Faust (ballet)
Le mythe de Faust, astrologue et alchimiste médiéval, a inspiré de nombreuses œuvres, dont quantité de ballets.
Abordé en Angleterre au XVIIIe siècle sous forme de pantomimes, le thème est probablement inspiré du drame de Christopher Marlowe The Tragical History of Dr. Faustus (1590). Mais c'est lors de la diffusion de l'œuvre de Goethe à travers l'Europe qu'explose littéralement la profilération de pièces inspirées du mythe, que le romantisme reconnaît pour sien.
La traduction française par Gérard de Nerval du Faust de Goethe et sa représentation au Théâtre de la Porte-Saint-Martin en 1828, mis en scène par Jean Coralli, sont les éléments fondateurs du romantisme en France, qui inaugurent l'apparition de personnages diaboliques dans les ballets (La Belle au bois dormant d'Aumer), les scènes de sorcellerie (La Sylphide) et les héroïnes rédemptrices (Giselle, La Péri).
Autre versions
[modifier | modifier le code]- 1828 : Jean Coralli
- 1832 : Auguste Bournonville
- 1848 : Jules Perrot
- 1854 : Jules Perrot et Marius Petipa
- 1856 : Carlo Blasis
- 1867 : Marius Petipa
- 1925 : Michel Fokine (Prologue de Faust)
- 1934 : Frederick Ashton (Vision of Marguerite)
- 1945 : Serge Lifar
- 1945 : Roland Petit
- 1963 : Ruth Page (Mephistophela)
- 1964 : Maurice Béjart (La Damnation de Faust)
- 1975 : Maurice Béjart (Notre Faust)
- 1975 : George Balanchine (Walpurgisnacht)
- 1990 : François Verret (Docteur Faust)
- 2006 : Luciano Cannito (Dal Faust di Goethe), pour l'Opéra de Rome
- 2007 : Jean-Christophe Maillot (Faust), pour les Ballets de Monte-Carlo