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Gouvernement de salut syrien

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Gouvernement de salut syrien

(ar) حكومة الإنقاذ السورية

Drapeau
Drapeau non défini
Description de cette image, également commentée ci-après
Zones sous le contrôle des divers groupes d'opposition syriens en janvier 2024.
Administration
Forme de l'État État islamique théocratique unitaire autoritaire[1].
Émir Abou Mohammed al-Joulani
Premier ministre Ali Keda
Capitale Idlib
Économie
Monnaie Livre syrienne, livre turque

Le Gouvernement de salut syrien (arabe : حكومة الإنقاذ السورية) est une administration locale et gouvernement de facto des territoires contrôlés par le groupe Hayat Tahrir al-Cham dans le gouvernorat d'Idleb[2],[3]. Fondé le , il prend le pas sur les conseils locaux qui administraient auparavant les localités de la province d'Idleb[4].

Organisation

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Le GSS est dirigé par un Premier ministre (Ali Keda, depuis le 18 novembre 2019) élu par un organe législatif nommé Conseil général de la Choura, dirigé par un président (actuellement Mustafa al-Mousa, depuis le 24 avril 2020). Officiellement, Hayat Tahrir al-Cham a déclaré son indépendance de l'administration civile du gouvernement de salut, décrivant la relation comme un « partenariat » visant à assurer la sécurité de la population d'Idlib et à offrir une alternative au gouvernement baasiste. Certains analystes contestent ces affirmations, affirmant que Hayat Tahrir al-Cham maintient un contrôle sur les départements de sécurité et d'économie du GSS et utilise le gouvernement comme façade politique[5].

Le GSS est divisé en huit ministères : intérieur, justice, biens religieux, santé, éducation, administration et services locaux, économie, et développement et affaires sociales. Il dispose également d'une police, de tribunaux religieux et prélève des taxes, notamment sur les échanges commerciaux avec la Turquie et les zones contrôlées par le régime syrien[4].

Notes et références

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  1. (en) « HTS-backed civil authority moves against rivals in latest power grab in northwest Syria » [archive du ], sur Syria Direct,
  2. Marie Jégo, Benjamin Barthe et Madjid Zerrouky, A Idlib, la Turquie tente de neutraliser les djihadistes, Le Monde, 4 octobre 2018.
  3. Les jihadistes et les groupes rebelles en Syrie s'accordent sur le contrôle d'Idleb, France 24 avec AFP, 10 janvier 2018.
  4. a et b A Idleb, les jihadistes contrôlent les rouages de la vie publique, OLJ avec AFP, 28 juin 2019.
  5. « Former al-Qaeda affiliate in Syria seeks to soften its brand », Washington Post,‎ (lire en ligne)