Fuerza Nueva
Nouvelle force (es) Fuerza Nueva | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Président | Blas Piñar |
Fondation | |
Disparition | |
Siège | Calle de Mejía Lequerica (es), 8, 28004 Madrid, Espagne |
Mouvement de jeunesse | Jeune force (en) Front de la jeunesse (en) |
Branche armée | Front de la jeunesse |
Positionnement | Extrême droite[1] |
Idéologie | Ultranationalisme National-catholicisme Néofranquisme[1] Phalangisme[2] Anticommunisme Traditionalisme |
Affiliation nationale | Union nationale (en) (1979-1982) |
Affiliation européenne | Eurodroite |
Couleurs | Ocre, Blanc, Bleu |
Représentation | |
Députés (1979) | 1 / 350 |
modifier |
Fuerza Nueva (F/N, Nouvelle force) est un parti politique espagnol d'extrême droite fondé par le notaire et homme politique franquiste Blas Piñar López en 1976.
Histoire
[modifier | modifier le code]Fuerza Nueva fut créé par Blas Piñar López en 1966 autour de Fuerza Nueva Editorial S.A., en commençant à publier la revue du même nom en 1967. Finalement, en 1976 il se constitue en parti politique avec l'objectif de maintenir vivants les idéaux religieux et politiques du Soulèvement nationaliste des 17 et 18 juillet 1936 et de l'Espagne franquiste. Pour ce faire, le nouveau parti tenta de regrouper toutes les forces politiques de même caractère catholique, patriotique et social dont se réclamait Fuerza Nueva. Son slogan était « Dieu, Patrie et Justice ».
Son idéologie se basait sur la suprématie des valeurs spirituelles, nationales, morales et chrétiennes ; la défense de l'unité espagnole et de l'État organique ; la promotion et le développement de la tradition ; la défense de la justice sociale basée sur le national-syndicalisme ; et la continuité de l'État du .
L'Eurodroite
[modifier | modifier le code]Les 19- à Rome, dans la perspective des premières élections européennes, plusieurs partis européens de droite organisent le congrès de fondation de l'Eurodroite. Fuerza Nueva y participe, aux côtés du Mouvement Social Italien et du Parti des forces nouvelles (France). L'alliance entend être une réponse à l'Eurocommunisme constitué par les partis communistes des mêmes pays (France, Italie, Espagne). Le , l'Eurodroite manifeste en masse à Naples. Devant la foule, prennent la parole Giorgio Almirante (MSI), Blas Pinar (Fuerza Nueva) et Tixier-Vignancour (PFN)[3].
La liste française n'obtient, en que 1,33 % des voix. Fuerza Nueva ne participe pas aux élections, car l'Espagne n'est pas encore un État membre. En revanche, le MSI obtient 4 sièges au Parlement européen (Almirante, Pino Romualdi, Francesco Petronio et Antonino Buttafuoco)[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Steven Van Hecke et Emmanuel Gerard, Christian Democratic Parties in Europe Since the End of the Cold War, Louvain, Leuven University Press, , 343 p. (ISBN 9058673774 et 9789058673770, lire en ligne), chap. 12 (« Who Learns from Whom?: The Failure of Spanish Christian Democracy and the Success of the Partido Popular »), p. 244
- (en) Piero Ignazi (it), Extreme right parties in Western Europe, Oxford, Oxford University Press, , 259 p. (ISBN 9780198293255 et 0198293259, lire en ligne), chap. 11 (« The Mediterranean Countries: Too Late for Nostalgia, Too Early for Post-material Protest »), p. 188
- Massimo Magliaro, « Le Mouvement Social Italien », Cahiers d'histoire du nationalisme, Paris, Synthèse nationale, no 11, , p. 149-150, 157 (ISSN 2493-6715).