Fort des Brotteaux
Fort des Brotteaux | ||||
Lieu | Lyon (6e) | |||
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Fait partie de | la première ceinture de Lyon | |||
Type d’ouvrage | Fort | |||
Construction | 1831 | |||
Démolition | 1904 | |||
Contrôlé par | France | |||
Coordonnées | 45° 46′ 03″ nord, 4° 51′ 38″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : Lyon
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Le fort des Brotteaux est une fortification, aujourd'hui disparue, faisant partie de la première ceinture de Lyon. Il était situé dans le quartier des Brotteaux de Lyon, entre ces quatre actuelles rues :
- rue des Émeraudes,
- cours Lafayette,
- avenue Thiers,
- rue Waldeck-Rousseau.
Histoire
[modifier | modifier le code]Ce fort a été le premier des forts de la première ceinture de Lyon à être construit sur la rive gauche du Rhône, au carrefour de la route allant à Décines et la route de Crémieu.
Il était construit sur une butte de terre de 5 m de hauteur et entouré d'une fosse remplie d'eau stagnante large de 30 m et profonde de 3 m.
De forme trapézoïdale dont le petit côté (250 m) avec ses 2 bastions dans les angles et ses canons était orienté à l'est. Du côté ouest de 360 m (appelé la gorge), se trouvait l'entrée du fort équipée d'un pont en bois.
Au centre du fort, une autre motte de terre de 4 m recouvrait la caserne d'une garnison de 350 hommes ainsi que la poudrière et quelques magasins.
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Ce plan décrit le parcours du ruisseau de Feurs avant la construction du fort des Brotteaux. L'expertise judiciaire est demandée par des artisans et paysans exploitant le ruisseau, lésés par son détournement dû la construction du fort.
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Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon, UCiv1683
Aujourd'hui
[modifier | modifier le code]La loi du 21 août 1884[1] déclasse le fort des Brotteaux. De longs pourparlers commencent alors entre la ville et la Compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée en vue de reconstruire la gare des Brotteaux légèrement plus à l'est à l'emplacement du fort. La construction de cette gare entre 1904 et 1908 fait totalement disparaitre l'ancien ouvrage militaire[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bibliothèque municipale de Lyon, « Journal Le Rhône du mercredi 01 décembre 1886 », sur collections.bm-lyon.fr (consulté le ).
- « Inventaire général des monuments historiques en Rhône-Alpes ».
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- François Dallemagne (photogr. Georges Fessy), Les défenses de Lyon : enceintes et fortifications, Lyon, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 255 p. (ISBN 2-84147-177-2), p. 126–127