Caecilia & Maîtrise des Petits Chanteurs de Saint-Christophe de Javel, Johannes Brahms – Anton Bruckner Jardins secrets – CD : Studio SM Collection Blanche D3029, 2004 (versets 1, 2 & 3)
Deuxième variante
[modifier | modifier le code]Un seul enregistrement :
- Balduin Sulzer, Mozart Chor Linz, Bruckner – CD : AtemMusik Records ATMU 97001, 1997 (avec accompagnement de cuivres)
Version 1886
[modifier | modifier le code]Il y a deux enregistrements de cette version :
- Duncan Ferguson, Choeur de la Cathédrale sainte-Marie d'Édimbourg, Bruckner: Motets – CD : Delphian Records DCD34071, 2010
- Matthias Giesen, Schola Floriana, Kirchenmusik im Bruckner-Ort Ansfelden – CD : Weinberg Records SW 010497-2, 2016 (strophes 1 et 2)
Références
[modifier | modifier le code]- C. Howie, chapitre III, p. 95
- Musikgeschichte des Zisterzienserstiftes Wilhering
- Jam lucis orto sidere (Orlando di Lasso) sur ChoralWiki
- C. van Zwol, p. 705
- C. van Zwol, pp. 708-709
- Gesamtausgabe – Kleine Kirchenmusikwerke
- Discographie par Hans Roelofs
Sources
[modifier | modifier le code]- Anton Bruckner – Sämtliche Werke, Band XXI: Kleine Kirchenmusikwerke, Musikwissenschaftlicher Verlag der Internationalen Bruckner-Gesellschaft, Hans Bauernfeind et Leopold Nowak (Éditeurs), Vienne, 1984/2001
- Cornelis van Zwol, Anton Bruckner 1824-1896 – Leven en werken, uitg. Thot, Bussum, Pays-Bas, 2012. (ISBN 978-90-6868-590-9)
- Crawford Howie, Anton Bruckner – A documentary biography, édition révisée en ligne
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
- Partitions libres de Iam lucis orto sidere, WAB 18 dans Choral Public Domain Library (ChoralWiki) - version 1868, 2ème variante
- In S. Angelum custodem, WAB 18 - Discographie critique par Hans Roelofs (de)
- Peuvent être écoutés sur YouTube :