Coupe du monde d'escrime 2018-2019
Sport | Escrime |
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Organisateur(s) | FIE |
Éditions | 48e édition |
Site web officiel | www.fie.ch |
Vainqueur |
Épée Kazuyasu Minobe Kong Man Wai Fleuret Alessio Foconi Inna Deriglazova Sabre Oh Sang-uk Olha Kharlan |
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La coupe du monde d'escrime 2018-2019 est la 48e édition de la coupe du monde d'escrime, compétition d'escrime organisée annuellement par la Fédération internationale d'escrime. Elle débute le et s'achèvera en juillet 2019 au terme des championnats du monde. Le calendrier officiel comporte huit compétitions (cinq tournois de catégorie A et trois Grands Prix) par arme, en plus des championnats de zone et du monde[1].
Distribution des points
[modifier | modifier le code]Les compétitions du calendrier se divisent en cinq catégories. Toutes rapportent des points comptant pour la coupe du monde selon un coefficient préétabli : coefficient 1 pour les épreuves de coupe du monde, coefficient 1,5 pour les grands prix et championnats de zone et coefficient 2,5 pour les championnats du monde. Les tournois satellite, destinés à familiariser de jeunes tireurs avec les compétitions internationales, rapportent peu de points.
Au cours du congrès annuel de la FIE du 8 décembre 2018, la décision est prise de réduire le coefficient des championnats de zone à 1. Cette décision ne sera cependant appliquée qu'à partir de la saison suivante et n'affecte donc pas le processus de qualification pour les Jeux olympiques d'été de 2020[2]. Le coefficient de 1,5 était jugé trop avantageux pour les escrimeurs non-européens.
Individuel
[modifier | modifier le code]Le barème complet est le suivant. Pour calculer le classement d'un escrimeur, seuls comptent les cinq meilleurs totaux de points obtenus au cours des huit épreuves de coupe du monde et Grand Prix, ainsi que les championnats de zone et du monde[3].
Rang | 1er | 2e | 3e | 5e à 8e | 9e à 16e | 17e à 32e | 33e à 64e | 65e à 96e | 97e à 128e | 129e à 256e |
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Championnats du monde | 80 | 65 | 50 | 35 | 20 | 10 | 5 | 2,5 | 1,25 | 0,625 |
Championnats continentaux Grand Prix |
48 | 39 | 30 | 21 | 12 | 6 | 3 | 1,5 | 0,75 | 0,375 |
Coupe du monde | 32 | 26 | 20 | 14 | 8 | 4 | 2 | 1 | 0,5 | 0,25 |
Satellite | 4 | 3 | 2 | 1 | 0 |
Par équipes
[modifier | modifier le code]Le partage des points est le même pour toutes les compétitions par équipes, sauf pour les championnats du monde qui rapportent le double. Pour calculer le classement d'une équipe, seuls comptent les quatre meilleurs résultats des cinq épreuves de coupe du monde et les résultats des championnats de zone et du monde[4].
Rang | 1er | 2e | 3e | 4e | 5e | 6e | 7e | 8e | 9e | 10e | 11e | 12e | 13e | 14e | 15e | 16e | 17e à 32e |
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Championnats du monde | 128 | 104 | 80 | 72 | 64 | 60 | 56 | 52 | 50 | 48 | 46 | 44 | 42 | 40 | 38 | 36 | 16 |
Championnats continentaux Coupe du monde |
64 | 52 | 40 | 36 | 32 | 30 | 28 | 26 | 25 | 24 | 23 | 22 | 21 | 20 | 19 | 18 | 8 |
Faits notoires
[modifier | modifier le code]Hors-compétition
[modifier | modifier le code]Changements dans le calendrier
[modifier | modifier le code]Peu de modifications sont à dénombrer dans le calendrier par rapport à l'année précédente en termes de pays visités. Dans le calendrier masculin, le Jockey Club Argentino de Buenos Aires reprend sa place dans le calendrier au détriment du trophée Carroccio de Legnano. Chez les dames, les tournois tenus l'an passé dans les villes de Katowice et Baltimore sont prévues dans les mêmes pays, mais dans deux villes différentes, à Gdańsk (l'étape habituelle du tournoi de fleuret de Pologne) et Salt Lake City.
Les principales modifications se situent dans les dates, avec le début du grand circuit de la coupe du monde repoussé à la deuxième semaine de novembre. Ce retard provoque un certain nombre de chevauchements entre deux épreuves. Paradoxalement, tout le mois de décembre se déroule sans compétition, créant un intervalle de plus d'un à deux mois entre les épreuves, suivant les armes, au désarroi des représentants des tireurs. L'autre changement se situe dans le regroupement des épreuves mineures, les tournois satellite, en début de saison, entre septembre et octobre. Le nombre de ces épreuves et leur répartition entre hommes et femmes est en progression, avec 20 épreuves respectivement pour les femmes et pour les hommes.
Cette saison marque le début de la période de qualification pour les Jeux olympiques d'été de 2020 à Tokyo. La période qualificative débutera en fin de saison, à partir du 3 avril pour se conclure le 4 avril de l'année suivante[5].
Suspension de la fédération géorgienne
[modifier | modifier le code]A compter du mois d'août, la fédération géorgienne d'escrime a été sanctionnée d'une suspension provisoire par la Fédération internationale pour « violation des statuts »[6],[7], ainsi que d'une amende. La Fédération géorgienne pourra être réintégrée dès le 31 décembre 2018, si l'amende a été payée. Pour les escrimeurs géorgiens, cette suspension ne se traduit pas par des sanctions sportives : ils sont autorisés à prendre part à toutes les compétitions de la FIE, mais sous le drapeau de celle-ci et non sous drapeau géorgien. Dans le même temps, la fédération du Koweït est réintégrée, permettant à ses escrimeurs de prendre part aux compétitions sous leurs couleurs nationales.
Modification des règles de non-combativité
[modifier | modifier le code]Le 19 décembre, le congrès de la FIE réuni à Paris valide une proposition de modification des règles de non-combativité dont la réforme majeure remontait à 2010. La non-combativité, définie par une période d'environ une minute sans touche, valable ou non-valable, n'était plus sanctionnée de cartons mais occasionnait le passage sans transition à la période de trois minutes suivante, ou bien, si la non-combativité survenait durant la dernière période, à une dernière minute avec tirage au sort du vainqueur en cas d'égalité. Ce mécanisme chronométrique était originellement destiné à rendre plus attractifs et plus rythmés les matchs d'escrime, en particulier d'épée, mais obtenait parfois l'effet inverse : certaines rencontres par équipes, hachées par plusieurs relais non-disputés et s'achevant sur un score bas, laissaient dans les médias une image négative, comme par exemple la finale féminine des championnats du monde 2018 par équipes à l'épée entre les États-Unis et la Corée du Sud, conclue sur le score de 18-17[8].
Les nouvelles règles réinstaurent des sanctions en cas de non-combativité, tout en abandonnant le principe de transition à la période suivante. Le dispositif crée les cartons «P», infligés uniquement en cas de non-combativité et non-cumulables avec les cartons ordinaires, dispensés pour les autres fautes prévues au règlement. Les sanctions s'échelonnent de la façon suivante : carton jaune «P» à la 1re infraction, carton rouge «P» aux 2e et 3e infractions et carton noir «P» à la 4e infraction. Les sanctions sont les mêmes que les cartons ordinaires (simple avertissement pour le carton jaune, touche de pénalité pour le carton rouge) exception faite du carton noir «P», qui sanctionne le tireur fautif d'une élimination de la compétition mais non-assortie d'une suspension de toute compétition de deux mois[9]. En cas de non-combativité, la sanction diffère selon le score : si les deux tireurs ou équipes sont à égalité, ils sont tous deux sanctionnés et si les scores diffèrent, c'est le tireur ou l'équipe qui est derrière au score seul qui est sanctionné.
Déroulement de la saison
[modifier | modifier le code]Le retour gagnant de Di Francisca
[modifier | modifier le code]Cette saison marque le retour à la compétition de la championne olympique de fleuret aux Jeux de Londres 2012, Elisa Di Francisca, absente du circuit depuis les Jeux de 2016 où elle avait pris la médaille d'argent derrière la nouvelle reine du fleuret féminin, Inna Deriglazova. Di Francisca s'était retirée du circuit pour donner naissance à son premier enfant et revient cette année avec pour objectif principal la qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo. À Alger, pour son premier tournoi en plus de deux ans, elle bénéficie d'une partie de tableau dégagée de ses principales concurrentes, toutes éliminées prématurément, parmi lesquelles les plus redoutables étaient Alice Volpi (no 2), Inès Boubakri (no 3), Ysaora Thibus (no 6), Eleanor Harvey (no 7), Camilla Mancini (no 10) et Nicole Ross (no 11). Elle s'impose donc sans affronter de membre du top 16, mais après des victoires contre Larisa Korobeynikova, Martina Batini et la jeune japonaise de 19 ans Sera Azuma en finale[10]. Pour son retour à la compétition, Di Francisca est venue accompagnée d'un jeune supporter, son fils Ettore, né en juillet 2017[11]. Batini, elle aussi jeune mère de famille, monte également sur le podium, à la troisième place.
Kim Jung-hwan se retire
[modifier | modifier le code]Le champion du monde en titre du sabre masculin, le Sud-Coréen Kim Jung-hwan, annonce en début de saison sa retraite sportive. Kim, 36 ans, avait aussi été médaillé d'or olympiques par équipes aux Jeux de Londres en 2012 et de bronze individuel à Rio de Janeiro, quatre ans plus tard. Il avait aussi été plusieurs fois champion du monde par équipes et triple champion d'Asie. La nouvelle de ce départ inopiné est une surprise car malgré les années, Kim demeurait solidement en haut du classement mondial (il s'y classe troisième lors de cette annonce) et membre de la redoutable équipe nationale de Corée du Sud, gagnante de quatre coupes du monde et du titre mondial l'an passé, malgré la concurrence et la montée en puissance des jeunes sabreurs coréens. Après treize années dans l'équipe nationale, Kim part en beauté sur deux titres mondiaux et un titre par équipes aux Jeux asiatiques[12].
La révélation Jessica Zi Jia Guo
[modifier | modifier le code]Parmi les tireurs qui se révèlent cette année sur le circuit de la coupe du monde, la plus surprenante de tous est probablement la jeune Canadienne Jessica Zi Jia Guo, née en 2005 et donc âgée de seulement 13 ans, qui fait cette année ses débuts sur le circuit senior. À Alger et Katowice, Guo s'était extraite des éliminatoires et avait passé le premier tour du tableau final en éliminant Hanna Łyczbińska et Sumire Tsuji. Dès sa troisième épreuve, au Challenge international de Saint-Maur, elle se qualifie pour le tableau final et passe trois tours, atteignant pour la première fois les quarts de finale d'un tournoi de cette importance, éliminant au deuxième tour la no 3 mondiale Lee Kiefer avant d'être finalement stoppée par Ysaora Thibus (15-7). Guo pourrait devenir, en poursuivant sur cette lancée, la plus jeune participante aux Jeux olympiques de 2020 à Tokyo.
Sada Jacobson, dix ans après
[modifier | modifier le code]L'épreuve de coupe du monde de sabre féminin de Salt Lake City voit le retour d'une autre championne, Sada Jacobson (mariée depuis, elle tire sous le nom de Sada Bâby), âgée de 35 ans. Un retour exceptionnel pour l'Américaine qui avait mis fin sa carrière en 2008, au terme des Jeux olympiques de Pékin, soit plus de dix ans auparavant. Ce retour à la compétition internationale ne devrait cependant pas être suivie d'une tentative de qualification olympique, selon Sada Bâby elle-même : « Je sens que j'ai eu mon moment [...] J'ai fait ce que j'ai voulu en terme d'athlète de haut niveau et maintenant mon but est de prendre du plaisir à simplement faire partie de ce sport. »[13]. Prolongé ou non, son retour s'est soldé par une qualification pour le tableau final de 64, où elle a été éliminée au premier tour par la future vainqueur du tournoi, Cécilia Berder.
Quatrième succès consécutif pour Yannick Borel
[modifier | modifier le code]Au cours d'un week-end fructueux pour l'équipe de France, avec les succès de Cécilia Berder et de l'équipe de France de sabre dames à Salt Lake City et des fleurettistes dames au Challenge international de Saint-Maur, par équipes, le no 1 mondial de l'épée messieurs Yannick Borel signe un retour gagnant en remportant le Grand Prix de Doha. Éloigné des pistes après une opération au poignet, en août 2018, le Français avait manqué les deux premières épreuves de la coupe du monde de la saison[14]. Dans un style typiquement offensif, Borel conclut sa compétition en dominant largement l'Espagnol Yulen Pereira (15-4). Outre son retour gagnant, ce succès est le quatrième en autant de tournois, après avoir arraché la Coupe du monde 2018 pour trois points en remportant les trois derniers tournois de la saison précédente, dans le titre européen et le titre mondial. Fort de ces 24 victoires consécutives en matchs à élimination directe, Borel est invaincu depuis mai 2018. Il fait l'impasse sur la compétition individuelle lors de l'étape de Vancouver mais y fait son retour en par équipes[15]. Sa série de 26 victoires consécutives en matchs à élimination directe se termine au Grand Prix de Budapest contre Kazuyasu Minobe (7-15), futur vainqueur du tournoi.
Changements de numéros 1 mondiaux
[modifier | modifier le code]Épée messieurs : En individuel Yannick Borel défend son titre obtenu la saison précédente. En perdant son titre de champion d'Europe, il passe à égalité de points avec Kazuyasu Minobe, qui prend la première place au nombre de victoires cette saison. Par équipes, la Russie devance la Corée du Sud en remportant les trois premières épreuves de la saison.
2018 | • Berne | • Heidenheim | • GP Doha | • Vancouver | • GP Budapest | • Buenos Aires | • GP Cali | • Paris | • Ch. de Zone | • Ch. du Monde | |
Individuel | Borel | Minobe | |||||||||
Par équipes | Corée du Sud | Russie |
Épée dames : En individuel, Vivian Kong détrône Mara Navarria après le Grand Prix de Budapest. Elle est à son tour remplacée par Ana Maria Popescu après le Grand prix de Cali mais réintègre le haut du classement après sa troisième place à Dubai. Navarria se réinstalle au sommet de la hiérarchie après les championnats d'Europe. Finalement, grâce en partie aux échecs de Navarria (2e tour) et Popescu (3e tour) aux championnats du monde, Kong reprend la premièreplace d'un classement général entièrement asiatique, devant Lin Sheng et Kang Young-mi. Par équipes, les États-Unis, vainqueurs surprise du championnat du monde 2018, restent en tête du classement mondial.
2018 | • Tallinn | • La Havane | • GP Doha | • Barcelone | • GP Budapest | • Chengdu | • GP Cali | • Dubai | • Ch. de Zone | • Ch. du Monde | |
Individuel | Navarria | Kong | Popescu | Kong | Navarria | Kong | |||||
Par équipes | États-Unis | Russie |
Fleuret messieurs : En individuel, le Britannique Richard Kruse s'empare de la tête du classement en remportant la Coupe du Prince Takamado, troisième des huit épreuves de la saison. Race Imboden le remplace après la quatrième étape en remportant le Grand Prix de Turin. Alessio Foconi, vainqueur de la coupe du monde la saison passée, revient en tête après sa troisième place au Grand Prix d'Anaheim. par équipes, les États-Unis comptent une confortable avance.
2018 | • Bonn | • Paris | • Tokyo | • GP Turin | • Le Caire | • GP Anaheim | • St-Pétersbourg | • GP Shanghai | • Ch. de Zone | • Ch. du Monde | |
Individuel | Foconi | Kruse | Imboden | Foconi | |||||||
Par équipes | États-Unis |
Fleuret dames : En individuel, Inna Deriglazova défend sa couronne obtenue lors des deux dernières saisons mais est dépassée par Alice Volpi après le Grand Prix de Shanghai. Par équipes, la France, forte de trois victoires consécutives en début de saison, s'empare de la première place du classement mondial.
2018 | • Alger | • Katowice | • St-Maur | • GP Turin | • Le Caire | • GP Anaheim | • Taub'heim | • GP Shanghai | • Ch. de Zone | • Ch. du Monde | |
Individuel | Deriglazova | Volpi | Deriglazova | ||||||||
Par équipes | Russie | France | Russie |
Sabre messieurs : Statu quo en tête du classement, autant en individuel que par équipes. Eli Dershwitz tient la première place en individuel, avant d'être devancé, lors des championnats du monde, par Oh Sang-uk, qui en remportant le titre fait coup double en gagnant la coupe du monde. La Corée du Sud est en tête par équipes.
2018 | • Alger | • Varsovie | • GP Le Caire | • Padoue | • Budapest | • GP Séoul | • Madrid | • GP Moscou | • Ch. de Zone | • Ch. du Monde | |
Individuel | Dershwitz | Oh | |||||||||
Par équipes | Corée du Sud |
Sabre dames : En individuel, Sofia Velikaïa, demi-finaliste du tournoi de Salt Lake City, reprend la tête du classement mondial à Olha Kharlan, éliminée dès le premier tour alors qu'elle défendait les 32 points de sa victoire à Sint-Niklaas l'année passée. L'équipe de France est en tête du classement par équipes.
2018 | • Orléans | • Salt Lake | • GP Le Caire | • Athènes | • Sint-Niklaas | • GP Séoul | • Tunis | • GP Moscou | • Ch. de Zone | • Ch. du Monde | |
Individuel | Kharlan | Velikaïa | Kharlan | ||||||||
Par équipes | France |
Premières victoires en carrière
[modifier | modifier le code]Les tireurs suivants ont inscrit pour la première fois leur nom au palmarès d'un tournoi de coupe du monde ou d'un Grand Prix au cours de la saison :
- Jung Hyo-jung (Corée du Sud), 34 ans, vainqueur du Glaive de Tallinn à l'épée dames, battant Olena Kryvytska et Kong Man Wai en finale[16].
- Ha Han-sol (Corée du Sud), 24 ans, vainqueur du tournoi d'Alger au sabre messieurs, battant Veniamin Reshetnikov, Matyas Szabo, Tiberiu Dolniceanu, Oh Sang-uk et Luigi Samele en finale[17].
- Kong Man Wai (Hong Kong), 24 ans, vainqueur du tournoi de La Havane à l'épée dames, battant Violetta Kolobova et Auriane Mallo en finale[18].
- Alexandre Bardenet (France), 28 ans, vainqueur de la Coupe d'Heidenheim à l'épée messieurs, battant Jacob Hoyle et Davide Di Veroli en finale[19].
- Koki Kanō (Japon), 21 ans, vainqueur du tournoi de Vancouver à l'épée messieurs, battant Dmitriy Aleksanin, Alexandre Bardenet et Enrico Garozzo en finale[20].
- Sofia Pozdniakova (Russie), 21 ans, vainqueur de la Coupe Acropolis au sabre dames, battant Charlotte Lembach, Kim Ji-yeon et Olha Kharlan en finale[21].
- Hélène Ngom (France), 25 ans, vainqueur du tournoi de Chengdu à l'épée dames, battant Renata Knapik-Miazga, Zhu Mingye, Courtney Hurley et Rossella Fiamingo en finale[22].
- Sergey Bida (Russie), 26 ans, vainqueur du Jockey Club Argentino à l'épée messieurs, battant Enrico Garozzo, András Redli et Gabriele Cimini en finale[23].
- Boladé Apithy (France), 33 ans, vainqueur du Sabre de Moscou au sabre messieurs, battant Kamil Ibragimov, Max Hartung et Eli Dershwitz en finale[24].
Calendrier
[modifier | modifier le code]Messieurs
[modifier | modifier le code]Légende | Abrégé | Catégorie |
ChM | Championnat du monde | |
ChZ | Championnat de zone | |
GP | Grand Prix | |
CoM | Coupe du monde | |
Sat. | Tournoi satellite |
Tournois satellites
[modifier | modifier le code]Circuit principal
[modifier | modifier le code]Dames
[modifier | modifier le code]Légende | Abrégé | Catégorie |
ChM | Championnat du monde | |
ChZ | Championnat de zone | |
GP | Grand Prix | |
CoM | Coupe du monde | |
Sat. | Tournoi satellite |
Tournois satellites
[modifier | modifier le code]Circuit principal
[modifier | modifier le code]Classements généraux
[modifier | modifier le code]Épée
[modifier | modifier le code]
Messieurs[modifier | modifier le code]
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Dames[modifier | modifier le code]
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Fleuret
[modifier | modifier le code]
Messieurs[modifier | modifier le code]
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Dames[modifier | modifier le code]
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Sabre
[modifier | modifier le code]
Messieurs[modifier | modifier le code]
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Dames[modifier | modifier le code]
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Statistiques
[modifier | modifier le code]Tableaux des médailles masculin et féminin global des épreuves de coupe du monde et Grands Prix, hors satellites et grands championnats.
Messieurs[modifier | modifier le code]
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Dames[modifier | modifier le code]
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Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Fédération internationale d'escrime, « Official FIE calendar », sur fie.org
- (en) « Organisation rules », Fédération internationale d'escrime (consulté le )
- « Règles d'organisation (Article o.108) », sur fie.org
- « Règles d'organisation (Article o.109) », sur fie.org
- (en) « Système de qualification - Tokyo 2020 », sur pzszerm.pl (consulté le )
- Sans davantage de précision
- (en) « Lettre d'information du 21 septembre 2018 », sur fie.org (consulté le )
- Beth Knox, « Ch. Monde : Le hold-up des USA à l'épée féminine! », sur eurosport.fr, (consulté le )
- « Article t.170 du règlement technique : Les fautes et leurs sanctions », Fédération internationale d'escrime (consulté le )
- « Tableau de la coupe du monde à Alger » (consulté le )
- (it) « Elisa Di Francisca sbanca Algeri, neomamma e sempre vincente », Il resto del Carlino (consulté le )
- « Le Coréen Jung-hwan Kim prend sa retraite sportive », sur fie.org, (consulté le )
- (en) « Ten years later : Olympic medalist Sara Bâby returns in Salt Lake », sur usafencing.org (consulté le )
- « Retour gagnant pour Yannick Borel à Doha », sur lequipe.fr (consulté le )
- « Un week-end de coupes du monde : 8/10 février 2019 », sur escrime-ffe.fr (consulté le )
- « Tallinn - Épée dames individuelle », sur engarde-service.com (consulté le )
- « Alger - Sabre messieurs individuel », sur fie.org (consulté le )
- « La Havane - Épée dames individuel », sur fie.org (consulté le )
- « Heidenheim - Épée messieurs individuelle », sur fie.org (consulté le )
- « Vancouver - Épée messieurs individuelle », sur fie.org (consulté le )
- « Athènes - Sabre dames individuel » (consulté le )
- « Chengdu - Épée dames individuelle », sur fie.org (consulté le )
- « Buenos Aires - Épée messieurs individuelle », sur fie.org (consulté le )
- « Moscou - Sabre messieurs individuel », sur fie.org (consulté le )