Edmond Faulat
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(à 65 ans) Bayonne |
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Pierre Edmond Edouard Faulat, né à Bayonne le et mort à Bayonne le , est un architecte et homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Edmond Faulat est le fils de François Faulat dit le jeune, charpentier et architecte. Après la mort de son père, il le remplace comme architecte-voyer de la commune de Saint-Esprit près de Bayonne le .
Il se marie avec Marie Catherine Hiriart le .
Initié à la loge franc-maçonne la Zélée, à laquelle appartenait son oncle Pierre Faulat, capitaine de navire, on le retrouve au grade d'architecte dans le tableau de 1840[1].
Le , il reçoit une médaille d'honneur pour services rendus à l'occasion d'incendies[2].
Après la proclamation de la Seconde République, Edmond Faulat s'engage aux côtés d'Augustin Chaho et fait partie des membres du comité électoral républicain de Bayonne[3], parmi lesquels se trouve une majorité de francs-maçons et socialistes[4] En , il est nommé capitaine de la garde nationale[5]. En , il est nommé commissaire de salubrité publique dans la cinquième section de Bayonne[6].
Après le rattachement de Saint-Esprit à Bayonne en 1857, il conserve ses fonctions d'architecte jusqu'au , date à laquelle il est chargé du service de la voirie, jusqu'à sa mort l'année suivante[2].
Edmond Faulat est le père d'Armand Faulat, également architecte.
Réalisations architecturales
[modifier | modifier le code]- En 1836 et 1837, Edmond Faulat est le constructeur de la synagogue de Bayonne, qu'il édifie sur les plans de l'architecte Laurent Capdeville[7], à propos desquels il est dit : « tous deux ont merveilleusement compris la pensée et la destination religieuse de l'édifice »[8]. L'inauguration a lieu le .
- En 1838, la municipalité de Saint-Esprit lui demande de dresser les plans de la ville, qu'il remet le [9].
- En 1854, il présente le projet d'un pont sur la Nive, dédié à Napoléon III et situé dans le prolongement de l'actuelle rue Thiers[10].
- En 1860, il construit la nouvelle fontaine de Saint-Esprit, inaugurée le [11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Manuscrits BNF, FM2 159 bis.
- Le Courrier de Bayonne, 26 janvier 1868.
- René Cuzacq, Les élections législatives à Bayonne et au Pays Basque, Bayonne, , p. 22.
- Jean Crouzet, La maçonnerie bayonnaise de 1743 à 2008, Cercle Camille Delvaille, , p. 107.
- Ariel, 23 mai 1848.
- Le Courrier de Bayonne, 13 septembre 1855.
- Edouard Ducéré, Histoire topographique et anecdotique des rues de Bayonne, Bayonne, Lamaignère, (lire en ligne), p. 304.
- La Sentinelle des Pyrénées, 26 septembre 1837.
- Archives départementales des Pyrénées Atlantiques, 1 O 9.
- Maurice Haulon, « Le Théatre et l'Hôtel de Ville de Bayonne 1837-1987 », Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne, , p. 259.
- "Nouvelle traverse de la route impériale de Bayonne à Béhobie", Bibliothèque municipale de Bayonne, MC 196.