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Guêpe solitaire

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Guêpe solitaire
Nom vulgaire ou nom vernaculaire ambigu :
l'appellation « Guêpe solitaire » s'applique en français à plusieurs taxons distincts.
Description de cette image, également commentée ci-après
Ammophile des sables (Sphecidae) capturant une chenille

Taxons concernés

Dans la super-famille des Vespoidea :

Dans les Apoidea :

On appelle communément guêpes solitaires de nombreuses espèces de « guêpes ». Elles sont désignées ainsi par opposition aux « guêpes sociales » qui constituent seulement une partie de la famille des Vespidae.

Ce groupe présente une grande diversité de formes, de tailles et de couleurs, ainsi qu'une grande variabilité de comportements, déjà mise en évidence par Fabre dans ses Souvenirs entomologiques.

Classification

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Les principales familles de guêpes solitaires sont les Chrysididae, les Pompilidae[réf. nécessaire], et les Sphecidae, famille comprenant le plus d'espèces, ou les Scoliidae[1]. Dans la famille des Vespidae cela ne concerne que l'ancienne famille des Eumenidae (actuellement la sous-famille des Eumeninae) et la sous-famille des Masarinae.

Quelques espèces communes

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Habitats et phénologie

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Comme les autres hyménoptères aculéates, les guêpes solitaires sont en majorité héliophiles et thermophiles. Elles vivent dans de nombreux milieux mais sont particulièrement abondantes dans les milieux sableux.

La quasi-disparition des haies pour nicher, du bois mort facile à mâcher pour construire certains types de nids, mais surtout le développement des pesticides, contribuent à la raréfaction de ces insectes.

Bibliographie

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Notes et références

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  1. a b c et d Vincent Albouy, La guêpe solitaire, article issu du dossier 16 animaux utiles au jardin, site Rustica, consulté le 13 janvier 2016.
  2. Guêpes solitaires chasseuses d'araignées sur le site Desinfestation.ch, consulté le 13 janvier 2016