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Giberville

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Giberville
Giberville
L'église Saint-Martin.
Blason de Giberville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Caen
Intercommunalité CU Caen la Mer
Maire
Mandat
Damien de Winter
2023-2026
Code postal 14730
Code commune 14301
Démographie
Gentilé Gibervillais
Population
municipale
4 844 hab. (2021 en évolution de −3,12 % par rapport à 2015)
Densité 969 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 10′ 54″ nord, 0° 16′ 56″ ouest
Altitude Min. 6 m
Max. 36 m
Superficie 5,00 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Caen
(banlieue)
Aire d'attraction Caen
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Ifs
Législatives 2e circonscription du Calvados
Localisation
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Giberville
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Giberville
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Giberville
Liens
Site web https://www.giberville.fr/

Giberville est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 4 844 habitants[Note 1].

Les habitants sont appelés les Gibervillais.

Géographie

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Localisation

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La commune de Giberville est située dans la plaine de Caen. Faisant partie de l'unité urbaine de Caen, elle est située à 6,5 km à l'est du centre-ville de Caen[1].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Cagny, Colombelles, Cuverville, Démouville et Mondeville.

Hydrographie

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La commune est traversée par la Gronde, affluent du fleuve côtier l'Orne.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant à la plaine agricole de Caen à Falaise, sous le vent des collines de Normandie et proche de la mer, se caractérisant par une pluviométrie et des contraintes thermiques modérées[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 643 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Argences à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 742,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Giberville est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Caen, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,7 %), zones urbanisées (27,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

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Le territoire communal est situé sur un plateau et se compose de deux parties principales : le centre-ville et le Plateau, séparés entre eux par la D 403 et l'ancien chemin de fer minier. Le Plateau est un quartier construit pour accueillir les ouvriers de la Société métallurgique de Normandie, ancienne usine métallurgique toute proche.

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 199, alors qu'il était de 2 089 en 2013 et de 1 943 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 95,7 % étaient des résidences principales, 0,5 % des résidences secondaires et 3,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 85,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 13,7 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Giberville en 2018 en comparaison avec celle du Calvados et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,5 %), très inférieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 52,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (54,9 % en 2013), contre 57 % pour le Calvados et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Giberville en 2018.
Typologie Giberville[I 1] Calvados[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 95,7 75,2 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,5 18 9,7
Logements vacants (en %) 3,8 6,8 8,2

Voies de communication et transports

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Giberville est desservie par les lignes 11, 11 express, 112[15], 115[16] et F3[17] des transports en commun de l'agglomération caennaise[18]. La zone d'activité du Martray est desservie par la ligne 31[19] de ce même réseau ainsi que la ligne 119 du Réseau interurbain du Calvados, Nomad[20].

La commune est traversée à l'ouest par la route départementale 403 et au sud par la RD 675. L'autoroute A13 passe par le sud de la ville.

Le nom de la localité est attesté sous la forme Goisbertivilla en 1066 (charte de dotation de Guillaume et Mathilde au monastère de la Trinité de Caen)[21] ; Goisbertivilla en 1082 (Musset, Abbayes caennaises, p. 8)[22] ; Guesbervilla en 1078[23] ; Gosbertivilla vers 1105 (abbaye Saint-Martin de Troarn)[21] ; Goisberville en 1165 - 1199[22] ; Goisbertvilla en 1198 (magni rotuli, p. 71) ; Guiberville en 1371 (assiette des feux de la vicomté de Caen) ; Guiberville en 1461[22].

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural », dont le premier élément est un anthroponyme selon le cas général[23],[24],[22].

Albert Dauzat, qui ne se fonde que sur une forme Guesbervilla de 1078, a rapproché ce nom de Gibercourt (Aisne, Gibertcort 1153) qui pour lui, contient le nom de personne germanique Gisbert[23]. Cette explication est reprise telle quelle par René Lepelley qui ne cite aucune forme ancienne[24], alors qu'elle est incompatible avec les formes régulières les plus anciennes. C'est pourquoi François de Beaurepaire n'envisage pas cette hypothèse et propose d'identifier le nom de personne germanique Gausbert(us) qu'il reconnaît également dans Gouberville (Manche, Goesbervilla XIIe siècle) et Gourbesville (Manche, Gausbertivilla 1060)[22]. C'est le nom porté par deux comtes du Maine sous la forme Gauzbert et un saint Gausbert (Gausbertus) également, religieux né vers 1020 dans les environs de Thiers (Puy de Dôme) ou du Puy-en-Velay (Haute-Loire).

Préhistoire

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En 2020, les plus anciennes fosses de chasse alors repérées dans la plaine de Caen sont fouillées sur le site de la zone d'aménagement concerté du chemin de Clopée, au nord de la commune. Elles remontent au Mésolithique ou au début du Néolithique (6 000-5 000 ans avant notre ère). La fouille a également livré quatre ensembles funéraires de l'âge du bronze ancien. L'un de ces groupes contient deux très grandes tombes et une dizaine d’autres plus modestes associées à une exceptionnelle tombe dite « princière » datée de 1800-1600 ans avant notre ère (qui renvoie à la culture des Tumulus armoricains de l'âge du bronze armoricain[25]). Dans la commune se trouve enfin une nécropole de 45 tombes datant elle de la période gauloise. Elle semble contenir des inhumations d’individus, dont certains portent des parures (bracelet en lignite ou en bronze, fibules en bronze et en fer), ainsi que quelques urnes à incinération[26].

Ainsi qu'en témoignent les constructions gallo-romaines découvertes à proximité de l'église en 1812, Giberville est un ancien vicus romain, une installation de type industriel, possiblement une tannerie[27]. Des objets trouvés lors de fouilles archéologiques (des monnaies et un trépied en bronze de belle facture[21]) sont d'ailleurs conservés au musée de Normandie à Caen.

Par la suite, le site a connu une première occupation franque à la fin du VIe siècle ou au début du VIIe siècle. Des fouilles menées en 1998 et prolongées l'année suivante ont mis au jour sur le site de la Delle de sur le Marais un habitat rural composé de trois groupes de cabanes, circonscrits par des fossés et des palissades. Le mobilier en bronze, en verre et en céramique recueilli à cette occasion témoigne d'un habitat prospère. Il semblerait qu'une nouvelle exploitation agricole s'y soit implantée dans la deuxième moitié du IXe siècle dont il reste les traces de grands bâtiments associant la pierre et le bois et d'équipements annexes, tels des fumoirs et des silos[28],[29].

On sait aussi qu'un important propriétaire du nom de Gibertus occupait les lieux au VIIIe siècle[réf. nécessaire].

Époque contemporaine

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L'ancienne halte de Giberville

À partir des années 1880, la commune est desservie par la ligne de Caen à Dozulé - Putot. L'ouverture de la halte de Giberville, située sur la route de Rouen, ne provoque toutefois pas une augmentation notable de la population qui passe même sous la barre des 300 habitants en 1881. Cette ligne est fermée au trafic des voyageurs en 1938.

À la fin des années 1920, l'activité de la Société métallurgique de Normandie fait plus que tripler la population de Giberville entre les recensements de 1926 (501 habitants) et 1931 (1 744 habitants). Cette population s'établit dans l'extension de la cité du Plateau sur le territoire communal, séparé de l'ancien village par le chemin de fer établi entre le port de Caen, la SMN et les mines de Soumont-Saint-Quentin.

Après la Seconde Guerre mondiale, la ville est toujours constituée de deux pôles bien distincts[30] :

  • à l'est, le village historique qui se développe le long des actuelles rue du Marais et rue du Centre jusqu'à la route de Rouen ; l'église est alors située légèrement à l'écart du village, comme c'est souvent le cas dans la plaine de Caen ;
  • à l'ouest, la cité ouvrière du Plateau, dont la partie gibervillaise est structurée principalement par la rue du Bois.

L'ancien village connait une forte croissance par la suite, surtout au nord, jusqu'à former un seul ensemble urbain avec Démouville et Cuverville. Deux zones d'activités se développent également au sud de la route de Rouen. Le Plateau connait sur sa partie gibervillaise un développement plus modéré. Mais les deux parties ne se sont toujours pas véritablement rejointes.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Caen du département du Calvados.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Troarn[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Ifs[32]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription du Calvados.

Intercommunalité

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Giberville est membre de la communauté urbaine dénommée Caen la Mer, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2017 par transformation de l'ancienne communauté d'agglomération du Grand Caen’' et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats

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Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Calvados, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortant Gérard Leneveu obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 761 voix (80,15 %, 25 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant très largement celle FN menée par Daniel Cruaud, qui a recueilli 436 voix (19,84 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 37,54 % des électeurs se sont abstenus[33].

Lors des élections municipales de 2020 dans le Calvados, la liste PCF menée par le maire sortant Gérard Leneveu est la seule candidate. Elle obtient donc la totalité des 861 suffrages exprimés et est élue en totalité.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 72,92 % des électeurs se sont abstenus et 14,25 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[34]

Administration municipale

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Compte-tenu de la population de la commune, son conseil municipal est composé de vingt-sept membres dont le maire et ses adjoints[35].

Liste des maires

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Liste des maires[36]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1947 1965 ? Louis Besson   Retraité SMN
Réélu en 1953 et 1959
1965 ? août 1971
(décès)
Raymond Collet    
septembre 1971 mars 1977 Joseph Omarini   Premier adjoint au maire (1965 → 1971)
mars 1977 mars 2008 Jean-François Romy PCF Professeur de collège, maire honoraire
mars 2008[37],[38] mai 2023[39],[40] Gérard Leneveu[41] PCF Cheminot retraité, syndicaliste
Démissionnaire
mai 2023[42] En cours
(au 23 mai 2023)
Damien de Winter PCF Responsable logistique, ancien premier adjoint

Distinctions et labels

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Candidate au palmarès 2019 du Concours départemental des villes et villages fleuris de France, Giberville a reçu le 1er prix dans la 3e catégorie (communes de plus de 5 000 habitants) le [43].

Drapeau de l'Alsace Rosheim (Alsace) depuis 2019.

Équipements et services publics

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Enseignement

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Les enfants de la commune sont scolarisés dans l'école Louis-Aragon, réaménagée en 2022 à l'occasion de la fermeture de l’école Pasteur. L'école Louis-Aragon , construite en 1979, accueille à la rentrée 2022 365 élèves répartis dans 15 classes, dont 5 de maternelle. Un ramassage scolaire facilite l'accueil des élèves situés dans les quartiers situés les plus loin de l'établissement[44].

mai

Le collège Émile-Zola scolarise environ 500 élèves originaires de Giberville, de Démouville et de Cuverville[réf. nécessaire].

Équipements culturels

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Un pôle culturel et une médiathèque sont prévus à la place de l'ancienne école Pasteur, réaménagée située en centre-ville[45].

Postes et télécommunications

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La ville compte un bureau de poste[46].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].

En 2021, la commune comptait 4 844 habitants[Note 3], en évolution de −3,12 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
203216229288301323355356361
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
332350332312295277239216219
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
2392074415011 7441 7721 1402 4542 788
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
3 4693 5604 3814 5744 6064 7354 7714 9904 951
2021 - - - - - - - -
4 844--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs

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L'Association sportive gibervillaise fait évoluer une équipe de football en division de district[50].

Giberville accueille notamment la plateforme logistique de la société UPS pour le Calvados, et une entité du groupe Transdev-Vini Calvados.[réf. nécessaire]

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le lavoir.
  • Église Saint-Martin de Giberville (XIVe siècle).
  • Château Boullier (XVIIIe siècle), du nom du propriétaire au début du XXe siècle.
  • Lavoir, source alimentant la Gronde.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Giberville Blason
D'azur à la roue dentée de sable bordée d'or, traversée de trois épis de blé du même posés en barre, au chef cousu de gueules chargé de deux léopards aussi d'or[52].
Détails
Les deux léopards d'or sur champ de gueules rappellent les armes de la Normandie.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale 2021
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. Distance routière la plus courte selon Viamichelin.fr
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  5. « Orthodromie entre Giberville et Argences », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Argences » (commune d'Argences) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Argences » (commune d'Argences) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Caen », sur insee.fr (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Caen », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. « Ligne 112 - Twisto », sur twisto.fr.
  16. « Ligne 115 - Twisto ».
  17. Twisto, « 5 lignes de soirée ! », sur twisto.fr (consulté le ).
  18. Twisto, « Les lignes de bus », sur twisto.fr (consulté le ).
  19. « Ligne 31 - Twisto », sur twisto.fr.
  20. « Ligne BV36 », sur twisto.fr.
  21. a b et c Les nécropoles de Giberville (Calvados) : Fin du Ve siècle-fin du VIIe siècle après J.-C., vol. XX, coll. « Archéologie médiévale », (lire en ligne), p. 3 à 140
  22. a b c d et e François de Beaurepaire (préf. Michel Tamine), Les Noms de lieux du Calvados (annoté par Dominique Fournier), Paris, L'Harmattan, (ISBN 978-2-14-028854-8), p. 195
  23. a b et c Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, , p. 318b
  24. a et b René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 134
  25. « Découverte d’une « tombe princière » de l’âge du Bronze armoricain à Giberville (Calvados) », sur franceculture.fr, (consulté le ).
  26. « Une tombe princière de l’âge du bronze ancien à Giberville (Calvados) », sur Institut national de recherches archéologiques préventives, .
  27. Christian Pilet et Jacqueline Pilet-Lemière, Giberville, vol. VI, coll. « Archéologie médiévale », , p. 371 à 373
  28. Jean-Xavier de Saint-Jores, Giberville, occupation franque, coll. « Archéologie médiévale » (no 28), , p. 188-189
  29. Jean-Xavier de Saint-Jores, Vincent Hickler, Giberville, occupation franque, coll. « Archéologie médiévale » (no 29), , p. 240
  30. « Comparaison vues aériennes 2020/1947 », sur IGN - Remonter le temps (consulté le ).
  31. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Décret no 2014-160 du 17 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Calvados
  33. Résultats officiels pour la commune Giberville
  34. « Résultats du 1er tour pour Giberville », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  35. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
  36. « Les maires de Giberville », sur francegenweb.org (consulté le ).
  37. « Municipales : Gérard Leneveu, 1er adjoint au maire, candidat à Giberville », Ma ville par Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Gérard Leneveu dans le fauteuil de maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Sans surprise, cest Gérard Leneveu qui a fait lunanimité. Rappelons que ce dernier siège au conseiller municipal depuis 1994. Le nouveau maire affilié au Parti communiste français (PCF) occupait depuis lan 2000 les fonctions de premier adjoint en charge plus particulièrement des travaux ».
  39. « Maire de Giberville depuis 14 ans, Gérard Leneveu passera la main en 2023 : À l'issue de la dernière réunion du conseil municipal, le maire de Giberville Gérard Leneveu, a surpris l'assemblée en annonçant son souhait de quitter ses fonctions », Liberté - Le Bonhomme libre,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élu à la mairie depuis 1995, il est ainsi à la source de plusieurs actions de solidarité, par exemple lorsqu’il a récupéré tout le matériel de la maternité d’Aunay-sur-Odon fermée en 1997 pour l’emmener dans la ville de Cienfuegos à Cuba ».
  40. « Souvenirs et émotions lors du dernier conseil municipal du maire de Giberville avant sa retraite : Le maire de Giberville, Gérard Leneveu, a tenu son dernier conseil municipal mardi 9 mai 2023. Il part à la retraite après 14 ans à la tête de la mairie. », Liberté - Le Bonhomme libre,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Devant les élus de son conseil municipal, Gérard Leneveu a évoqué son arrivée en tant qu’élu de Giberville, invité par l’ancien maire Jean-François Romy à le rejoindre en 1995 alors qu’il était à l’époque secrétaire général de la CGT ».
  41. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Gérard Leneveu réélu maire : Réélu à la tête d'une liste avec plus de 80 % des voix, Gérard Leneveu a retrouvé son fauteuil de maire en fin d'après-midi lors de l'installation du conseil municipal », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En poste depuis 2008, Gérard Leneveu a retrouvé son fauteuil par 26 voix contre une à Bruno Lecoeur et un bulletin nul ».
  42. « Après la démission de Gérard Leneveu, Giberville a un nouveau maire : Lundi 22 mai 2023, Damien de Winter a été élu maire de Giberville (Calvados) lors du conseil municipal suite à la démission de Gérard Leneveu », Liberté - Le Bonhomme libre,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Seul candidat au poste, Damien de Winter, sans surprise, a été élu maire à l'unanimité ».
  43. « Concours des villes et villages fleuris », sur calvados.fr (consulté le ).
  44. « Dans cette commune près de Caen, il n'y a plus qu'une seule école : Après la fermeture de l'école Pasteur en juillet 2022, l'école Louis-Aragon, réaménagée, accueille désormais l'ensemble des élèves de Giberville (Calvados) », Liberté - Le Bonhomme libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. « La future médiathèque de Giberville dévoilée en maquette : Le projet de la future médiathèque de Giberville dans l'école Pasteur a été dévoilé lors du dernier conseil municipal du 7 juin 2022. », Liberté - Le Bonhomme libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. « Mobilisation réussie : ce bureau de poste restera ouvert l'après-midi près de Caen : La mobilisation de ces derniers mois a payé à Giberville, près de Caen (Calvados) : le bureau de poste est maintenu l'après-midi, même s'il fermera plus tôt. Explications. », Liberté - Le Bonhomme libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  50. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – A.S. Gibervillaise » (consulté le ).
  51. « Football. Michel Hidalgo, récit d'une histoire normande », sur trouville-deauville.maville.com, Ouest-France (consulté le ).
  52. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.