Gare de Vivier-au-Court
Vivier-au-Court | ||||
Intérieur de la gare dans les années 1910. | ||||
Localisation | ||||
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Pays | France | |||
Commune | Vivier-au-Court | |||
Adresse | Rue Joliot Curie 084400 Vivier-au-Court |
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Coordonnées géographiques | 49° 43′ 48″ nord, 4° 50′ 09″ est | |||
Gestion et exploitation | ||||
Propriétaire | La Fonte Ardennaise | |||
Exploitant | fermée et désaffectée | |||
Caractéristiques | ||||
Ligne(s) | Vrigne-Meuse à Vrigne-aux-Bois | |||
Voies | 0 | |||
Quais | 0 | |||
Altitude | 163 m | |||
Historique | ||||
Mise en service | 20 juillet 1873 (halte au Port Sec) |
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Fermeture | 15 juillet 1930 (voyageurs) 31 mai 1991 (marchandises) |
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Géolocalisation sur la carte : Ardennes
Géolocalisation sur la carte : Champagne-Ardenne
Géolocalisation sur la carte : France
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La gare de Vivier-au-Court est une gare ferroviaire (fermée) française de la ligne de Vrigne-Meuse à Vrigne-aux-Bois, située sur le site de l'usine de La Fonte Ardennaise[1], à proximité du centre ville de la commune de Vivier-au-Court, dans le département des Ardennes en région Champagne-Ardenne.
Une halte est mise en service au Port Sec en 1873 et la gare, sur un nouveau tracé, en 1911 par la Compagnie des chemins de fer de l'Est. Elle est fermée au service des voyageurs en 1930 et le dernier train de marchandises la dessert en 1991. L'ancien bâtiment voyageurs est réaffecté en bâtiment de bureaux par l'usine de La Fonte Ardennaise.
Situation ferroviaire
[modifier | modifier le code]Établie à 163 m d'altitude, la gare de Vivier-au-Court était située au point kilométrique (PK) 3,800 de la ligne de Vrigne-Meuse à Vrigne-aux-Bois, entre les gares de Vrigne-Meuse et de Vrigne-aux-Bois.
En 1962, la gare comporte un bâtiment voyageurs et trois voies de services embranchées sur la ligne.
La ligne est déclassée en 1993 et la voie a été déposée depuis.
La gare n'a plus d'activité ferroviaire.
Histoire
[modifier | modifier le code]Halte du Port sec
[modifier | modifier le code]Une halte, située au « Port sec sur le tracé du chemin noir »[2], est mise en service le , par la Compagnie des chemins de fer de l'Est, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la ligne de Vrigne-Meuse à Vrigne-aux-Bois qu'elle exploite pour le compte du département des Ardennes[3]. Le service ne concerne en principe que les marchandises mais le trains doit parfois comporter une voiture pour les voyageurs[2].
En 1876 la commune vote, comme sa voisine de Vrigne-aux-Bois une subvention pour obtenir un service régulier pour les voyageurs. Le service est mis en place en 1878, il offre la particularité d'être fait avec un omnibus hippomobile c'est-à-dire que le train est tracté par un ou deux chevaux. En 1882 elle revient sur une demande de modification du tracé pour avoir une gare proche du bourg et en 1898 elle fait un vœu pour qu'une locomotive remplace les chevaux. Le , la halte du Port sec est desservie par un véritable train le jour de son inauguration[2].
Gare près du bourg
[modifier | modifier le code]Le , c'est l'inauguration de la gare de Vivier-au-Court, lors de l'ouverture à l'exploitation du nouveau tracé de la ligne. En 1914 il y a huit arrêt de la navette et seulement quatre en 1926.Le trafic voyageurs est transféré sur la route en 1929[2]. et fermé officiellement le [4].
Le service marchandises est officiellement fermé en 1943, néanmoins la desserte de plusieurs entreprises se poursuit jusqu'au début des années 1970. Ensuite la desserte ne concerne plus que l'usine de La Fonte Ardennaise, située dans la cour de la gare, jusqu'au . La ligne et la gare sont déclassées le [5].
Service des voyageurs
[modifier | modifier le code]Gare fermée.
Patrimoine ferroviaire
[modifier | modifier le code]L'ancien bâtiment voyageurs, de style « Est moderne » (1911), a été réaménagé en bureaux par l'usine de La Fonte Ardennaise[6]. À proximité, au bord du rond-point, l'ancien « Café de la gare » est toujours présent.
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L'ancienne gare sur le site de La Fonte Ardennaise.
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Le Café de la gare, proche de l'ancien bâtiment voyageurs
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bruno Prati, La Fonte Ardennaise et ses marchés : Histoire d’une PME familiale dans un secteur en déclin (1926-1999), Presses universitaires de Franche-Comté, coll. « Les Cahiers de la MSHE Ledoux », (ISBN 978-2-84867-799-6, DOI doi.org/10.4000/books.pufc.21982, lire en ligne)
- Vrigne-aux-Bois, « Histoire locale : Chemin de fer Vrigne-Vivier, chronologie d'une ligne de 1866 à nos jours », dans Bulletin municipal, no 21, janvier 2010, p. 25
- Dumont, Geerinck, 2004, p. 153 extrait (consulté le 27 mars 2014).
- Site Histoire de lignes oubliées : Ligne de Vrigne-sur-Meuse à Vrigne-aux-Bois (consulté le 27 mars 2014).
- Site legifrance.fr Décret du 2 février 1993 portant déclassement d'une ligne de chemin de fer départementale (Ardennes), JORF n°31 du 6 février 1993 page 2044 (consulté le 28 mars 2014).
- Dumont, Geerinck, 2004, p. 154 extrait (consulté le 28 mars 2014).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pascal Dumont, Olivier Geerinck, « Les voies ferrées d'intérêt local : Vrigne-Meuse - Vivier au Court », dans Sur les rails d'Ardennes et de Gaume, éditions de Borée, 2004 (ISBN 9782844942692), pp. 152 et 153-155, extrait
- Vrigne-aux-Bois, « Histoire locale : Chemin de fer Vrigne-Vivier, chronologie d'une ligne de 1866 à nos jours », dans Bulletin municipal, no 21, , p. 25 (PDF)