Discussion:Séisme du 13 décembre 115 à Antioche
Suggestions de rédaction
[modifier le code]Avertissement
[modifier le code]Je souhaiterais revenir sur la rédaction et l'organisation du paragraphe 1 (« Cadre tectonique »). Celui-ci semble provenir d'une traduction littérale de la page en anglais, mais ce texte en anglais présente quelques faiblesses qui se répercutent donc sur notre article. Il est curieux au passage que la page en turc soit quant à elle beaucoup plus sommaire… Par égard pour les rédacteurs, je me limiterai à des propositions de modifications sur cette PdD, et je me garderai bien d'intervenir en force sur l'article proprement dit : le séisme lui-même a été suffisamment dévastateur, n'en rajoutons pas dans le saccage par une intervention inopportune . De plus, afin d'essayer de convaincre que mon intervention se fait dans un but purement constructif, je proposerai des justificatifs à mes propositions ; mais pour ne pas alourdir la lecture de ces propositions, je cacherai ces justificatifs dans des {{boîte déroulante}}.
Second alinéa
[modifier le code]La rédaction actuelle se présente ainsi :
- Collectif, « « Evidence for 830 years of seismic quiescence from palaeoseismology, archaeoseismology and historical seismicity along the Dead Sea fault in Syria » », Earth and Planetary Science Letters (Elsevier) 210 (1-2), 2003, pp. 35–52.
Il ne serait probablement pas absurde de rattacher à ce second alinéa la dernière phrase qui le précède. Ainsi, la structure du paragraphe serait peut-être plus affirmée : le premier alinéa décrirait la situation géographique du site d'Antioche, et le second alinéa développerait l'impact que cette situation a sur l'histoire sismique de la région. On pourrait suggérer ainsi comme reformulation :
- Collectif, « « Antakya Basin Strong Ground Motion Network » », 2001.
- Segment désigné par le code « MF » sur la carte de la faille du Levant ci-dessous
- Collectif, « « Evidence for 830 years of seismic quiescence from palaeoseismology, archaeoseismology and historical seismicity along the Dead Sea fault in Syria » », Earth and Planetary Science Letters (Elsevier) 210 (1-2), 2003, pp. 35–52.
- La formule vague « de très nombreux grands tremblements de terre » a été quantifiée conformément à l'information citée en référence.
- Lorsque cette même référence parle de « grands tremblements de terre », elle précise que ce sont des séismes d'intensité IX ou X, mais ne dit pas selon quelle échelle ! On pourrait penser que l'intensité X correspond au maximum de l'échelle, auquel cas il s'agirait de l'échelle RF, mais celle-ci semble désuète, même à la date de la référence (2001). Alors ? s'agit-il de l'échelle MSK ? de l'échelle de Mercalli ? J'ai préféré proposer de garder une indication vague, plutôt qu'une formulation d'apparence précise, mais inexacte ; une recherche bibliographique s'impose.
- Il y a une contradiction apparente : la référence déjà citée parle d'un gros séisme tous les 150 ans à Antioche (ce qui en ferait donc huit ou neuf depuis 100 apr. J.-C.) , alors que par ailleurs il n'est mentionné que trois séismes majeurs depuis cette date. Mais en lisant les références avec un peu d'attention, et en supposant les articles tant français qu'anglais correctement rédigés, la contradiction semble devoir s'évanouir : il y a bien eu (et malheureusement pour les populations locales !) plus que trois séismes majeurs depuis 100 apr. J.-C. (par exemple, 1202, 1408, 1759, le dernier datant de 1872 — toujours d'après les deux références citées par notre article ; sans oublier celui de 526 qui semble avoir été lui aussi un monstre) ; mais il n'y en a que trois qui sont dus au segment Missyaf, le dernier remontant à 1170 (ce qui est extrêmement inquiétant). C'est en tout cas en admettant cette explication que j'ai rajouté la formule « l'ensemble de la zone » (sous-entendu : la zone avoisinant le point triple).
Premier alinéa
[modifier le code]En acceptant, ainsi que cela vient d'être proposé, le rattachement de la dernière phrase actuelle à l'alinéa suivant, le premier alinéa se présente ainsi :
Il y a quelques bévues linguistiques (« à proximité au », ou encore « la celle arabique ») qui pourraient être corrigées sans problème. Plus ennuyeux sur le fond, cet énoncé vise à nous situer la ville d'Antioche, mais se réfère à des données géographiques qui nous sont inconnues ; et ce paradoxe est accentué par l'usage d'articles définis (qui seraient donc censés nous renvoyer à des informations connues : « …située sur le bassin Anatakya, qui est une part du bassin Amik… ». Concernant le second, on en trouve trace sur le wikipédia turc, et l'anglais. Mais rien concernant un « bassin Anatakya », ni en turc, ni en anglais : ne s'agirait-il pas tout simplement d'une coquille pour « Antakya » (bref : « Antioche » !) ? Autrement dit, notre article en français ne serait-il pas victime d'une traduction trop confiante du texte anglais ?
Dernier point concernant la structure de la première phrase. En français comme en anglais, cette phrase souffre de ce qu'il n'existe pas différents niveaux de ponctuation (les virgules n'ont pas toutes le même sens), de sorte que la compréhension de l'ensemble n'est pas très aisée. Il y a de plus une curiosité : il me semble que d'habitude, en tectonique, on définit un point triple comme un point commun à trois plaques ; ici, il est défini comme le point de concours de trois failles. Cela permet d'être plus précis, en fixant les directions (nord de la faille du Levant, etc.). Mais comme le rédacteur souhaite aussi préciser entre quelles plaques tectoniques se situe chacune des trois failles, cela fait donc un niveau supplémentaire d'incidentes, qui rendent la lecture difficile ; on pourrait envisager de placer ces incidentes entre tirets (ou entre parenthèses) plutôt qu'entre virgules, pour faciliter la lisibilité de la phrase…
Notons une erreur géologique : l'arc chypriote constitue la frontière entre les plaques africaine (au sud) et anatolienne (au nord), et non entre les plaques anatolienne et arabique.
Enfin, je soupçonne qu'à deux reprises il y a une erreur de traduction ; l'expression « la principale frontière de la faille transformante » qui apparaît deux fois est incorrecte : c'est la faille transformante qui constitue la frontière.
En résumé, voici une proposition :
- à l’extrémité nord de la faille du Levant, faille transformante qui constitue la principale frontière entre la plaque arabique et la plaque africaine ;
- à l'extrémité sud-ouest de la faille est-anatolienne (en), faille transformante qui constitue la principale frontière entre la plaque anatolienne et la plaque arabique ;
- à l'extrémité nord-est de l'arc chypriote, qui constitue la frontière entre les plaques anatolienne et africaine.
- J'ai fait le choix d'enfoncer le clou, et de présenter le site à la fois comme point commun à trois plaques, et comme point commun à trois failles. C'est évidemment un peu redondant.
- De même, j'ai choisi d'ouvrir une liste, plutôt qu'avoir une succession d'expressions séparées par des virgules qui n'ont pas toutes la même valeur.
- On pourrait donc, comme solution alternative, proposer une rédaction plus compacte :Le site d'Antioche se trouve à proximité d'un point triple commun à trois failles : à l’extrémité nord de la faille du Levant — faille transformante qui constitue la principale frontière entre la plaque arabique et la plaque africaine —, à l'extrémité sud-ouest de la faille est-anatolienne (en) — faille transformante qui constitue la principale frontière entre la plaque anatolienne et la plaque arabique —, et à l'extrémité nord-est de l'arc chypriote, qui constitue la frontière entre les plaques anatolienne et africaine. La ville est située dans une plaine qui se trouve à l'extrémité sud-ouest de la vallée d'Amik (en), et qui s'est remplie de sédiments alluviaux depuis le Pliocène.Simple suggestion
- La faille est-anatolienne et la vallée d'Amik bénéficiant d'une page sur le wikipédia anglais, il est sans doute utile de proposer les deux liens rouges correspondants… En revanche, je n'ai pas trouvé de lien interne vers l'arc chypriote.
- Par recoupements, il semble bien que le « Anatakya » soit une coquille typographique pour « Antakya ». Auquel cas, sous réserve de vérification, on pourrait terminer cet alinéa ainsi : La ville est située dans une plaine à laquelle elle a donné son nom, qui se trouve à l'extrémité sud-ouest de la vallée d'Amik (en) et qui s'est remplie de sédiments alluviaux depuis le Pliocène.Simple suggestion
Les figures
[modifier le code]
Séisme de 115 apr. J.-C. à Antioche | ||
Date | dans la matinée | |
---|---|---|
Magnitude | 7,5[1] | |
Épicentre | 36° 06′ nord, 36° 06′ est | |
Régions affectées | Antioche, Syrie romaine | |
Victimes | 250 000 — 260 000 morts[1] | |
Géolocalisation sur la carte : Syrie
| ||
modifier |
La figure actuelle, focalisée sur la faille du Levant, est intéressante en ceci qu'elle permet de localiser le segment Missyal dont le coulissement a provoqué le séisme. En revanche, on peut regretter qu'il n'y ait pas de carte d'ensemble représentant la disposition relative des trois plaques et/ou systèmes de failles qui définissent le point triple.
Par ailleurs, il pourrait être judicieux de commencer l'article par une Infobox, qui pourrait par exemple ressembler à ceci (cf. ci-contre) :
Mais alors, en raison de la brièveté du texte, la mise en page des autres figures serait extrêmement peu agréable. De sorte qu'il semble indispensable de proposer ces autres figures sous forme d'une galerie, qui serait placée à la fin du premier paragraphe — à moins que les règles de Wikipédia ne demandent que cette galerie soit placée en fin d'article. Naturellement, la carte de la faille du Levant trouverait sa place dans cette galerie. J'ai trouvé par ailleurs au moins deux autres figures qui pourraient compléter la description du contexte tectonique : en plus donc de DeadSeaTransform.png, il s'agit de Aegean_Sea_and_Anatolian_Plates_map-fr.png et de Anatolian_Plate.png
Récapitulation des suggestions
[modifier le code]Suite aux différentes remarques, le paragraphe 1 pourrait finalement ressembler à ceci :
Le site d'Antioche se trouve à proximité du point triple commun aux plaques arabique, africaine et anatolienne :
- à l’extrémité nord de la faille du Levant, faille transformante qui constitue la principale frontière entre la plaque arabique et la plaque africaine ;
- à l'extrémité sud-ouest de la faille est-anatolienne (en), faille transformante qui constitue la principale frontière entre la plaque anatolienne et la plaque arabique ;
- à l'extrémité nord-est de l'arc chypriote, qui constitue la frontière entre les plaques anatolienne et africaine.
La ville est située dans une plaine qui se trouve à l'extrémité sud-ouest de la vallée d'Amik (en), et qui s'est remplie de sédiments alluviaux depuis le Pliocène.
Au cours des 2000 dernières années, l'ensemble de la zone a été affecté par de nombreux grands tremblements de terre : en moyenne, un séisme majeur tous les 150 ans[2]. Des résultats de micro-topographie et de mesures sur des tranchées, dans la partie nord de la faille du Levant, indiquent en particulier que trois grands séismes ont eu lieu le long du segment Missyal[3] depuis 100 apr. J.-C.. Le second de ces mouvements majeurs du segment pourrait coïncider avec le tremblement de terre de 115[4].
-
Carte de la faille du Levant.
-
Positions relatives des trois plaques concernées.
-
Disposition des failles principales dans la région.
- National Geophysical Data Center, « « Comments for the Significant Earthquake » ».
- Collectif, « « Antakya Basin Strong Ground Motion Network » », 2001.
- Segment désigné par le code « MF » sur la carte de la faille du Levant ci-dessous
- Collectif, « « Evidence for 830 years of seismic quiescence from palaeoseismology, archaeoseismology and historical seismicity along the Dead Sea fault in Syria » », Earth and Planetary Science Letters (Elsevier) 210 (1-2), 2003, pp. 35–52.
J'en reste naturellement au niveau des propositions, par égard envers les rédacteurs/traducteurs. Mais observons que si ces propositions étaient jugées positives, elles pourraient resservir pour d'autres articles : par exemple, pour une traduction de la page anglaise consacrée au tremblement de terre de 526, qui commence par le même paragraphe consacré à l'environnement tectonique.
Décidément, cette malheureuse région n'a pas fini de souffrir des colères de la Terre !