Discussion:Bagne de Tataouine
- Admissibilité
- Neutralité
- Droit d'auteur
- Article de qualité
- Bon article
- Lumière sur
- À faire
- Archives
- Commons
Cet article est indexé par les projets Prison et Tunisie.
Les projets ont pour but d’enrichir le contenu de Wikipédia en aidant à la coordination du travail des contributeurs. Vous pouvez modifier directement cet article ou visiter les pages de projets pour prendre conseil ou consulter la liste des tâches et des objectifs.
| Avancement | Importance | pour le projet | |
|---|---|---|---|
| Ébauche | Moyenne |  | Prison (discussion • critères • liste • stats • hist. • comité • stats vues) |
 | Tunisie (discussion • critères • liste • stats • hist. • comité • stats vues) | ||
Cet article ne comporte pas de liste de tâches suggérées. Vous pouvez saisir une liste de tâches à accomplir (par exemple sous forme d'une liste à puces), puis sauvegarder. Vous pouvez aussi consulter la page d'aide.
Un bagne à Tataouine ?
[modifier le code]Il n'y a jamais eu de bagne à Tataouine, pas plus que dans toutes les villes françaises où furent cantonnés des bataillons d'Afrique : Cahors, Le Ruchard, Nîmes, Le Mans, etc. BIRIBI n'a compté qu'un seul établissement correctionnel en Tunisie, Téboursouk, fermé en 1926, qui avait un caractère mixte, pénitencier pour les militaires condamnés de droit commun, et atelier de travaux publics pour les militaires condamnés de droit pénal militaire. Des fusiliers et des pionniers de discipline ont également tourné sur Gafsa.
La peine des travaux forcés se purgeait en France dans les bagnes portuaires (Brest, Lorient, Rochefort, Toulon) qui prirent en 1748 la relève des galères. La loi de 1854 organisa la déportation progressive des bagnards vers la Guyane puis vers la Nouvelle-Calédonie. Les derniers d'entre eux sont rentrés en France en 1953 à bord du San Matteo. Voir archives du SHAT de Vincennes et d'outre-mer à Aix-en-Provence. J'ai passé 30 ans à dépouiller les 230 000 fiches des BILA (1832-1914) et les 70 000 fiches des bagnes de Guyane (1852-1900). J'ai terminé mes dépouillements par les 50 000 fiches subsistantes de BIRIBI. C'est ce que j'ai exposé lors d'une conférence à l'École militaire le 10 mai dernier. Un ex du 2e Étranger de Nimes. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par 90.46.192.154 (discuter), le 30 mai 2014 à 10:41 (CEST)
- Merci pour votre commentaire. Il va de soit qu'il serait d'autant plus appréciable s'il s'appuie sur des sources fiables qui permettent de modifier l'article en conséquence. Moumou82 [message] 30 mai 2014 à 22:13 (CEST)
- Précision : on parle ici de sources publiées, j'ignore donc si votre conférence a fait l'objet d'une publication. Moumou82 [message] 1 juin 2014 à 11:38 (CEST)
- Il n'y a pas eu de bagne à Tataouine, seulement des camps de bataillons d'infanterie légère d'Afrique où une sévère discipline était de rigueur et ce, jusqu'en 1956. --Bertrand (discuter) 1 juin 2014 à 19:33 (CEST)
Profburp : Est-ce à dire que l'article doit être supprimé ? A-t-on une source qui donne la liste des bagnes français ? Moumou82 [message] 2 juin 2014 à 21:21 (CEST)
- Supprimer, non. Renommer et reformuler, oui. Si à Tataouine ce n'est pas un bagne au sens propre du mot mais un camp disciplinaire, c'est quand même Tataouine qui a été retenu dans le langage populaire comme lieu militaire de punition le plus dur. Le bagne quoi !
- Mais le langage évolue et Aller à Tataouine voulait dire Aller en enfer quand j'étais jeune et Tataouine-les-Bains, c'était la plus grande plage du monde. 2 500 kilomètres de sable fin jusqu'à l'Atlantique. --Bertrand (discuter) 3 juin 2014 à 07:19 (CEST)
- OK, dans tous les cas, il va falloir amener des sources à cet article avant de faire quoi que ce soit. Moumou82 [message] 3 juin 2014 à 20:17 (CEST)
- Il n'y a pas eu de bagne à Tataouine, seulement des camps de bataillons d'infanterie légère d'Afrique où une sévère discipline était de rigueur et ce, jusqu'en 1956. --Bertrand (discuter) 1 juin 2014 à 19:33 (CEST)
Tatahouine
[modifier le code]Naturellement qu'il n'y a jamais eu de bagne à Tatahouine, mais il faut bien penser au tourisme... — Le message qui précède, non signé, a été déposé par 90.44.191.54 (discuter), le 19 octobre 2019 à 06:37 (CEST)
- Je vous renvois à la discussion ci-dessous. Moumou82 [message] 19 octobre 2019 à 19:03 (CEST)
- Les troupes francaises sont arrivees a Tatahouine en 1882-1883 suite a l operation visant des rebelles Kroumirs.Le premier camp a ete amenage par le 3eme BILA et deux compagnies de chasseurs a pied venus du Constantinois.Les 4eme et 5eme BILA formes suite a la loi de 1889 sur le recrutement-qui permit pour la premiere fois l incorporation directe de delinquants civils-s installerent sur les camps de Le Kef-Ras el Oued (4eme BILA) et Tatahouine-Medenine- (5eme BILA).Ils formerent des bataillons de marche pour le Dahomey,la Chine et la France,tandis que les compagnies de mitrailleuses tournerent sur le Maroc.En 1927,au moment de la chute du Rif,les 4eme et 5eme BILA furent dissous.Le 1er BILA prit la suite jusqu en 1940.Reconstitue en 1944,il subsista jusqu a son depart pour l Indochine en 1950.Au retour-dissolution,il fut remplace par le 3eme BILA engage contre les premiers fellaghas.En 1956,le "3" partit pour l Algerie ou il surveillait les confins algero-marocains (Tindouf).En 1967 il quitta Mers el Kebir pour Obock ou il fut dissous en 1972.Les 5 campagnes tunisiennes des BILA sont:
- 1882-1883:campagne des Kroumirs.
- 1892-1893:colonnes de pacification.
- 1915-1918:campagne des Senoussistes.
- 1944-1945:campagne des Mahdistes.
- 1950-1954:campagne contre la branche armee du Destour et le FLN. 92.184.100.200 (discuter) 16 janvier 2023 à 17:42 (CET)