Félicité (navire)
Félicité | |
Autres noms | Améthyste, Heureuse Réunion |
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Type | Frégate de 12 |
Histoire | |
A servi dans | Marine royale française Marine impériale française Marine haïtienne |
Chantier naval | Brest |
Quille posée | 1er janvier 1785 |
Lancement | 4 août 1785 |
Commission | 28 août 1785 |
Statut | 1809 : vendue à l'État d'Haïti |
Équipage | |
Commandant | Maingon (1803) |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 44,2 m |
Maître-bau | 11,3 m |
Tirant d'eau | 5,6 m |
Déplacement | 700 tonnes |
Propulsion | trois-mâts carré |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 32 canons : |
Pavillon | France |
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La Félicité est une frégate de 32 canons entrée en service en 1785 dans la marine royale française. Capturée par la Royal Navy en 1809, elle sera vendue à l'État d'Haïti où elle entrera en service sous le nom d'Améthyste.
Histoire
[modifier | modifier le code]Marine française
[modifier | modifier le code]En 1792, elle appareille pour la mer des Caraïbes. Le , elle prend part à la capture du brick royaliste Légère au large de Saint-Pierre.
Le , elle participe à la bataille de San Domingo, de laquelle elle réchappe indemne en compagnie de la frégate Cornélie et de la corvette Diligente.
En , armée en flûte, elle prend la mer pour les Caraïbes dans l'escadre de Troude, qui comprend les 74 D'Hautpoul, Polonais et Courageux, et une autre frégate, la Furieuse. Le , la Félicité est capturée par les HMS Latona et Cherub, et vendue le mois suivant à l'État d'Haïti d'Henri Christophe. Elle est alors renommée Améthyste.
Marine haïtienne
[modifier | modifier le code]En , la marine haïtienne fait défection, et passe sous les ordres du général rebelle Borgella. Renommée Heureuse Réunion, la frégate est confiée à un corsaire du nom de Gaspard, en compagnie d'une corvette et d'un brick. Gaspard arme la frégate de 44 canons, et y place un équipage de plus de 600 hommes comprenant des Haïtiens, des Français et des Américains.
Peu après, suspectée de piraterie par James Yeo (en), capitaine du HMS Southampton, elle engage le combat. Incapable de s'approcher suffisamment du Southampton, plus agile, la frégate perd son grand mât. Elle se rend au navire anglais, qui la remorque jusqu'en Jamaïque où elle est rendue à Haïti.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « French frigate Félicité (1785) » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins »,
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, 1671 - 1870, vol. 1, Éditions LTP, Brest, , 530 p. (ISBN 978-2-9525917-0-6, OCLC 165892922, présentation en ligne)