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Delta Scuti

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δ Scuti
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière de δ Scuti, tracée à partir des données du satellite Hipparcos[1]
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 18h 42m 16,42690s[2]
Déclinaison −09° 03′ 09,1889″[2]
Constellation Écu de Sobieski
Magnitude apparente +4,60 à 4,79[3]

Localisation dans la constellation : Écu de Sobieski

(Voir situation dans la constellation : Écu de Sobieski)
Caractéristiques
Type spectral F2II-III[4]
Indice U-B +0,14[5]
Indice B-V +0,35[5]
Indice R-I +0,19[5]
Variabilité δ Scuti[3]
Astrométrie
Vitesse radiale −45,1 ± 0,6 km/s[6]
Mouvement propre μα = +7,300 mas/a[2]
μδ = +1,212 mas/a[2]
Parallaxe 16,189 9 ± 0,115 7 mas[2]
Distance 61,767 ± 0,441 pc (∼201 al)[7]
Magnitude absolue +0,74[8]

Désignations

δ Sct, 2 Aql[9], HR 7020, HD 172748, BD-09°4796, SAO 142515, ADS 11581A, CCDM J18423 -0903A, FK5 1486, HIP 91726[7]

Delta Scuti (δ Sct / δ Scuti) est une étoile variable de cinquième magnitude de la constellation de l'Écu de Sobieski. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, elle se trouve à environ 201 années-lumière du Système solaire[2]. Elle s'en rapproche à une vitesse radiale de −45 km/s[6].

Delta Scuti est le prototype des étoiles variables de type Delta Scuti. Il s'agit d'une géante jaune-blanc de type spectral F2II-III[4]. Elle pulse régulièrement avec une période de 4,65 heures, entrainant des variations de luminosité de la magnitude +4,60 à +4,79[3].

Cette étoile possède deux compagnons optiques : Delta Scuti B, de magnitude +12,2 et située à une distance apparente de 15,2 secondes d'arc, et Delta Scuti C, de magnitude +9,2, située à 53 secondes d'arc.

Dans 1,1 à 1,3 million d'années, Delta Scuti ne sera plus qu'à une dizaine d'années-lumière du Système solaire, et deviendra l'étoile la plus brillante du ciel nocturne, atteignant une magnitude de -1,84[10].

Désignations

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δ Scuti était auparavant connue en tant que 2 Aquilae[9]. En effet, John Flamsteed ne reconnaissait pas l'Écu comme une constellation à part entière et inclut plusieurs de ses étoiles dans la constellation de l'Aigle. La désignation « δ Scuti » fut attribuée à l'étoile non pas par Bayer (qui vécut avant qu'Hevelius ne crée la constellation) mais ultérieurement par Benjamin Gould en 1879[9],[11].

Références

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  1. (en) « Light Curve », sur Hipparcos, ESA (consulté le )
  2. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  3. a b et c (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  4. a et b (en) R. O. Gray, M. G. Napier et L. I. Winkler, « The Physical Basis of Luminosity Classification in the Late A-, F-, and Early G-Type Stars. I. Precise Spectral Types for 372 Stars », The Astronomical Journal, vol. 121, no 4,‎ , p. 2148-2158 (DOI 10.1086/319956, Bibcode 2001AJ....121.2148G)
  5. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  6. a et b (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  7. a et b (en) * del Sct -- Variable Star of delta Sct type sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  9. a b et c (en) M. Wagman, « Flamsteed's Missing Stars », Journal for the History of Astronomy, vol. 18, no 3,‎ , p. 209-223 (DOI 10.1177/002182868701800305, Bibcode 1987JHA....18..209W, lire en ligne)
  10. (en) Jocelyn Tomkin, « Once and Future Celestial Kings », Sky and Telescope,‎ , p. 60
  11. (en) Ian Ridpath, « Scutum - The Shield », sur Ian Ridpath's Star Tales (consulté le )

Liens externes

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