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Hures-la-Parade

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Hures-la-Parade
Hures-la-Parade
Le village d'Hures et son église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Florac
Intercommunalité Communauté de communes Gorges Causses Cévennes
Maire
Mandat
Vincent Pratlong
2021-2026
Code postal 48150
Code commune 48074
Démographie
Gentilé Huriens, Huriennes
Population
municipale
221 hab. (2021 en évolution de −19,34 % par rapport à 2015)
Densité 2,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 14′ 45″ nord, 3° 21′ 11″ est
Altitude Min. 501 m
Max. 1 204 m
Superficie 88,59 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Florac Trois Rivières
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
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Hures-la-Parade
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Hures-la-Parade

Hures-la-Parade est une commune française née de la fusion en 1971 des anciennes communes de Hures et de La Parade. Elle est située sur le causse Méjean, dans le sud-ouest du département de la Lozère, en région Occitanie.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Jonte, le ravin des Bastides et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « causse Méjean », « les Cévennes » et les « gorges du Tarn et de la Jonte ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Hures-la-Parade est une commune rurale qui compte 221 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 525 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Huriens ou Huriennes.

Géographie

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Généralités

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Le causse Méjean à Hures-la-Parade, à l'est de l'aven Armand.

Dans le quart sud-ouest du département de la Lozère, sur le causse Méjean, la commune de Hures-la-Parade s'étend sur 88,59 km2. Elle est bordée au sud sur environ sept kilomètres par la Jonte et ses gorges et est limitrophe du département de l'Aveyron. Avec moins de trois habitants par kilomètre carré, sa densité de population est l'une des plus faibles de France.

L'altitude minimale, 501 mètres, se trouve localisée à l'extrême sud-ouest, là où la Jonte quitte la commune et sert de limite entre celles de Saint-Pierre-des-Tripiers et de Veyreau. L'altitude maximale avec 1 204 mètres est située à l'extrême est, en limite de la commune de Vebron[Carte 1].

Traversé par la route départementale (RD) 986, le bourg de la Parade où se trouve la mairie est situé, en distances orthodromiques, vingt-sept kilomètres au nord-est de Millau. Le petit bourg de Hures est situé six kilomètres plus à l'est.

La commune est également desservie par la RD 63 qui dessert l'aérodrome de Florac - Sainte-Enimie (code OACI des aéroports : LFNO), et la RD 996, qui longe la Jonte.

Sur les hauteurs du causse Méjean, le territoire communal est parcouru par deux sentiers de grande randonnée : entre Saint-Pierre-des-Tripiers et Meyrueis, le GR 6 traverse la commune d'ouest en est sur environ sept kilomètres, passant à proximité de l'aven Armand ; entre Mas-Saint-Chély et Gatuzières, le Chemin de Saint-Guilhem-le-Désert, présent sous balisage "GR 60" dans la commune, traverse celle-ci sur près de cinq kilomètres, du nord vers le sud-est.

Communes limitrophes

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Hures-la-Parade est limitrophe de neuf autres communes, dont celle de Veyreau dans le département de l'Aveyron.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 102 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Pierre-des-Tripiers à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 9,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 876,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[10].

Les Cévennes sont également un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[11],[12].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[14] :

  • le « causse Méjean », d'une superficie de 1 269 ha, un site avec des milieux représentatifs des habitats naturels caussenards à dominante dolomitique présentant un Mesobromion riche en orchidées[15]

et deux au titre de la directive oiseaux[14] :

  • les « gorges du Tarn et de la Jonte », d'une superficie de 41 801 ha, englobant le territoire de près des trois-quarts de la population de Vautours fauves des grands causses qui furent l'un des principaux sites français de réintroduction de cette espèce[16] ;
  • « les Cévennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espèces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes[17].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[18] :

  • la « colline de Fretma » (38 ha), couvrant 2 communes du département[19] ;
  • les « gorges de la Jonte » (2 578 ha), couvrant 6 communes dont deux dans l'Aveyron et quatre dans la Lozère[20] ;
  • les « pelouses de la serre Gaoujac » (379 ha)[21] ;
  • la « plaine de Chanet » (1 573 ha), couvrant 4 communes du département[22] ;
  • les « plaines de Saubert et de la combette » (537 ha), couvrant 3 communes du département[23] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[18] :

  • le « causse Méjean » (33 342 ha), couvrant 13 communes du département[24] ;
  • les « gorges de la Jonte » (4 568 ha), couvrant 8 communes dont deux dans l'Aveyron et six dans la Lozère[25].

Au , Hures-la-Parade est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (61,1 %), forêts (26,4 %), terres arables (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

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La commune comprend, en plus des deux villages principaux de Hures et de la Parade, de nombreux hameaux et lieux-dits : Aumières, Cazeneuve, Drigas, Hyelzas, la Bégude Blanche, la Borie, la Retournade, le Bedos, le Buffre, le Villaret, les Avens, les Douzes, les Hérans, les Horts, Nivoliers et Saubert...

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Hures-la-Parade est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Jonte. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1994[29],[27].

Hures-la-Parade est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[30]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[30],[31].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Hures-la-Parade.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[32].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 43,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 197 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 117 sont en aléa moyen ou fort, soit 59 %, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].

En , un violent combat opposa les maquisards du groupe Bir-Hakeim aux troupes nazies. Le commandant Barot et la plupart de ses hommes sont tués lors d'un combat.

C'est au cours des années 1950 que l'électrification a eu lieu sur le causse Méjean et que les habitants de la commune ont pu se voir équipés de l'électricité.

Les travaux d'adduction d'eau potable ont eu lieu dans les années 1960, mettant en œuvre un vaste chantier de canalisations qui sera poursuivi dix années durant.

C'est sur la commune que s'est installée depuis 1990 l'association TAKH qui y a introduit des chevaux de Przewalski dans le but de sauver cette espèce de chevaux sauvages.

Une rave party réunissant 10 000 personnes s'est déroulée en sur la commune, provoquant un certain émoi compte tenu de la pandémie de Covid-19[35],[36].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune d'Hures-la-Parade est membre de la communauté de communes Gorges Causses Cévennes[I 2], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Florac Trois Rivières. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[37].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Florac, à la circonscription administrative de l'État de la Lozère et à la région Occitanie[I 2].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Florac Trois Rivières pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 2], et de la circonscription de la Lozère pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[38].

Liste des maires

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Liste des maires de Hures-la-Parade
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1983 2001 Denis Gal SE Exploitant agricole
2001 2008 Christian Pratlong SE  
2008 octobre 2021[39] André Baret[Note 5] SE  
novembre 2021 En cours Vincent Pratlong SE  

Population et société

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Démographie

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Les habitants de Hures-la-Parade sont appelés les Huriens.

La commune a atteint son plus bas niveau démographique en 1968 avec 71 habitants. Depuis lors, la population n'a fait que croître, hormis un fléchissement après 2013.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

En 2021, la commune comptait 221 habitants[Note 6], en évolution de −19,34 % par rapport à 2015 (Lozère : +0,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
482472525477478387345400400
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
426422359364335278288277260
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
220208193164150165141120133
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
9771157166164177214224268
2018 2021 - - - - - - -
234221-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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L'école de la commune est située à La Parade. Ce regroupement pédagogique a permis le maintien de la seule école du causse Méjean en 1983.

En 2018, la commune compte 102 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 226 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 590 [I 5] (20 420  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 6,3 % 5,8 % 6,2 %
Département[I 8] 5 % 6,4 % 7,1 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 130 personnes, parmi lesquelles on compte 76,2 % d'actifs (70 % ayant un emploi et 6,2 % de chômeurs) et 23,8 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 104 emplois en 2018, contre 95 en 2013 et 91 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 94, soit un indicateur de concentration d'emploi de 110,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,7 %[I 11].

Sur ces 94 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 54 travaillent dans la commune, soit 57 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 63,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 18,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Moulin de la Borie, La Parade

L'agriculture confortée par le tourisme vert est l'activité principale de la commune, qui possède aussi sur son territoire l'aven Armand.

Le moulin de la Borie, restauré en 2017, a permis de créer un pôle économique impliquant des agriculteurs qui produisent des céréales, un meunier qui transforme ces céréales au moulin et des boulangers qui fabriquent du pain avec la farine ainsi transformée.

Les métiers de l'artisanat sont aussi présents sur le territoire que ce soit l'artisanat d'art ou d'ouvrage (charpentier, maçon...).

La fromagerie le Fédou[44] collecte du lait de brebis sur le causse Méjean, fabrique affine et commercialise ces fromages ambassadeurs du terroir.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine civil

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  • L'enceinte protohistorique de la Rode, ou de Drigas, ou de Hures, pourrait dater du VIe siècle av. J.-C.[45].
  • Sur le territoire communal ont été répertoriés cinq dolmens : le dolmen des Avens[46], le dolmen du Cerrière[47], le dolmen de Drigas[48], la tombe du Géant[49] située à proximité de l'aven Armand et le Tombeu dau Geïon[50], ainsi que trois menhirs : menhir de Parade[51], le menhir de la Plaine de Chanet[52] et le Plo de Saubert[53], et un tumulus : celui du Plo de Saubert[54].
  • La Ferme caussenarde d'autrefois[55], au hameau de Hyelzas, créée en 1973 par Armand et Marie Pratlong, est un écomusée où le visiteur peut découvrir la vie des paysans du causse Méjean jusqu'en 1946, dans des bâtiments typiques de l'architecture caussenarde des XVIIIe et XIXe siècles. Aujourd'hui, elle est ouverte au public d'avril à octobre inclus ; ce sont leurs enfants et leurs petits-enfants qui y accueillent les visiteurs.
  • L'aérodrome de Florac - Sainte-Enimie, également appelé Florac-Chanet, comporte trois pistes non revêtues. D'usage restreint, il est principalement utilisé pour le vol à voile entre avril et octobre[56]. Il est situé à l'intersection des routes départementales D 16 et D 63, dans le nord-est de la commune.

Patrimoine religieux

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Patrimoine environnemental

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La commune à trois sites naturels classés[58] :

  • l'aven Armand, une cavité souterraine site classé depuis le . Ouverte au public, elle est située dans le sud de la commune ;
  • la grotte Amélineau, site classé depuis le , mais qui n'est pas ouverte au public ;
  • le site des gorges du Tarn et de la Jonte, classé depuis le  ; en effet, le territoire communal est entièrement bordé au sud sur sept kilomètres par la Jonte — et par ses gorges — qui sert de limite communale et départementale avec la commune de Veyreau, dans le département de l'Aveyron.

Par ailleurs, près du lieu-dit le Villaret, l'association TAKH a introduit des chevaux de Przewalski[59].

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  5. Démissionnaire.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « 1204 » sur Géoportail (consulté le 31 mars 2020)..
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Hures-la-Parade ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Hures-la-Parade » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Hures-la-Parade » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Hures-la-Parade » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Carte IGN sous Géoportail.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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