Félix Dujardin
Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes.
Pour les articles homonymes, voir Dujardin.
| Conservateur de musée Muséum d'histoire naturelle de Tours |
|---|
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalité | |
| Domicile |
Closerie des Deux-Croix (d) |
| Activités |
| A travaillé pour | |
|---|---|
| Membre de | |
| Distinction | |
| Abréviation en botanique |
Dujard. |
Félix Dujardin, né le à Tours et mort le à Rennes, est un biologiste français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Dujardin obtient son baccalauréat ès lettres à Orléans, son baccalauréat ès sciences mathématiques à Paris puis, sa licence de sciences physiques. Alexandre Goüin et le vicomte Desbassayns de Richemont s’unissent pour lui démontrer qu’il n’est de carrière importante qu’à Paris. Le donc, il part pour la capitale (où il entre à la société philomathique de Paris[1]).
Il obtient la chaire de géologie et de minéralogie à l’université de Toulouse en 1839, puis, l’année suivante, celle de botanique et de zoologie à l’université de Rennes.
Il se rend célèbre pour ses travaux sur les protozoaires, dont il définit pour la première fois le groupe à partir de travaux sur des infusoires. Il nomme cet ensemble les rhizopodes.
Il étudie aussi les foraminifères, qu’il identifie pour la première fois comme des unicellulaires. Au centre de ces organismes, il observe également une substance, qu'on appellera plus tard le protoplasme. Il réfute en 1835 la théorie, défendue notamment par Christian Gottfried Ehrenberg, qui affirme que les micro-organismes possèdent les mêmes organes que les animaux multicellulaires.
Il étudie aussi les cnidaires, les échinodermes et les helminthes. Ses études sur ces derniers formeront la base de la parasitologie.
Il reste célèbre pour l'identification et la première description en 1850 des corps pédonculés (corpora pedunculata ou, en anglais, mushroom bodies) dans le cerveau des Hyménoptères (Abeille, Bourdon, Sphex, Fourmi...) et des mouches Drosophila melanogaster (Diptères) et postule pour la première fois également qu'ils sont le siège de l'intelligence. Cette découverte majeure se révélera par la suite comme étant presque exacte, ces corps étant considérés aujourd'hui comme le siège de la mémoire et de nombreux autres comportements chez les invertébrés[2].
Il est élu membre correspondant de l'Académie des sciences en 1859.
-
Eucoleus aerophilus (Creplin, 1839) Dujardin, 1845 (Nématode), l'un des nombreux parasites sur lesquels a travaillé Dujardin. -
Une planche de l'Histoire naturelle des helminthes ou vers intestinaux.
Publications
[modifier | modifier le code]Sélection
[modifier | modifier le code]- 1837. Mémoire sur les couches du sol en Touraine et descriptions des coquilles de la craie des falunsUn falun est un dépôt de calcaires coquilliers d'origine marine.
- 1841. Histoire naturelle des zoophytes. Infusoires, comprenant la physiologie et la classification de ces animaux, et la manière de les étudier à l'aide du microscope.
- 1842. Nouveau manuel de l'observateur au microscope.
- 1845. Histoire naturelle des helminthes ou vers intestinaux. xvi, 654+15 p. + planches.
- 1850. Mémoire sur le système nerveux des Insectes, Ann Sci Nat Zool, 14 (1850), p. 95-206
- Félix Dujardin, François Joseph Derouet, Jean Bernard Toussaint Jacquemin-Bellisle et Pierre-Médard Diard, Flore complète de l'Indre, Tours, A. Mame, , 472 p. (lire en ligne).
Listes de publications
[modifier | modifier le code]- Félix Dujardin, Notice sur les travaux scientifiques de M. Félix Dujardin, 1850 — 24 pages, présentation par l'auteur de tous ses travaux, avec des résumés.
- Liste de worldcat.org des publications en ligne de Dujardin
Éponymie
[modifier | modifier le code]- Hypsibius dujardini, une espèce de tardigrades de la famille des Hypsibiidae, décrite et nommée par Louis Michel François Doyère.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Tours : qui était Félix Dujardin, passionné de l’infiniment petit », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest, (consulté le ).
- Dujardin F., Mémoire sur le système nerveux des Insectes, Ann Sci Nat Zool, 14 (1850), p. 95-206
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Louis Joubin, Félix Dujardin, 1801–1860, dans Archives de parasitologie, vol. 4, 1901, p. 5–60
- Marc Rideau, Félix Dujardin, un naturaliste oublié de la Touraine[réf. incomplète]
- Dictionnaire des scientifiques de Touraine, Académie des sciences, arts et belles-lettres de Touraine, 2017
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Dujard. est l’abréviation botanique standard de Félix Dujardin.
Consulter la liste des abréviations d'auteur en botanique ou la liste des plantes assignées à cet auteur par l'IPNI
- Biologiste français du XIXe siècle
- Docteur ès sciences de la faculté des sciences de Paris
- Enseignant à l'université de Toulouse
- Zoologiste français du XIXe siècle
- Parasitologiste français
- Conservateur français de musée
- Membre de la Société philomathique de Paris
- Membre de l'Académie des sciences (France)
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Naissance en avril 1801
- Naissance à Tours
- Décès en avril 1860
- Décès à Rennes
- Décès à 59 ans