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Epsilon Coronae Borealis

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Epsilon Coronae Borealis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 15h 57m 35,251s[1]
Déclinaison +26° 52′ 40,36″[1]
Constellation Couronne boréale
Magnitude apparente 4,15[2]

Localisation dans la constellation : Couronne boréale

(Voir situation dans la constellation : Couronne boréale)
Caractéristiques
Type spectral K2IIIab[3]
Indice U-B +1,28[2]
Indice B-V +1,23[2]
Indice R-I +0,62[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −32,42 km/s[4]
Mouvement propre μα = −77,07 mas/a[1]
μδ = −60,61 mas/a[1]
Parallaxe 14,73 ± 0,21 mas[1]
Distance 221 ± 3 al
(67,9 ± 1,0 pc)
Magnitude absolue −0,02[5]
Caractéristiques physiques
Masse 1,52 M[4]
Rayon 21 R[6]
Gravité de surface (log g) 1,94 ± 0,15[7]
Luminosité 151 L[4]
Température 4 365 ± 28 K[4]
Métallicité [Fe/H] = −0,22 ± 0,03[7]
Rotation 2,4 km/s[6]
Âge 4,13 × 109 a[4]

Désignations

ε CrB, 13 Coronae Borealis, HR 5947, HD 143107, HIP 78159, BD+27°2558, FK5 593, SAO 84098, ADS 9859 AB, WDS J15576 +2653AB[8]

Epsilon Coronae Borealis (ε Coronae Borealis / ε CrB) est une étoile binaire[9] de la constellation de la Couronne boréale. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 4,15[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, le système est distant d'environ ∼ 221 a.l. (∼ 67,8 pc) de la Terre[1]. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −32 km/s[4]. Epsilon Coronae Borealis est localisée à un degré au nord de l'étoile variable T Coronae Borealis et constitue donc un point de repère pour la localiser[10].

Système stellaire

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Epsilon Coronae Borealis A, l'étoile primaire du système, est une géante rouge de type spectral K2IIIab[3]. Son âge a été calculé à 1,74 milliard d'années[11] ou encore à 4,13 milliards d'années[4]. L'astre a probablement débuté sa vie comme une étoile bleu-blanc de la séquence principale de type B9[10].

Sa masse est environ 50 % supérieure à celle du Soleil[4], mais son rayon est devenu 21 fois plus grand que le rayon solaire[6], ce qui est équivalent au quart de l'orbite de Mercure[10]. Sa luminosité est 150 fois supérieure à celle du Soleil et sa température de surface est de 4 365 K[4].

Epsilon Coronae Borealis B, l'étoile secondaire du système, est une naine orange dont le type spectral est compris entre K3V et K9V[10]. Sa magnitude apparente est de 12,6 et elle est distante de 1,8 seconde d'arc[9], ce qui correspond à une séparation projetée de 135 ua[10]. Il lui faut environ 900 ans pour compléter une orbite[10].

Une faible étoile de magnitude 11,5 et distante d'environ 1,5 minute d'arc, désignée Epsilon Coronae Borealis C, est également recensée dans les catalogues d'étoiles doubles et multiples. Mais il ne s'agit que d'un compagnon purement optique dont la proximité avec le système n'est que fortuite[10],[12].

Système planétaire

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La vitesse radiale d'Epsilon Coronae Borealis A a été relevée durant sept ans, entre et . Une oscillation avec une période d'environ 418 jours a alors été enregistrée. Cette perturbation a été calculée comme étant provoquée par une planète d'une masse minimale de 6.7 MJ qui orbite à une distance de 1,3 ua et selon une excentricité de 0,11[11] :

Caractéristiques des planètes du système Epsilon Coronae Borealis
Planète Masse Demi-grand axe (ua) Période orbitale (jours) Excentricité Inclinaison Rayon


 b  ≥6,7 ± 0,3 MJ   1,3   417,9 ± 0,5   0,11 ± 0,03 

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a b c d e f g h et i (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  5. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a b et c (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  7. a et b (en) A. Mortier et al., « New and updated stellar parameters for 71 evolved planet hosts. On the metallicity-giant planet connection », Astronomy & Astrophysics, vol. 557,‎ , p. 19, article no A70 (DOI 10.1051/0004-6361/201321641, Bibcode 2013A&A...557A..70M, arXiv 1307.7870)
  8. (en) * eps CrB -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  10. a b c d e f et g (en) James B. Kaler, « Epsilon and T Coronae Borealis », sur Stars
  11. a et b (en) B.-C. Lee et al., « A planetary companion around the K giant ɛ Corona Borealis », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 5, article no A5 (DOI 10.1051/0004-6361/201219347, Bibcode 2012A&A...546A...5L, arXiv 1209.1187)
  12. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.

Liens externes

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